Que faire quand on est expulsé avec son MH?

Résolu
Olbia2010 Greatbritain - Modifié par Olbia2010 Greatbritain le 6/06/2010 à 03:44
 Olbia2010Greatbritain - 7 juin 2010 à 22:00
Le déplacer ailleurs ? Quelles possibilités ?
Le revendre ? Mais il faut le sortir du camping. C'est la condition.
Quel nouvel acquéreur acceptera de l'acheter si n'a pas un emplacement dans un camping pour le poser?

Alors voilà une expérience qui doit servir de leçon à tous ceux qui risque de se laisser séduire par l'acquisition d'un mobile home neuf ou d'occasion.


Un peu de dérision au bout de l'indignation ne fait pas de mal. Cela rend plus critique et plus lucide.

Enfin, pour moi, c'est fait!

Mon chalet mobile a été détruit et enlevé ce 19 mai à 14:00h par l'entreprise PORTIGLIATI de la région où se trouvait mon chalet. Celle-ci a fait un travail superbement professionnel et propre. C'est une entreprise agréée par les Normes ISO 9004 et ISO14001. A la grande surprise de l'entreprise, on fait détruire un chalet en parfait état de fonctionnement et de bois de grande qualité qui n'avait jamais souffert de quoi que ce soit. Un recyclage de grande plus-value! Observent les opérateurs.
De très bon points pour l'entreprise: elle est de parole, elle est ouverte aux évolutions et aux exigences en protection de l'environnement et elle respecte ses contrats et l'entièreté de leur contenu de A à Z. C'est vérifié, elle mérite bien cet agrément ISO 14001.

Le gérant ne m'accordait qu'un seul droit: le faire disparaître de son camping.
Pourquoi ?
Parce que je lui demandais, un jour, sur quel indice il appliquait ses hausses de loyer faramineux. Pourquoi aussi supprimait il toutes les prestations minimales ordinairement conçues pour un camping sans aucune étoile. Des prestations qui furent pourtant à la hauteur des deux étoiles, elles avaient été assurées par d'autres gérants avant lui pendant plus de 25 ans.
Ces deux questions ont eu le don de décocher la punition suprême: je n'avais pas le droit de le revendre sur place.- le gérant n'acceptait aucun des successeurs-locataires que je lui présentais, ni n'acceptait de me le racheter, ne fût ce au prix préférentiel. La menace de me le faire démolir et de m'envoyer la facture avait duré 3 ans. Au plus haut moment de sa crise, j'avais mis le maire de la ville au courant. Celui n'avait jamais daigné me répondre . Ni même accuser la réception de mon courrier.
Les élus ne devraient-il pas apprendre un peu de civisme et de savoir vivre à défaut d'éducation au respect des autres ? - en l'occurrence de leurs propres électeurs parmi les administrés - .
La délinquance se trouve aussi du côté des autorités.

Voilà pour ma petite histoire personnelle. Elle n'a pas été dramatique. Mais d'autres histoires que je connais issues du même terrain ont été tragiques pour certains et le sont à l'heure actuelle pour deux d'entre eux.



CRÉANCE petite ou grande. Un défaut de paiement prétendu ou avéré de quelques centaines d'euros peut coûter votre bien et votre maison.
Mais en fait, ceux qui n'avaient pas le courage de faire détruire eux-même leur bien, se sont singulièrement distingués auprès de leur gérant qui le leur confisque pour le faire entrer dans son patrimoine privé que constitue entre autres, son parc de locations à rentabilité. La plupart de ces chalets sont trop bien aménagés, trop embellis et bichonnés qui découragent leur propriétaire de les détruire (on ne tue pas son enfant!). Ils y avaient mis tellement de temps et d'amour! Les gérants le savent bien, ils comptent là-dessus. Un défaut de trois mois de loyer leur permet d'entrer en possession de votre bien qui peut valoir jusqu'à 60'000.--€ sans qu'ils aient à vous rétrocéder quoi que ce soit. Il n'y a pas de loi pour arbitrer cela. La justice qui coûte si cher est inégale et parfois illogique ou complice selon les circonscriptions.

