En procédure d'expulsion

Clb_1550 Messages postés 2 Date d'inscription dimanche 29 octobre 2023 Statut Membre Dernière intervention 30 octobre 2023 - Modifié le 30 oct. 2023 à 10:19
LaBeotienne Messages postés 1870 Date d'inscription dimanche 28 novembre 2021 Statut Membre Dernière intervention 3 mai 2024 - 30 oct. 2023 à 05:55

Bonjour, 

Je suis actuellement en procédure d'expulsion. 

J'ai eu le commandements de quitte les lieux la date d'expulsion était le 25 septembre. 

J'ai vue avec le bailleur pour pouvoir payer et m'être un protocole d'accord je devais payer le 10 octobre je n'es pas pue suite à des problèmes financiers. 

Le bailleur ma recontacter et ma informé qu'il recontacte l'huissier pour activer à nouveau la procédure le 20 octobre. 

J'aimerais savoir s'il il peuvent m'expulser à tout moment sachant qu'il reste deux jours avant la trêve hivernal. 

Est-ce-que il ont le temps d'avoir laccord des force de l'ordre ?

Sachant que le dernier document de l'huissier que j'ai reçu c'était le commandement de quitter les lieux. 

Merci 

2 réponses

djivi38 Messages postés 51352 Date d'inscription dimanche 12 avril 2015 Statut Membre Dernière intervention 3 mai 2024 15 146
Modifié le 30 oct. 2023 à 00:48

bonjour,

lisez ce qui suit ... et réfléchissez bien :

extrait d'un texte édité par "Le Particulier" :

<< La loi anti-squat publiée fin juillet [2023] vient renforcer les sanctions en cas de violation de domicile. Elle crée un nouveau délit d’occupation frauduleuse qui s’adresse aux squatteurs comme aux locataires sous le coup d’un jugement d'expulsion.

(...)

C'est l'aboutissement d'un texte polémique, centré sur la protection des intérêts des propriétaires dont le logement est occupé de façon illicite. Ils pourront désormais se prévaloir de la loi « anti-squat », publiée au cœur de l'été et qui instaure deux nouveaux délits dans son article 1.

Figurant dans un chapitre spécifique du code pénal, ils ciblent, pour l'un les squatteurs, pour l'autre, les locataires sous le coup d'un jugement d'expulsion.

Le texte : Art. 1 de la loi n° 2023-668 du 27.7.23

L'introduction dans un local à usage d'habitation […] commercial, agricole ou professionnel à l'aide de manœuvres, de menaces, de voies de fait ou de contrainte […] est punie de 2 ans d'emprisonnement et de 30 000 € d'amende. Le maintien dans le local […] est puni des mêmes peines. Le maintien sans droit ni titre dans un local à usage d'habitation en violation d'une décision de justice définitive et exécutoire ayant donné lieu à un commandement régulier de quitter les lieux […] est puni de 7 500 € d'amende. >>

.

cdt.


2
Clb_1550 Messages postés 2 Date d'inscription dimanche 29 octobre 2023 Statut Membre Dernière intervention 30 octobre 2023
30 oct. 2023 à 01:34

Merci de votre réponse. 

Malheureusement ça ne me concerne pas. 

Cordialement 

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LaBeotienne Messages postés 1870 Date d'inscription dimanche 28 novembre 2021 Statut Membre Dernière intervention 3 mai 2024 826 > Clb_1550 Messages postés 2 Date d'inscription dimanche 29 octobre 2023 Statut Membre Dernière intervention 30 octobre 2023
30 oct. 2023 à 04:33

Bonjour

Si cela vous concerne.

@djivi38 StatutMembre a écrit Elle crée un nouveau délit d’occupation frauduleuse qui s’adresse aux squatteurs comme aux locataires sous le coup d’un jugement d'expulsion.

Reste à savoir si vous pourrez bénéficier de la trêve hivernale qui vous laisserait un certain répit.

Avez-vous contacté les services sociaux pour vous conseiller, vous aider ?

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djivi38 Messages postés 51352 Date d'inscription dimanche 12 avril 2015 Statut Membre Dernière intervention 3 mai 2024 15 146 > Clb_1550 Messages postés 2 Date d'inscription dimanche 29 octobre 2023 Statut Membre Dernière intervention 30 octobre 2023
30 oct. 2023 à 05:13

Ah bon ? ça ne vous concerne pas ??? Ben... qu'est-ce qui vous faut alors ???

Lisez bien... ou alors vous ne nous avez pas tout dit ni donné tous les détails indispensables à la bonne compréhension de votre situation......

.

extrait de ce lien (copié/collé) :

 https://www.notaires.fr/fr/actualites/occupants-sans-droit-ni-titre-les-apports-de-la-loi-2023-668-du-27-juillet-2023-en-matiere-de-sanctions-penales-et-dimpayes-de-loyer

<< De nouvelles sanctions pénales contre les occupations illégales à l’encontre d’un locataire défaillant

La loi sanctionne le locataire qui se maintient sans droit ni titre dans un local à usage d’habitation en violation d’une décision de justice définitive et exécutoire ayant donné lieu à un commandement régulier de quitter les lieux depuis plus de deux mois, d’une amende de 7500€ (article 315-2 du Code pénal).

De nouvelles mesures pour lutter contre les impayés 

Le texte introduit dans les baux d’habitation une clause de résiliation automatique en cas d’impayés de loyer. Le locataire pourra néanmoins demander au juge de lui accorder des délais de paiement. En cas de reprise des paiements de loyers par le locataire avant la date de l’audience, les effets de la clause de résiliation de plein droit peuvent être suspendus (article 24 loi 6 juillet 1989).

En cas d’impayés et de commandement de payer délivré par commissaire de justice, le locataire dispose d’un délai de 6 semaines (contre 2 mois auparavant) pour régulariser la situation. 

Le délai minimal avant de pouvoir assigner le locataire en justice est également réduit à 6 semaines (article 24 de la loi du 6 juillet 89). 

Lorsque le juge prononce l’expulsion du locataire pour non-paiement, celle -ci  ne peut avoir lieu qu'à l'expiration d'un délai de deux mois qui suit le commandement de quitter les lieux, sauf si le juge constate la mauvaise foi de la personne expulsée

Quant aux délais de grâce que le juge peut accorder aux occupants dont l’expulsion a été ordonnée judiciairement, ils ont été réduits à 1 mois minimum et 1 an maximum (contre 3 mois à 3 ans précédemment) (article L.412-4 du Code des procédures civiles d’exécution). >>

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LaBeotienne Messages postés 1870 Date d'inscription dimanche 28 novembre 2021 Statut Membre Dernière intervention 3 mai 2024 826
30 oct. 2023 à 05:55

Précision, à toutes fins utiles : commissaire de justice = huissier.

On appelle désormais commissaires de justice les huissiers et les commissaires-priseurs, et ce depuis quelques petites années.

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