Un bébé arraché à sa mère

toniobzh Messages postés 2 Date d'inscription jeudi 3 novembre 2011 Statut Membre Dernière intervention 5 novembre 2011 - 3 nov. 2011 à 01:34
toniobzh Messages postés 2 Date d'inscription jeudi 3 novembre 2011 Statut Membre Dernière intervention 5 novembre 2011 - 5 nov. 2011 à 08:55
Bonjour,
Voici l'histoire de mon amie,une femme mais aussi une mère qui aujourd'hui est en détresse, est désespérée.
Je viens vers vous afin d'avoir des avis, des informations,des démarches.... etc , pour essayer d'avancer de trouver des solutions. Je vous en remercie par avance.

Voici ce qu'elle écrit :


Un bébé qui devient la chair à canon d'une guerre entre des adultes qui ne se comprennent plus.
Une mère tente tout ce qui est en son pouvoir pour retrouver l'enfant qu'on lui arraché.

Un bébé arraché à sa mère

En Février 2010, lorsque K.F, mère de famille de 3 filles, dont la dernière âgée de 11 mois, rentre d'une longue journée de travail, elle découvre la chambre de C.: des armoires complètement vides, toutes les affaires du bébé qui ont complètement disparu. Son enfant a été enlevé.
« Le lit de l'enfant a été emporté, le ravisseur a même été jusqu'à prendre la boite de lait en poudre dans la cuisine, ainsi que ses affaires de toilette » , explique-t-elle.
Le ravisseur, il se trouve qu'il s'agit du père de C.. Il a pris la liberté d'emmener leur fille sans prévenir la mère de cette dernière, et en raflant tout ce qui pouvait avoir attrait à sa présence au sein du foyer.
« On devait fêter son premier anniversaire cinq jour plus tard, et on m'a empêché de pouvoir vivre ce moment avec elle, c'est inhumain! »
Se doutant du mauvais esprit de l' « homme » avec qui elle partage sa vie, K.F décide d'aller à la gendarmerie dès qu'elle retrouve ses esprits afin de poser une main courante. Suite à cela, elle appelle le père afin qu'il lui rende des comptes sur ce qui vient de se produire.
Il lui répond tout naturellement qu'il a décidé de l'emmener chez ses parents quelques temps et qu'il n'a pas l'intention de la lui ramener. Ce qu'il faut savoir, c'est que les parents de cet homme ont une très grande influence sur lui, spécialement sa mère qui est en conflit avec K.F depuis la naissance du bébé qu'elle disait être « sa propre fille ».
Les autorités n'estiment pas devoir intervenir plus que cela et le justifient par le fait que n'ayant aucun jugement, ils ne peuvent rien faire, que le père est donc en son droit.
Seul un référé, en attendant le jugement, permettra à K.F de voir sa fille d'un an je le rappelle, le weekend et quelques jours de congés.
Chaque weekend devient donc un ascenseur émotif entre la joie de retrouver sa fille, et le déchirement au moment de la remettre à son père qui tente de la déstabiliser à chacune de ses apparitions par des insultes, ou des menaces.
De plus, il fait plusieurs fois défaut à la représentation de l'enfant.
« J'ai des projets plus importants pour ma fille, et j'ai peur que sa mère ne me la rende pas! » dit le père pour se justifier de ses actes qui engendrent des démarches supplémentaires pour K.F: elle se déplace à plusieurs reprises porter plainte, mais en vain, toutes les plaintes sont classées sans suite.
La date du jugement tant attendu est repoussée de mois en mois.
Jusqu'en Novembre 2010 ; un avant dire droit du Juge définit un droit de garde simple pour la mère de C., du Samedi au Dimanche.
Selon la Juge, il « est PREMATURE de donner l'enfant à sa mère ». Autrement dit, le droit de garde « élargi » selon les termes de la Juge, est inférieur à un droit de garde classique de 48 heures.
Mme la Juge justifie sa décision en disant que « plein de mères prennent le droit de quitter le foyer sans prévenir le père de l'enfant, alors pour une fois qu'il s'agit d'un homme, il n'y a pas de raison. » Autrement dit: Punissons les innocents et les victimes pour rétablir l'ordre que nous n'avons pas donné aux vrais coupables!
Il est inutile de préciser que cet avant dire droit est un véritable sacre pour le père de C.: les droits de garde sont de moins en moins respectés, et K.F perd tout espoir de la retrouver un jour.

