Litige dans le cadre d'une vente entre particuliers

Bonjour,
Je viens de vendre un 4x4 Nissan Patrol GR de 2004 à 225000 Kms au prix de 6000 euros (prix de départ 6500 euros) sur lequel il avait été récemment (1 mois) changé l'embrayage et le volant moteur (coût environ 1700 euros).
Lors de sa première visite l'acheteur a été informé des réparations intervenues durant cette année, l'essai du véhicule a juste consisté pour lui à mettre le contact et actionner la pédale d'embrayage ; bien que cela lui ait été proposé il n'a pas essayé le véhicule sur route.
Le jour de la vente, il lui a été remis tous les documents obligatoires (certificat de non gage, certificat de cession, CT effectué la veille de la vente, certificat d'immatriculation ainsi que les factures des dernières réparations).
Une heure après son départ, il m'a appelé en m'indiquant qu'il y avait un problème sur l'embrayage et que dès le lendemain il irait faire un diagnostic chez le concessionnaire. J'ai été très surprise car j'utilisais jusqu'alors le véhicule tous les jours et selon moi il fonctionnait normalement. J'ajoute qu'il semblait aussi et surtout déçu des performances du véhicule. Il a surtout mis en doute le changement des pièces.
Le lendemain de la vente, il m'appelle pour me dire que selon le garage l'embrayage est défectueux ce à quoi je lui ai répondu qu'il n'y avait aucun problème et que l'on ferait marcher la garantie pièce et main d'oeuvre. Ma réponse ne l'a vraisemblablement pas satisfait car il a commencé à me dire qu'il été déçu du véhicule ; j'ai tout de suite compris où il voulait en venir. Il s'énervait un peu, je lui ai répondu que dans ces conditions on ne pouvait pas négocier et je l'ai invité à procéder à une expertise.
L'après-midi c'est la gendarmerie qui m'appelait m'indiquant que l'acheteur avait fourni un devis de réparations (je ne sais pas lesquelles) d'un montant de 3200 euros. Dans ces conditions, il valait mieux pour moi négocier sinon une plainte serait déposée et je serais poursuivie pour escroquerie. J'ai trouvé le gendarme un peu trop juge et partie, je lui ai reformulé la proposition faite à l'acheteur le matin même (faire fonctionner la garantie) et que toute négociation ne pourrait se faire qu'après expertise du véhicule.
Quelle est maintenant la conduite à tenir ? Faut-il lui adresser un LRAR ? ou attendre gentiment ? Cette histoire sent mauvais, je ne m'attendais pas à autant de soucis.