Arbre contre un mur mitoyen

Constance - 6 août 2015 à 07:55
 Constance - 6 août 2015 à 10:13
Bonjour, a tous et à chacun

il y a trente ans, nous avons jeté un noyau d'avocat il est devenu un arbre de plus de
5 mètres avec un tronc de 30cm de circonférence, donnant des kilos de fruits!!!!!!!
hélas cet arbre a poussé contre le mur mitoyen,

jamais les anciens propriétaires nous avaient soulevé un problème, mais
les nouveaux propriétaires depuis 6 mois de la maison attenante, se plaignent que des racines sortent dans leur jardin, ce qui leur cause un préjudice,
devons nous faire abattre cet avocatier, ou bien peut-il couper les racines qui le dérangent ?
merci de votre avis,
cordialement.

4 réponses

aie mac Messages postés 5184 Date d'inscription vendredi 20 février 2009 Statut Membre Dernière intervention 3 avril 2016 1 321
6 août 2015 à 08:17
bonjour

il y a trente ans, nous avons jeté un noyau d'avocat il est devenu un arbre de plus de 5 mètres

+
jamais les anciens propriétaires nous avaient soulevé un problème, mais les nouveaux propriétaires depuis 6 mois de la maison attenante, se plaignent que des racines sortent dans leur jardin, ce qui leur cause un préjudice, 

il n'y a donc pas prescription, puisque votre arbre n'atteint pas la hauteur de 2m depuis trente ans (et charge à vous de le prouver).
vos voisins sont en droit de réclamer.

devons nous faire abattre cet avocatier, ou bien peut-il couper les racines qui le dérangent ? 

si vous ne pouvez prouver la prescription, vos voisins peuvent réclamer l'abattage de l'arbre qui est planté à moins de 0,50m de la limite, ou tout du moins son étêtage à une hauteur de 2m maximum s'il est entre 0,50m et 2m de cette limite.
vos voisins ont le droit de couper eux-mêmes les racines qui dépassent chez eux.
il serait raisonnable que vous le fassiez de votre côté de la limite, si un mur vous sépare: les fondations peuvent être soulevées et le mur endommagé. s'il vous appartient, c'est moindre mal, s'il est mitoyen ou propriété du voisin, la réparation sera intégralement à votre charge.

cf 671/673cc.
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