Conges et arrêt maladie
kang74 Messages postés 5837 Date d'inscription mercredi 4 mai 2022 Statut Membre Dernière intervention 12 décembre 2024 - 20 sept. 2022 à 14:26
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2 réponses
20 sept. 2022 à 08:38
Bonjour
Tant qu'elle n'a pas repris son poste ses congés sont reportés , mais il n'est pas interdit de communiquer avec son employeur pour parler des conditions de sa reprise, surtout si financièrement cela arrange l'employé ( les arrets de travail ne sont pas forcément indemnisés à 100% de son salaire)
Elle peut avoir rendez vous avec le medecin du travail , vu le contexte cela peut être dans le cadre d'une visite de pré-reprise : elle pourra discuter de son état de santé , des contraintes de son suivi, il pourra évaluer par rapport à son poste son aptitude à reprendre le travail : il peut lui dire que pour lui elle n'est pas apte à reprendre, à temps plein ou pas, avec amenagement ou pas .
Si elle attend que ce soit son employeur qui la convoque à une visite de reprise , elle risque le licenciement pour inaptitude .
Donc c'est mieux qu'elle sollicite le médecin du travail , elle, pendant son arrêt , avec un courrier de son medecin .
Je lui conseille aussi un suivi avec l'assistante sociale de la carsat , qui s'occupe des personnes ayant eu un arret long et qui peuvent avoir des difficultés à reprendre, pour anticiper un licenciement et l'éviter si possible : pendant son arret elle peut faire un bilan de competence, préparer une entrée en formation etc ...
Comme elle peut très bien reprendre à mi temps thérapeutique .
Donc je ne sais pas pourquoi elle veut reprendre sans l'aval de son médecin mais quand on est en ALD, il faut se faire aider car une affection à vie nécessite d'être un peu stratégique pour ne pas se retrouver en difficultés financières, en plus d'avoir des problèmes de santé : le droit à être indemnisé pour des arrêts est limité ...
20 sept. 2022 à 14:08
Bonjour,
Merci beaucoup pour vos conseils que je vais lui transmettre. Elle souhaite reprendre le travail psychologiquement, elle aurait l'impression d'être moins malade ... et elle s'ennuie dans sa maladie et "rumine" voir consomme ponctuellement de l'alcool ce qui est dangereux ...
Merci encore pour votre réponse rapide.
Cordialement
20 sept. 2022 à 14:26
Je comprends, le fait qu'être malade n'est pas simple et que cela a un impact psychologique non négligeable, et cela passe aussi par un processus de deuil pour accepter la réalité actuelle de ses capacités : elle peut être suivie en ce sens et elle peut aussi se rapprocher de groupe de malade en physique ou en virtuel .
M'enfin c'est aussi compliqué de nier certaines choses, qui plus est dans le travail, car l'employeur n'est pas là pour tenir compte de son état : cela peut être plus violent psychologiquement parlant de se rendre compte de ses incapacités avec ses collègues qui la voient comme avant... surtout si cela mène à un licenciement pour inaptitude .
Mieux vaut être en invalidité/ arrêt qu'au chômage quand on est malade car le chômage ne dure qu'un temps, qu'il faut être apte à travailler pour être indemnisé ( on l'oublie ....) et que pendant ce temps l'état peut se détériorer , qu'on n'a plus le complément de salaire pour compléter les IJJS et qu'on ne rentre plus dans le cadre administratif pour avoir le droit à une pension .
Si j'insiste sur ce point , c'est que j'ai vu trop de malade subir cette double peine car pas conseillés du tout en ce sens ( et c'est compliqué quand on ne va pas bien de faire la chasse aux infos)
La législation juridique et financière évolue en permanence...