Privatisation d'un jardin commun
zaratoussera
Messages postés
2
Statut
Membre
-
Rochat1 Messages postés 13435 Date d'inscription Statut Membre Dernière intervention -
Rochat1 Messages postés 13435 Date d'inscription Statut Membre Dernière intervention -
Bonjour,
Dans notre petite copropriété, nous avons un jardin commun, il s'agit d'un jardin d'agrément, aucun aménagement n'est existant, à part un vieux banc, pas de lumière non plus, et rien bien entendu pour les enfants.
De nouveaux copropriétaires ont élu domicile, ils ont plusieurs enfants, et prennent l'habitude de les faire descendre jouer dans ce jardin, où ils ne sont pas très discrets.
Il arrive également, qu'ils s'y rendent à 7 ou 8, transats en main, s'installant comme dans leur jardin personnel, comme ils sont nombreux, le résultat n'est pas non plus discret.
Toutes les fenêtres de la copropriété donnent sur ce jardin, et chacun est donc aux premières loges pour profiter de la transformation du jardin, un coup en Parc Astérix, l'autre coup en Center Park.
Plusieurs fois je leur ai signalé que ce jardin n'était pas une aire de jeux pour les enfants, mais je me sens assez seule à défendre un peu de tranquillité et de calme qui règnent grâce à ce coin de verdure.
J'ai appris qu'ils avaient demandé à quelques un des autres copropriétaires, s'ils seraient d'accord pour que de temps à autres ils puissent recevoir des amis dans le jardin, sans que ça les dérange. Comme chaque fois lorsque l'on pose ce genre de questions sur un pas de porte en souriant, on obtient une majorité de réponses positives, chacun voulant paraitre cool et la nature humaine faisant qu'un non est moins facile à délivrer qu'un oui dans ce type de question ouverte.
La perspective est évidemment de transformer ce jardin les week end en aire de pique nique pour cette famille, au détriment de tous les autres, et surtout en l'annexant comme s'ils en étaient les seuls bénéficiaires.
Dans le règlement de copro, il n'y a rien là dessus, étant donné qu'il a plus de 60 ans, et qu'à cette époque, personne n'aurait envisagé de faire des barbecues ou de transformer l'espace en bodega.
Alors je ne connais pas les règles, peut on être soumis ainsi au mode de vie d'une famille qui s'étale sans complexe, et exige pour elle des passe droits qui troublent la jouissance paisible de l'immeuble, au détriment de la tranquillité des autres ??
Il n'est pas question de leur interdire le jardin, mais simplement de pouvoir en réguler l'usage qu'ils veulent en faire, qui est loin d'être paisible et qui me parait mettre en danger l'équité de tous les autres copropriétaires.
Pour information, ils avaient déjà installé un bac à sable au fond de ce jardin (qu'heureusement un autre copropriétaire leur a fait enlever), et entreposent une énorme poussette dans le hall d'entrée de l'immeuble (que j'ai obtenu qu'ils replient au moins pour la nuit), c'est dire si les privilèges qu'ils s'octroient sont répétitifs et systématiques, mais c'est tout de même très pénible d'être constamment obligé de faire le gendarme pour obtenir un savoir vivre minimum nécessaire à toute communauté.
Y a t il une règle pour ce type de jardin en commun, ou la possibilité d'en établir une ?
Merci beaucoup de vos réponses, je me sens assez démunie face à l'inertie des autres, toujours craintifs et ne voulant s'occuper de rien, et de cette famille, qui petit à petit rempli l'espace (ça fait à peine quelques mois qu'ils sont là) sans se préoccuper le moins du monde de ceux qui les entourent.
Un grand merci pour vos conseils et vos solutions.
Zara
Dans notre petite copropriété, nous avons un jardin commun, il s'agit d'un jardin d'agrément, aucun aménagement n'est existant, à part un vieux banc, pas de lumière non plus, et rien bien entendu pour les enfants.
De nouveaux copropriétaires ont élu domicile, ils ont plusieurs enfants, et prennent l'habitude de les faire descendre jouer dans ce jardin, où ils ne sont pas très discrets.
