Représenter ma femme par procuration

Bonjour,
Je me permets de vous envoyer ce message car, il se passe quelque chose de fou dans le courant de notre vie (à ma famille).
Brèves explications:
Le père de ma femme décède il y a 5 ans (le 25 mai 2009), ma femme a une soeur qui est huissier de justice et qui connait donc, bien le droit, elle a toujours eu des rapports très froids et très distants avec elle. MA femme et sa soeur n'ont pas été élevées par le défunt, celui-ci a refait sa vie mais n'as pas eu d'autres enfants.
Donc, au début de l'année, à un peu moins de 5 ans après le décès et n'ayant toujours pas eu de nouvelles de la succession, nous écrivons une lettre recommandée avec accusé de réception à la veuve pour demander l'avancement du dossier.
Dans le même temps (à une semaine d'écart) sa soeur, bizarrement, cherche par voie détournée à la recontacter afin de faire faire un caveau au défunt (il est enterré à la fosse commune alors que ce monsieur possédait des biens ???) et elle a besoin de l'accord de ma femme pour faire ce projet.
Chose que nous trouvons louche : la belle-soeur a les coordonnées de ma femme, nous pensons qu'elle biaise pour ne pas l'avoir directement au téléphone. De là nous pensons que : étant donné que la belle soeur est en bon terme avec la défunte et connait bien les lois, nous allons nous faire avoir dans le partage de la succession et nous décidons de prendre notre propre notaire pour qu'il vérifie les papiers que l'on a reçu et organise une procuration avec le notaire chargé de la succession.
Aujourd'hui nous téléphonons donc à notre notaire qui nous dit qu'à l'étude en charge de la succession ils refusent catégoriquement de représenter ma femme par procuration et qu'ils n'ont jamais connu un tel refus. Stupéfaite ma femme pense donc : « c'est un coup de ma soeur » et elle se met à chercher sur internet des références sur sa soeur.
Que devons nous faire ? Quelqu'un à t'il déjà confronté à ce cas ?
Merci de bien vouloir me donner vos impressions et éventuellement les démarches à suivre pour que l'on puisse prétendre à nos droits en toute égalité.