On a saisi mon AAH et une caution que j'avais déposé

Bonjour,

De retour d'un séjour en Bretagne (Pélerinage du Tro Breiz avec la tradition catholique, car je suis traditionaliste), je découvre mon courrier et à ma grande surprise, une lettre du Trésor Public en Avis à Tiers-Détendeur avec en bas, sur une colonne, acompte versé : 977 €. Je me renseigne et j'appelle le trésor public. Mon interlocutrice m'informe que mes comptes ont été saisis car je n'ai pas payé la taxe foncière. Or, ce n'est pas à moi de la régler mais à mon frère qui réside sur Paris.
Je touche l'allocation adulte handicapée qui est de 800 €. Ce n'est pas beaucoup mais cela permet de tenir le coup, de manger, de boire, de respirer et de sortir hors de chez moi... De faire des petits voyages peu onéreux et raisonnables. Le 6 juillet tombant un dimanche, l'AAH arrive le mardi 8 juillet sur mon compte bancaire et le lendemain, je devais prendre de l'argent pour régler certaines opérations. Je me trouve avec 60 € sur le compte. Où est passé le reste ?
Je fais très attention : j'interroge ma banque. Ils ignorent ce qu'il s'est passé. L'administration fiscale a saisie et l'a reconnue hier, l'Allocation Adulte Handicapée sur le compte Postal et 400 € de caution déposée sur la Caisse d'Epargne. Imaginons si mon locataire veut récupérer la caution, il ne pourra pas la reprendre... Cela risque d'être mal venue.
J'ai téléphoné à mon médecin traitant et il me prépare un justificatif d'insaisisssabalité de l'AAH que je perçois et une attestation de la CAF précisant que les prestations familiales et allocations ne sont pas saisissables ni cessibles. L'Etat devra me dédommager pour ce manquement aux règles du code de la sécurité sociale qui interdit la saisie des aides sociales aux personnes démunies (sauf cas de dettes alimentaires pour un conjoint avec enfant).De plus, en saisissant mon AAH et la caution de mon locataire, l'administration fiscale ne s'est pas interrogée sur mes ennuis de santé et ne m'ont pas laissé le moindre minimum vital. Si je n'avais pas été secourue par un de mes amis, pour l'achat de nourriture, je serais déjà à l'hôpital ou au cimetière. J'ai des animaux à nourrir (des chats) et je ne veux pas les priver de subsistances essentielles à leur santé.
En plus, l'interlocutrice des impôts m'annonce que des poursuites judiciaires sont engagées contre moi depuis deux ans (à mon grand étonnement) et que des courriers m'ont été envoyés. Je n'ai rien reçu du Tribunal de Grande Instance (sauf pour la curatelle renforcée). Je n'ai pas reçu de lettre recommandée en ce qui me concerne sur le foncier.
En Bretagne, j'ai eu un léger malaise à cause de la chaleur et du fait que je me nourris très mal.
Depuis le 8 juillet, je ne mange pas très bien. Pas de fruits, ni de viandes, ni de légumes. Que des oeufs, des yaourts, des biscuits et quelques saucisses. Au Tro Breiz, j'ai mangé correctement.
J'envisage de porter l'affaire devant le tribunal administratif et d'obtenir réparation des dommages causés à mon encontre.