Hormis les Robes qui ont pignon sur rue, sur qui et sur quoi peut on compter ?
Certains avocats sont des novices dans ce domaine sans vouloir se l'avouer, ils apprennent leur métier à vos dépens et ne savent pas vous défendre. La justice fait peur au collège d'avocats. Son pouvoir est avant tout gouvernemental qui ne s'aligne sur aucune norme. La moitié des législations Françaises est écrite et archivée, l'autre moitié se donne à interpréter bien plus qu'à pratiquer. En de rares cas, les lois s'appliquent. Les avocats sont de formation peu contrôlable pour bon nombre, de pratique peu rigoureuse, de techniques parfois baroques pour ne pas dire lacunaires. De professionnalisme au rabais.


Se défendre ? Comment dans une arène d'anthropophages?
On se souvient de UFC-Que choisir qui avait été écartée des interlocuteurs majeurs et officiels lors des nominations, elle n'a donc même pas eu droit à un siège au Conseil National Économique et Social alors qu'elle représente des millions de consommateurs.
La consommatrice que je suis, se demande quelle destination peuvent avoir les discussions entre de grands lobbyistes, la FNHPA, les fabricants de mobile homes et habitations légères en pré-fabriquées, en pré-montées, le Ministre de l'Économie et du Tourisme d'un côté et avec de petites associations comme Mobilhomisez-vous et la Fédération Française du Camping Caravaning de l'autre côté. Si cela s'avère être une farce, le sourire d'espoir de ces associations peut devenir une grimace d'indigestion. Quel poids représentent ces deux associations dans la réalité? Tout au plus, elles seront manipulées pour devenir les portes-paroles de ces lobbyistes. Autrement elles avoueront leur impuissance.

C'est pour cette raison que mon voeux premier fut que Mobilhomisez-vous travaille de préférence avec des organismes intègres et crédibles comme UFC-Que choisir et avec certains collectifs d'avocats qui comptent des compétences dans plusieurs juridictions. Il y a parfois un forum sur leur site.
On devrait aussi interpeller le Médiateur de la République, il est bien placé pour savoir quels leviers il faut actionner et il est doté du pouvoir de proposer des lois ou des modification de loi. Naturellement une voix collective qui interpelle a plus de poids que 36'000 individus qui exposent les mêmes problèmes.

Faire face et décider de soi même avant de perdre facultés et pouvoir.
En attendant le vent du changement qui ne viendra peut-être jamais, il va falloir en tirer une leçon: Décidez vous-même l'enlèvement de votre résidence si vous en avez déjà un sur un terrain. Cela vous reviendra 5 à 10 fois moins cher que de laisser la situation entre les mains de gérants. On ne le dit jamais assez, des gérants vicieux peuvent vous nuire terriblement en faisant dégénérer leur hostilité jusqu'à faire de votre mobile home la redoutable arme de votre ruine en procès d'intention , en procès de justice, en confisquant votre bien tout en vous faisant payer une séries interminables de frais inventés.
De quoi vous fabriquer une dépression sévère et un cancer avant quelques années.
Ces professionnels sont toxiques pour l'air que vous respirez. Mettez y un terme !

L'industrie du tourisme tourne pour elle-même. Vous n'êtes que l'eau du moulin.
N'achetez pas d'habitation légère de loisir, ni pour spéculer, ni pour votre propre plaisir. Vous allez vous retrouver dans des impasses qui ruineront votre santé car le temps, c'est les années de votre jeunesse encore bien portante. Ce temps utilisé par d'autres pour vous traquer représente votre capital santé mis à mal qui fout le camp avec l'argent de votre épargne.
Morale: N'investissez pas dans une arme qui sera utilisée contre vous.
D'autant plus qu'on observe aujourd'hui, le changement rapide du visage de cette industrie. Ce qu'on croit en plein essor changera de cap avant que vous ne puissiez vous en rendre compte et de nouvelles lois et normes seront déjà dictées par les besoins d'enrichissement de ces mêmes acteurs contre lesquels vous ne pouvez pas vous battre car vous êtes sans armes. Ces acteurs qui opèrent dans votre proximité sont les sous-traitants de l'industrie du tourisme, ils doivent leur pain ou leur caviar aux ruses dirigées contre vous et aux gages d'allégeance faits aux grands. Une grande partie de leur gain est cachée ou dépensée sans laisser de traces.