L'acte de la dernière chance
K.F comprend très vite qu'elle ne pourra bientôt plus réussir à voir sa fille. Le père de l'enfant la menace d'ailleurs à chaque fois qu'elle émet l'idée de pouvoir la récupérer un jour.
Elle sait qu'elle a affaire à un toxicomane qui ne cesse de faire valoir ses fréquentations « dangereuses », il ne supporte entre autre pas le fait qu'elle parvienne à refaire sa vie.
Elle profite donc d'un weekend où il daigne bien vouloir respecter le droit de garde pour l'emmener sur l'île de la Réunion, sa terre natale , en Décembre 2010.
Une de ses amies lui propose un toit le temps qu'elle parvienne à s'installer.
Tout s'enchaîne très vite, ce sont des amies à elle qui finiront de nettoyer l'appartement qu'elle a laissé.
Le but reste celui de pouvoir se protéger, sa fille et elle, et de pouvoir passer un maximum de temps avec elle, même si cela doit lui coûter un statut de « hors-la-loi ».
Elle tente de continuer ses démarches judiciaires sur l'île, mais en réalité, personne ne peut réfuter un avant dire droit. Il faut attendre la décision finale du Juge.
Cette décision tombe au mois de Juillet 2011, la Juge confirme son avant dire droit du mois de Novembre 2010 en plaçant la résidence de l'enfant chez le père.
Remarque: la Juge avait initialement attribué un droit de garde simple à la mère parce que celle ci travaillait et non son père, qui vit sous la coupe de ses parents depuis toujours. De plus, l'enfant aurait été habituée à être chez son père depuis plusieurs mois, la priorité restait donc son bien être et son équilibre. Au mois de Juillet 2011, cela fait 7 mois que C. vit avec sa mère qui n'a plus d'activité professionnelle, mais le bien être de l'enfant n'est plus notifié. Soit!
A la réception de cette décision, K.F contacte son avocat qui est en métropole. Ce dernier la rassure en lui disant que si le père n'était pas parvenu à récupérer sa fille avant, ce n'est pas après cette confirmation qu'il réussirait.
Une convocation au Tribunal correctionnel de Tours a récemment été présentée à K.F.
Son avocat est de plus en plus absent, ne répond que très vaguement à ses questions, et semble se délester de l'affaire. Sa nonchalance semble s'expliquer par le fait qu'il soit payé « une misère » selon ses propres dires, puisque K F a recours à l'aide juridictionnelle.
Le nouveau compagnon de K.F, en accord avec celle ci, a notamment pris la décision de rencontrer le défenseur. Quelle ne fût pas sa surprise lorsqu'il s'est aperçu que celui qui se dit être son défenseur ne tarissait pas de critiques à l'égard de sa « cliente ».
Il sous entend au près du nouveau compagnon de K.F que ce dernier devrait prendre ses jambes à son cou. Il avance même n'avoir « aucune défense pour l'audition au tribunal correctionnel ».
Autrement dit: celui qui n'a pas les moyens financiers, ne peut être défendu à Juste titre!
Interloqué, le compagnon de K.F questionne l'avocat: « Mais comment est-il possible d'en arriver à ce stade alors qu'aucun grief n'est valable contre la mère de l'enfant? »
A cela, l'avocat répond stoïquement: « Lors d'une séparation, c'est toujours celui qui est le plus agressif qui gagne ».
Aujourd'hui, C. est une enfant très épanouie, très éveillée. Elle était renfermée sur elle même à son arrivée sur l'île de la réunion.
Peut-on encore une fois l'arracher à sa mère sans compromettre son bien être?

2 réponses

sophiag Messages postés 38398 Date d'inscription samedi 20 décembre 2008 Statut Contributeur Dernière intervention 10 mars 2020 9 192
3 nov. 2011 à 05:06
Bonjour
C'est à dire ? Vous parlez de la future audience en correctionnel ?
Car il est évident qu'en regard de la loi, elle s'est mise en tord, donc oui, c'est possible
Il faudrait prévoir (hélas ) de faire des emprunts pour prendre un avocat afin de défendre ses interets car je vous confirme avec regret que les aides juridictionnels ne motivent pas les avocats , on le déplore
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toniobzh Messages postés 2 Date d'inscription jeudi 3 novembre 2011 Statut Membre Dernière intervention 5 novembre 2011
5 nov. 2011 à 08:55
Bonjour,
Merci pour votre réponse.*Oui je parlais de la future audience en correctionnel.
Mais comme vous dites c'est clair qu'elle est hors la loi, mais je pense que des fois et dans ce cas la c'était nécessaire afin de se préserver pour ne pas s'effondrer et ne pas donner d'autres arguments à son ex pour lui retirer la garde.
C'est un vrai scandale cet aide juridictionnel. Encore une fois dans le pays des droits de l'homme on peut constater que nous ne sommes pas tous égaux.
J'ai lu sur un forum qu'on pouvait faire un courrier au bâtonnier concernant l'attitude de l'avocat. Qu'en pensez-vous? Quelqu'un l'a t'il déjà fait?
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