Enfant imposé, garde d'enfant deux pays UK-France

nicklefr Messages postés 1 Date d'inscription samedi 7 juillet 2018 Statut Membre Dernière intervention 7 juillet 2018 - Modifié le 7 juil. 2018 à 06:17
 NicolasAndrieux - 12 juil. 2018 à 20:48
Bonjour,

Je serais particulièrement reconnaissant pour des réponses de la part d'experts sur les facteurs éthiques, morales et juridiques de mon problème, qui est le suivant :

Je suis un expatrié français originaire de Le Mans vivant à Manchester Angleterre R-U depuis 5 ans. J'ai 29 ans.

J'ai eut une relation des plus passionnelles avec une anglaise (presque 28 ans et avec un fils de 5 ans, avec un diagnostique de désordre de trouble de l'anxiété) de octobre 2014 à février 2015, puis de novembre 2017 à juin 2018.
Malgré mes sentiments mes plus sincères envers elle et que je sais être en retour, l'engagement entre nous semble faire défaut.

J'aime mon indépendance et ma liberté et fait la différence entre compromis et sacrifice.

Lors de notre première relation, je me suis senti sous la pression et la précipitation d'emmenager avec elle alors que notre relation était dans les faits seulement passionnelle, j'ai refusé sa clé car on avait d'après moi beaucoup de choses à clarifier avant de s'engager.

Cela dit les sentiments étaient réels. Je n'ai pas eut de relation sérieuse depuis.
Nous nous sommes revus sexuellement occasionnellement de février 2015 à novembre 2017, où j'étais sur le point de retourner en France.
Je me suis senti mal car mes sentiments pour elle subsistaient.

Nous nous sommes fréquentés à nouveau depuis novembre où elle a quitté son nouveau petit ami (apparemment stérile) alors pour retourner avec moi.
Ainsi les problèmes extra passionnels sont revenus.

Dès décembre elle me fait savoir qu'elle m'offrirait un enfant si je le voulais, et on se mets d'accord sur ma situation d'obtenir la nationalité britannique d'abord, de se marier ensuite, puis concevoir de faire un enfant ensuite.
Seulement voilà, beaucoup d'ambiguïté ou de doutes sur la prise de la pilulle, utilisation de préservatifs presque réguliers et des ambiguïtés sur la fréquence de ses mensurations.

Dès janvier elle tombe enceinte contre toutes mes attentes, on parlait d'avortement mais elle m'a convaincu de garder l'enfant malgré les intentions franches de lui faire savoir que je n'étais pas prêt (travail avec horaires anti sociales, pas de concubinage, son père mourrant et à sa charge, pas mariés).
Cela se termine en une fausse couche fin janvier et un moment très difficile pour notre couple (avec une séparation violente mais relativement éphémère, et des suspicions de ma part).
Dès fin mars/début avril, contre toute attente et des soupçons (première date de terme 6 décembre, puis changée au 27 novembre, on ne s'était pas vu du 15 au 28 février et du 10 au 26 mars, des experts?) elle me dit être à nouveau enceinte et me fait comprendre clairement qu'elle garderait l'enfant avec ou sans moi, et rend le sujet tabou durant 3 semaines et avec froideur (sorte de manipulation possessive).

Je me suis senti piégé et de par mes sentiments pour elle je me suis engager dans cette grossesse malgré moi, et ce avec très peu de complicité entre nous sur notre futur en terme de discussion pratique. La complicité s'est éteinte et j'ai eut l'impression de n'être qu'un donneur de sperme dès le jour où les risques de fausse couche ont disparus.

De tous les avis que j'ai obtenu et incluant plusieurs mères de différentes âges et situations, il y aurait une sorte de manipulation contre moi.

À 18 semaines de grossesse (mi juin 2018) on sépare suite à mon désir d'avortement (sachant bien les difficultés d'avortement à ce stade...) et je me sens mal par rapports à mes sentiments pour elle et l'avenir de cet enfant. Elle est furieuse et m'a envoyé une lettre disant que je n'aurais aucun devoir ni droit légal émotionnel et financier sur cet enfant et que je ne serai pas sur le certificat de naissance, et que tout contact doit être coupé. Ce qui m'a vraiment étonné surtout pour la partie "devoir financier".

Je compte retourner en France sous l'impulsion de mon malheur et le sentiment de culpabilité vis à vis de cet enfant qui, très probablement, est de moi, alors que je n'en suis pas prêt du tout.

Auriez-vous des conseils à me donner qui pourraient m'aider à voir clair?

Vous remerciant

Nicolas

3 réponses

sophiag Messages postés 38396 Date d'inscription samedi 20 décembre 2008 Statut Contributeur Dernière intervention 10 mars 2020 9 188
7 juil. 2018 à 09:51
Bonjour
on est pas expert en calcul (allez consulter un gynécologue ou médecin) , mais si vous souhaitez reconnaître cet enfant, faites le maintenant sur place

Auquel cas, à sa naissance faites une reconnaissance de paternité par test ADN, mais sachez que cela vous coûtera cher financièrement.

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