Préserver une niche à capitons pour l'enrichissement d'une seule catégorie d'individus: Campings, les sous-traitants du tourisme.
Un enfant de 7 ans comprend sans peine la logique de cette coercition commerciale: interdire partout la présence de mobile homes et d'habitations légères, ne les autoriser que sur des terrains PROFESSIONNELS conçus à cet effet (camping et PRL exclusivement) revient à créer, de toute évidence, le monopole extraordinaire au bénéfice d'une frange des dits commerçants, il faut le souligner, Une sacré rente de situation pour une manne sans compétences en hôtellerie ni en gestion. De plus, on peut vérifier, ce sont des contributeurs fiscaux radins plus que douteux. Ils ne sont, économiquement, même pas solidaire avec l'économie de leur commune. Dire que les politiques se taisent et s'aplatissent dans l'omerta ! Non ! Ce n'est pas de la fiction ! On est bien en République Autocratique de France. N'éclatez pas de rire, je le dis avec sérieux. Cette république est en train de creuser sa dette souveraine parce que les voleurs sont trop nombreux et non identifiés.

Une ironie totale!
Un rare cynisme de la part du Ministère et de Dieu son Ministre.
Une aubaine pour cette catégorie soit disant professionnelle de (excusez-moi du peu) L'HÔTELLERIE de plein air. Quel beau nom pour une arnaque nationale.

4 réponses

Utilisateur anonyme
6 juin 2010 à 05:36
bonjour : Entièrement d'accord avec vous, d'ailleurs il y en a des pages sur ce même forum.

Il doit y avoir des gens haut placés qui ont des intérêts là-dedans.

Les fabriquants de mobil home sont limités dans le nombre de vente puisqu'on ne peut placer des habitations légères que sur des campings ou terrains de loisir, et doivent commissionner le gérant du camping à chaque livraison. Leur seul avantage, c'est le renouvellement, qui leur assure du boulot.

En location de logement classique : habitation principale, on a fait pencher largement la balance du côté du locataire. Mais là c'est le contraire, le propriétaire ou gérant de camping est seul maitre à bord et fait ce qu'il veut sans aucune limite. Le problème c'est que ce locataire a "le fil à la patte". Il reste pendant de très nombreuses années,puisque le MH lui appartient, il n'est locataire que du terrain, contrairement aux autres locations, même locations de vacances où l'on ne s'engage que pour une courte période : une semaine, ou deux par exemple.

On peut se demander pourquoi, avec des autorisations, un assainissement correct, il ne serait pas autorisé d'avoir un MH dans son propre terrain, quitte à en limiter la durée de vie à 20 ou 25 ans par exemple pour ne pas avoir des MH qui tombent en lambaux.

Il existe une alternative aux MH qu'on ne peut pas installer sur son terrain, c'est la construction préfabriquée très vite installée (un jour et demi pour 48m2 (après avoir fait un socle pour le recevoir) Les 4 murs et le toit ainsi que les portes et fenêtres sont posées, en somme hors eau, hors air. Ensuite il faut faire l'intérieur. C'est moins rapide qu'un mobilhomme, mais bien plus rapide qu'une construction traditionnelle.
Et là pas de souci pas de loyer, mais le TF et la TH bien sûr, et au départ, la taxe d'équipement et tout comme pour une construction traditionnelle, mais on est entièrement chez soi.

Au lieu d'acheter un mobilhome tant vaut-il un camping car...
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Olbia2010 Greatbritain
6 juin 2010 à 18:00
Camping car ou Motor home indésirables.

