Droit d'usage et d'habitation
lelaurier
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4 réponses
Bonjour
compte tenu des éléments que vous donnez, notamment des dates, le cas que vous évoquez s'analyse à mon avis comme suit:
Votre mère , conjoint survivant, ne pouvait pas se prévaloir des dispositions de l'art 764 pour deux raisons:d'une part, ce logement n'appartenait plus au couple et ne dépendait donc pas de la succession, et d'autre part et en tout état de cause votre mère n'avait pas rempli la condition exigée par l'art 765-1.
Votre frère ne pouvait pas louer ce bien grevé d'un droit d'usage et d'habitation auquel votre mère n'avait pas officiellement renoncé. il s'ensuit que votre frère doit reverser à la succession la totalité des loyers qu'il s'est indument accaparés .
compte tenu des éléments que vous donnez, notamment des dates, le cas que vous évoquez s'analyse à mon avis comme suit:
Votre mère , conjoint survivant, ne pouvait pas se prévaloir des dispositions de l'art 764 pour deux raisons:d'une part, ce logement n'appartenait plus au couple et ne dépendait donc pas de la succession, et d'autre part et en tout état de cause votre mère n'avait pas rempli la condition exigée par l'art 765-1.
Votre frère ne pouvait pas louer ce bien grevé d'un droit d'usage et d'habitation auquel votre mère n'avait pas officiellement renoncé. il s'ensuit que votre frère doit reverser à la succession la totalité des loyers qu'il s'est indument accaparés .
23 janv. 2018 à 20:04
Je vous remercie pour votre réponse.
Voici quelques précisions : tous les biens immobiliers objet de la donation partage appartenaient à mes deux parents qui étaient mariés sous le régime de la communauté (ancienne) et s'étaient fait une donation au dernier vivant.
Dans le contrat de donation partage (en 1990) mes parents avaient prévu une réserve de droit d'usage et d'habitation pour leur maison assorti d'une clause stipulant que ce droit s'appliquerait jusqu'au "décès du conjoint survivant". Voici le début du texte concernant cette réserve : "Comme condition essentielle et déterminante de la présente donation, sans laquelle elle n'aurait pas lieu, le donateur impose formellement au donataire qui s'y oblige, de lui laisser sa vie durant et jusqu'au décès de son conjoint survivant, le droit d'usage et d'habitation des locaux suivants" : etc.
Il s'agit donc bien d'un droit viager. Je ne comprends donc pas pourquoi vous évoquez l'article 765-1. Ma mère est restée quelques mois dans sa maison après le décès de mon père comme le prévoyait la donation. Après son départ en maison de retraite, pour raisons de santé, mon frère a pris possession des lieux et l'a louée à un tiers. Dans le cadre du règlement de la succession, je cherche à m'appuyer sur un article du code civil pour démontrer son abus de droit.
24 janv. 2018 à 09:33
Désolé d'intervenir sur ce sujet, mais je me permets de souligner que vous, personnellement, n'êtes pas lésée par cette initiative inappropriée de votre frère de mettre en location un bien sur lequel votre mère détenait ce droit d'usage et d'habitation.
La seule personne lésée était votre mère.
Elle n'a rien demandé de son vivant.
Aucune réparation du préjudice subi par cette "dépossession" musclée de ses droits.
Vous n'êtes pas en position de réclamer ce qu'elle était en droit de faire et qu'elle n'a pas fait.