Il arrive également, qu'ils s'y rendent à 7 ou 8, transats en main, s'installant comme dans leur jardin personnel, comme ils sont nombreux, le résultat n'est pas non plus discret.
Toutes les fenêtres de la copropriété donnent sur ce jardin, et chacun est donc aux premières loges pour profiter de la transformation du jardin, un coup en Parc Astérix, l'autre coup en Center Park.
Plusieurs fois je leur ai signalé que ce jardin n'était pas une aire de jeux pour les enfants, mais je me sens assez seule à défendre un peu de tranquillité et de calme qui règnent grâce à ce coin de verdure.
J'ai appris qu'ils avaient demandé à quelques un des autres copropriétaires, s'ils seraient d'accord pour que de temps à autres ils puissent recevoir des amis dans le jardin, sans que ça les dérange. Comme chaque fois lorsque l'on pose ce genre de questions sur un pas de porte en souriant, on obtient une majorité de réponses positives, chacun voulant paraitre cool et la nature humaine faisant qu'un non est moins facile à délivrer qu'un oui dans ce type de question ouverte.
La perspective est évidemment de transformer ce jardin les week end en aire de pique nique pour cette famille, au détriment de tous les autres, et surtout en l'annexant comme s'ils en étaient les seuls bénéficiaires.
Dans le règlement de copro, il n'y a rien là dessus, étant donné qu'il a plus de 60 ans, et qu'à cette époque, personne n'aurait envisagé de faire des barbecues ou de transformer l'espace en bodega.
Alors je ne connais pas les règles, peut on être soumis ainsi au mode de vie d'une famille qui s'étale sans complexe, et exige pour elle des passe droits qui troublent la jouissance paisible de l'immeuble, au détriment de la tranquillité des autres ??
Il n'est pas question de leur interdire le jardin, mais simplement de pouvoir en réguler l'usage qu'ils veulent en faire, qui est loin d'être paisible et qui me parait mettre en danger l'équité de tous les autres copropriétaires.
Pour information, ils avaient déjà installé un bac à sable au fond de ce jardin (qu'heureusement un autre copropriétaire leur a fait enlever), et entreposent une énorme poussette dans le hall d'entrée de l'immeuble (que j'ai obtenu qu'ils replient au moins pour la nuit), c'est dire si les privilèges qu'ils s'octroient sont répétitifs et systématiques, mais c'est tout de même très pénible d'être constamment obligé de faire le gendarme pour obtenir un savoir vivre minimum nécessaire à toute communauté.
Y a t il une règle pour ce type de jardin en commun, ou la possibilité d'en établir une ?
Merci beaucoup de vos réponses, je me sens assez démunie face à l'inertie des autres, toujours craintifs et ne voulant s'occuper de rien, et de cette famille, qui petit à petit rempli l'espace (ça fait à peine quelques mois qu'ils sont là) sans se préoccuper le moins du monde de ceux qui les entourent.
Un grand merci pour vos conseils et vos solutions.
Zara
3 réponses
Bonjour,
Je pense qu'il faut réunir l'ensemble des copropriétaires pour fixer les règles d'utilisation de cette espace commun. S'il y a un syndic de copropriétaires, il faudra, lors de la prochaine assemblée, porter cette question à l'ordre du jour.
Je pense qu'il faut réunir l'ensemble des copropriétaires pour fixer les règles d'utilisation de cette espace commun. S'il y a un syndic de copropriétaires, il faudra, lors de la prochaine assemblée, porter cette question à l'ordre du jour.
Bonjour,
Vous savez bien qu'actuellement ce sont les minorités agissantes qui ont la plupart du temps raison ! Pourtant vous devez "réguler" comme vous le dites si bien ces débordements. Je pars du principe que, dans une copropriété comme ailleurs, la liberté des uns s'arrête où commence celle des autres. C'est à partir de ce vieil adage que vous devez oeuvrer. Contactez votre syndic et expliquez lui la situation. Demandez lui d'intervenir en arguant que vous n'êtes plus chez vous mais chez ces gens sans gêne ni éducation. Au fait quelle est l'attitude de votre président de conseil syndical ? Il pourrait intervenir, c'est son rôle.
Bon courage.