Très franchement, il est conseillé de n'acheter ni camping-car ou motor-home ni un mobile-home, pas plus une construction pré-fabriquée ou pré-montée (comme les HLL).

Pourquoi ?

1 - Dans les campings, les gérants se servent des garages morts comme un moyen pour causer du désagrément à ceux qu'il veut punir (en délit de sale gueule) en les faisant stationner très proche de son mobile home, de préférence côté vue ou côté ensoleillé.
Il n'est pas rare de voir ces immenses meubles masquer totalement la façade séjour d'un chalet ou mobile home.

2 - Dans les villages, il leur est demandé de ne pas laisser leur meuble trop longtemps sur la place ou dans la rue. Leur spectacle ne fait pas plaisir.
Lorsqu'ils voyagent, on préfèrent qu'ils aillent dans les campings ou sur des aires aménagées à leur intention. Souvent on craint qu'ils ne vidanges leurs eaux usées et leurs toilettes sur la chaussée. (J'en ai vu qui viennent de France, vidanger sur la chaussée en zone industrielle ou en rase campagne au crépuscule).

3 - Un emplacement chez un paysan présente les mêmes inconvénients que pour un mobile home. Il faut payer une location sans contrat. Cela veut dire que l'agrément existe seulement sur le moment. Rien, donc, n'est garanti.

4 - Dans une rue peu fréquentée des villes, Ces maisons mobiles sont systématiquement soit vandalisées soit squattées soit cambriolées.

5 - Dans les grandes villes, il est même interdit de les laisser dans la rue. certaines communes louent des emplacement à l'année dans un parc clos et verrouillé. Les prix avoisinent plus ou moins les 3000.-- €uros/an et l'autorité fiscale considère toutes locations de parking comme une résidence secondaire taxable, avec obligation de les déclarer (loi française. Cas en région parisienne).

Maison préfabriquée
Pré-fabriquée, pré-montée, à ossature bois ou en kit à monter soi-même.
De grands investisseurs l'ont compris, ils ont comblé leur retard dans la main mise sur les surfaces bon marché pour y créer des "lotissements de résidences touristiques", des "villages de vacances", des "co-propriétés de loisir", des "multipropriétés"...

Le tout, toujours sous l'égide du tourisme ou du loisir pour échapper aux contraintes aménagistes* et environnementales.
Ce sont le ministre de l'aménagement, de l'équipement du territoire et le ministre de l'environnement et du développement durable qui échappent à l'obligation d'exiger le respect des normes de santé et de sécurité publiques selon les programmes adoptés pour Grenelle II de l'environnement. C'est une immense plage de largesse qu'ils se réservent en faveur des professionnels du tourisme et du loisir sans risquer de se trouver en défaut par rapport aux obligations que dit l'arsenal législatif à propos des parcs de résidences principales.

Oui, il y a une volonté de favoriser ces professionnels, une volonté de les enrichir. leur électorat pèse en nombre et en soutien médiatique au travers de leurs bulletins professionnels, au travers de la presse écrite et audio-visuelle, au travers des manifestations nationales et internationales comme les salons annuels, par exemple. Sans oublier qu'ils se font entendre pour être subventionnés lorsqu'il y a crise économique ou mauvaises saisons.
J'apprends par exemple que le Conseil Régional avait accordé plus d'un milliard d'euros pour soutenir et promouvoir la filière Hôtellerie de Plein Air dans les deux Savoies en 2009.


"Fiscalité fonde le droit élémentaire". Du moins, cela devrait l'être.
Oui, il faut se battre pour faire changer la mentalité des ministres, la mentalité crypto-bougeoise de la classe moyenne. Il faut que les normes d'esthétique, de sécurité, de santé et d'environnement soient applicables pour et par tous. Qu'on soit individu, collectif ou professionnel, on devrait pouvoir bénéficier des mêmes effets d'une loi ou d'un règlement. tant qu'on s'y conforme, on devrait obtenir, sans autre forme de procès, les mêmes autorisations et pouvoir bénéficier des mêmes équipements et des mêmes installations avec les mêmes droits et les mêmes obligations.
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