Quotité disponible et handicap

Perona - 6 juin 2012 à 08:45
 noémie - 6 juin 2012 à 16:00
Bonjour,

Mon mari est handicapé suite à un grave accident dans son enfance, il possède sa carte d'invalidité, mais je précise qu'il est sur ses deux jambes.
Nous habitons à moins de 10mn à pied de chez mes beaux-parents et comme mon époux ne peut pas conduire, c'est moi qui "assure" avec lui dès qu'il y a un soucis chez eux.
Ils sont encore autonomes mais mon beau-père est dépendant alcoolique et quand il tombe, c'est mon mari qu'on appelle, et moi par la même occasion. Nous les aidons aussi pour diverses choses, les emmener à la gare, les ramener quand ils reviennent de leur voyages, les aider pour aller à la déchetterie, bref, je dirais des choses routinières, en plus de la vie de famille normale et tout se passait bien jusqu'alors; j'aime beaucoup mes beaux-parents, mon époux aussi et c'est réciproque.
Mon époux à une soeur qui vit à une trentaine de kilomètres de nous et qui, sous prétexte d'avoir 3 enfants (contrairement à nous qui n'en avons pas encore) et un boulot prenant (tout cela dixit ma belle-mère), s'occupe peu de ses parents.

Or, il y a quelques jours, mon mari à découvert que ses parents ont tous les deux, par testament, donner leur quotité disponible la plus large à sa soeur. Pour explication, il s'est entendu répondre que lui, avec son dédommagement du à l'accident il ne manquerait jamais de rien.......

Mon mari est très blessé d'un point de vue affectif car il considère qu'il n'a rien fait de mal à ses parents, est toujours disponible pour eux, s'en occupe malgré ses problèmes de santé et se retrouve défavorisé, et d'après ce que j'ai lu la loi leur donne raison.

N'y-t-il vraiment rien à faire? merci de vos conseils.

ps il ne demande pas à être favorisé lui, simplement d'être à égalité avec sa soeur.

3 réponses

Il est vrai que celaparaît injuste quand on est celui qui aide régulièrement ses parents.
Afin d'éviter que des rancoeurs s'installent et minent vos relations avec vos beaux-parents, votre mari pourrait en parler avec eux, pour leur dire qu'il est blessé par cette décision et qu'il aurait souhaité un partage égalitaire.
Je pense qu'il est préférable de crever l'abcès calmement et en exprimant son amour fiial que de rester dans le non-dit, ce qui risque de modifier les relations de votre mari aussi bien avec ses parents qu'avec sa soeur.
Cordialement
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franzy75 Messages postés 781 Date d'inscription lundi 6 juillet 2009 Statut Membre Dernière intervention 20 mars 2016 221
6 juin 2012 à 08:50
Bonjour

Si ses parents veulent donner plus à sa soeur, c'est leur droit, du moment que votre mari touche à minima sa part d'héritier réservataire.

Légalement il n'y a effectivement rien à faire.
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Merci de votre réponse, la loi prime sur les sentiments et c'est dommage, mais comme vous dites, c'est la loi.
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franzy75 Messages postés 781 Date d'inscription lundi 6 juillet 2009 Statut Membre Dernière intervention 20 mars 2016 221
6 juin 2012 à 11:43
La loi prévoit quand même une réserve légale, pour qu'un parent ne puisse pas déshériter totalement un enfant. Ce n'est pas le cas partout...
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La réserve légale ne guérit pas la profonde blessure affective provoquée.
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Bonjour,

A votre place, dorénavant, j'appliquerais "le service minimum", en ce qui concerne l'aide que vous leur apportez! (histoire de "marquer le coup" ; vous n'allez pas continuer à être "les dindons de la farce" non ?!). C'est profondément injuste et révoltant, de favoriser un enfant au détriment d'un autre!
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