Cdlt.
Vous savez bien qu'actuellement ce sont les minorités agissantes qui ont la plupart du temps raison ! Pourtant vous devez "réguler" comme vous le dites si bien ces débordements. Je pars du principe que, dans une copropriété comme ailleurs, la liberté des uns s'arrête où commence celle des autres. C'est à partir de ce vieil adage que vous devez oeuvrer. Contactez votre syndic et expliquez lui la situation. Demandez lui d'intervenir en arguant que vous n'êtes plus chez vous mais chez ces gens sans gêne ni éducation. Au fait quelle est l'attitude de votre président de conseil syndical ? Il pourrait intervenir, c'est son rôle.
Bon courage.
Cdlt.
Merci codlt pour votre réponse, hélas nous sommes sur la même longueur d'ondes...
Le syndic, est comme tous les syndics : il ne s'occupe que des réunions de copros, et encaisse les frais de tous les immeubles qu'il gère, à savoir en en ayant le plus grand nombre possible tout en y consacrant le moins de temps possible. Pour les problèmes de voisinage, il m'a déjà expliqué que ce n'était pas de son ressort....
Le Président du syndic est un vieux monsieur, tout à fait d'accord avec moi, mais bien seul également, c'est lui qui a fait retirer le bac à sable...
Le problème est que ces gens s'arrogent des droits, estimant que d'avoir des enfants et des amis suffisent à déranger tout un immeuble, et que bien sur si vous n'êtes pas d'accord, c'est que vous n'aimez pas les enfants, ou que vous êtes un croulant réactionnaire.
Le sujet des enfants est très sensible : si l'on écoute les parents, ils ont tous les droits, et ce sont eux qui font la loi partout où ils passent.
En ce qui concerne le jardin, comme ils ont le droit de l'utiliser (comme tout le monde), ils estiment qu'ils sont donc en droit d'y faire ce qui les arrange.
J'ai affaire à l'exemple type du couple de bobos, totalement centré sur lui même, avec défilés de famille (grands parents de province, cousins émerveillés de l'immeuble), qui détruisent très exactement l'environnement qu'ils font admirer à leurs connaissances extasiées : si l'immeuble est sympa, c'est parce qu'il est calme et propre et que les gens y sont respectueux, c'est pour ça également qu'ils l'ont choisi, mais ce sont également les premiers, par leur comportement, à détruire l'harmonie qu'ils n'ont de cesse de vanter à leur entourage...
Avoir l'appui des autres copropriétaires est une gageure bien ardue : personne ne veut d'histoire, tout le monde temporise, l'idée principale est de condamner quand on en parle, puis de se taire au moment des réunions. Sans parler de tous ceux qui ne sont pas concernés, bref, je ne vous apprends pas comment fonctionne une communauté disparate, voyez l'union européenne...
Bref, ce sont des gens d'aujourd'hui : égoïstes, individualistes, exigeants de leurs droits et peu soucieux de leurs devoirs..
C'est certain qu'il me faut du courage, mais faire le gendarme constamment n'est pas une sinécure, et je m'indigne de voir à quel point les règles de savoir vivre élémentaire sont mises à mal par ceux là même qui sont toujours en train de brailler la tolérance et le respect !
Ce sont en effet les minorités agissantes de l'air du temps, les plus pénibles, les plus effrayantes, et les plus délétères, non seulement pour mon immeuble, mais pour la société toute entière.
Hélas, je ne me sens pas les épaules à faire face à pareille vague d'égotisme, d'incohérence et de travail de sape.
C'est pourquoi je cherche avant tout une solution de droit, parce que je sais combien il est difficile de faire entendre raison à mes contemporains, dès lors que l'on bride un tant soit peu leur plaisir personnel et leur mode de vie (auquel chacun est tenu de s'adapter, par souci de modernité et de progressisme).
Je ne parle pas que pour ma chapelle, je suis aussi dans l'optique de conserver une harmonie à cet immeuble, avant qu'il ne soit transformé par les uns et les autres, au gré de leurs lubies, en HLM, mais il est bien difficile de faire comprendre à ceux qui ne veulent pas d'histoire, que le fait d'établir des privilèges pour les uns ou les autres, revient à autoriser tout et n'importe quoi au fur et à mesure des exceptions qui finissent par devenir la régle.
Bonne continuation.
Zara
Le syndic, est comme tous les syndics : il ne s'occupe que des réunions de copros, et encaisse les frais de tous les immeubles qu'il gère, à savoir en en ayant le plus grand nombre possible tout en y consacrant le moins de temps possible. Pour les problèmes de voisinage, il m'a déjà expliqué que ce n'était pas de son ressort....
Le Président du syndic est un vieux monsieur, tout à fait d'accord avec moi, mais bien seul également, c'est lui qui a fait retirer le bac à sable...
Le problème est que ces gens s'arrogent des droits, estimant que d'avoir des enfants et des amis suffisent à déranger tout un immeuble, et que bien sur si vous n'êtes pas d'accord, c'est que vous n'aimez pas les enfants, ou que vous êtes un croulant réactionnaire.
Le sujet des enfants est très sensible : si l'on écoute les parents, ils ont tous les droits, et ce sont eux qui font la loi partout où ils passent.
En ce qui concerne le jardin, comme ils ont le droit de l'utiliser (comme tout le monde), ils estiment qu'ils sont donc en droit d'y faire ce qui les arrange.
J'ai affaire à l'exemple type du couple de bobos, totalement centré sur lui même, avec défilés de famille (grands parents de province, cousins émerveillés de l'immeuble), qui détruisent très exactement l'environnement qu'ils font admirer à leurs connaissances extasiées : si l'immeuble est sympa, c'est parce qu'il est calme et propre et que les gens y sont respectueux, c'est pour ça également qu'ils l'ont choisi, mais ce sont également les premiers, par leur comportement, à détruire l'harmonie qu'ils n'ont de cesse de vanter à leur entourage...
Avoir l'appui des autres copropriétaires est une gageure bien ardue : personne ne veut d'histoire, tout le monde temporise, l'idée principale est de condamner quand on en parle, puis de se taire au moment des réunions. Sans parler de tous ceux qui ne sont pas concernés, bref, je ne vous apprends pas comment fonctionne une communauté disparate, voyez l'union européenne...
Bref, ce sont des gens d'aujourd'hui : égoïstes, individualistes, exigeants de leurs droits et peu soucieux de leurs devoirs..
C'est certain qu'il me faut du courage, mais faire le gendarme constamment n'est pas une sinécure, et je m'indigne de voir à quel point les règles de savoir vivre élémentaire sont mises à mal par ceux là même qui sont toujours en train de brailler la tolérance et le respect !
Ce sont en effet les minorités agissantes de l'air du temps, les plus pénibles, les plus effrayantes, et les plus délétères, non seulement pour mon immeuble, mais pour la société toute entière.
Hélas, je ne me sens pas les épaules à faire face à pareille vague d'égotisme, d'incohérence et de travail de sape.
C'est pourquoi je cherche avant tout une solution de droit, parce que je sais combien il est difficile de faire entendre raison à mes contemporains, dès lors que l'on bride un tant soit peu leur plaisir personnel et leur mode de vie (auquel chacun est tenu de s'adapter, par souci de modernité et de progressisme).
Je ne parle pas que pour ma chapelle, je suis aussi dans l'optique de conserver une harmonie à cet immeuble, avant qu'il ne soit transformé par les uns et les autres, au gré de leurs lubies, en HLM, mais il est bien difficile de faire comprendre à ceux qui ne veulent pas d'histoire, que le fait d'établir des privilèges pour les uns ou les autres, revient à autoriser tout et n'importe quoi au fur et à mesure des exceptions qui finissent par devenir la régle.
Bonne continuation.
Zara
Alors je rejoins l'avis de GERDAN. Trois mois avant votre assemblée générale vous adressez un courrier RAR à votre syndic en lui demandant de mettre à l'ordre du jour ce problème. Il en sera discuté et une résolution sera prise, ce qui permettra au syndic de l'appliquer. Quant à vous, vous pourrez avoir des exigences plus affirmées.
Bon courage.
Cdlt.
Bon courage.
Cdlt.