Que faire quand on est expulsé avec son MH?
Résolu
Olbia2010 Greatbritain
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Modifié par Olbia2010 Greatbritain le 6/06/2010 à 03:44
Olbia2010Greatbritain - 7 juin 2010 à 22:00
Olbia2010Greatbritain - 7 juin 2010 à 22:00
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4 réponses
Utilisateur anonyme
6 juin 2010 à 05:36
6 juin 2010 à 05:36
bonjour : Entièrement d'accord avec vous, d'ailleurs il y en a des pages sur ce même forum.
Il doit y avoir des gens haut placés qui ont des intérêts là-dedans.
Les fabriquants de mobil home sont limités dans le nombre de vente puisqu'on ne peut placer des habitations légères que sur des campings ou terrains de loisir, et doivent commissionner le gérant du camping à chaque livraison. Leur seul avantage, c'est le renouvellement, qui leur assure du boulot.
En location de logement classique : habitation principale, on a fait pencher largement la balance du côté du locataire. Mais là c'est le contraire, le propriétaire ou gérant de camping est seul maitre à bord et fait ce qu'il veut sans aucune limite. Le problème c'est que ce locataire a "le fil à la patte". Il reste pendant de très nombreuses années,puisque le MH lui appartient, il n'est locataire que du terrain, contrairement aux autres locations, même locations de vacances où l'on ne s'engage que pour une courte période : une semaine, ou deux par exemple.
On peut se demander pourquoi, avec des autorisations, un assainissement correct, il ne serait pas autorisé d'avoir un MH dans son propre terrain, quitte à en limiter la durée de vie à 20 ou 25 ans par exemple pour ne pas avoir des MH qui tombent en lambaux.
Il existe une alternative aux MH qu'on ne peut pas installer sur son terrain, c'est la construction préfabriquée très vite installée (un jour et demi pour 48m2 (après avoir fait un socle pour le recevoir) Les 4 murs et le toit ainsi que les portes et fenêtres sont posées, en somme hors eau, hors air. Ensuite il faut faire l'intérieur. C'est moins rapide qu'un mobilhomme, mais bien plus rapide qu'une construction traditionnelle.
Et là pas de souci pas de loyer, mais le TF et la TH bien sûr, et au départ, la taxe d'équipement et tout comme pour une construction traditionnelle, mais on est entièrement chez soi.
Au lieu d'acheter un mobilhome tant vaut-il un camping car...
Il doit y avoir des gens haut placés qui ont des intérêts là-dedans.
Les fabriquants de mobil home sont limités dans le nombre de vente puisqu'on ne peut placer des habitations légères que sur des campings ou terrains de loisir, et doivent commissionner le gérant du camping à chaque livraison. Leur seul avantage, c'est le renouvellement, qui leur assure du boulot.
En location de logement classique : habitation principale, on a fait pencher largement la balance du côté du locataire. Mais là c'est le contraire, le propriétaire ou gérant de camping est seul maitre à bord et fait ce qu'il veut sans aucune limite. Le problème c'est que ce locataire a "le fil à la patte". Il reste pendant de très nombreuses années,puisque le MH lui appartient, il n'est locataire que du terrain, contrairement aux autres locations, même locations de vacances où l'on ne s'engage que pour une courte période : une semaine, ou deux par exemple.
On peut se demander pourquoi, avec des autorisations, un assainissement correct, il ne serait pas autorisé d'avoir un MH dans son propre terrain, quitte à en limiter la durée de vie à 20 ou 25 ans par exemple pour ne pas avoir des MH qui tombent en lambaux.
Il existe une alternative aux MH qu'on ne peut pas installer sur son terrain, c'est la construction préfabriquée très vite installée (un jour et demi pour 48m2 (après avoir fait un socle pour le recevoir) Les 4 murs et le toit ainsi que les portes et fenêtres sont posées, en somme hors eau, hors air. Ensuite il faut faire l'intérieur. C'est moins rapide qu'un mobilhomme, mais bien plus rapide qu'une construction traditionnelle.
Et là pas de souci pas de loyer, mais le TF et la TH bien sûr, et au départ, la taxe d'équipement et tout comme pour une construction traditionnelle, mais on est entièrement chez soi.
Au lieu d'acheter un mobilhome tant vaut-il un camping car...
6 juin 2010 à 18:00
Très franchement, il est conseillé de n'acheter ni camping-car ou motor-home ni un mobile-home, pas plus une construction pré-fabriquée ou pré-montée (comme les HLL).
Pourquoi ?
1 - Dans les campings, les gérants se servent des garages morts comme un moyen pour causer du désagrément à ceux qu'il veut punir (en délit de sale gueule) en les faisant stationner très proche de son mobile home, de préférence côté vue ou côté ensoleillé.
Il n'est pas rare de voir ces immenses meubles masquer totalement la façade séjour d'un chalet ou mobile home.
2 - Dans les villages, il leur est demandé de ne pas laisser leur meuble trop longtemps sur la place ou dans la rue. Leur spectacle ne fait pas plaisir.
Lorsqu'ils voyagent, on préfèrent qu'ils aillent dans les campings ou sur des aires aménagées à leur intention. Souvent on craint qu'ils ne vidanges leurs eaux usées et leurs toilettes sur la chaussée. (J'en ai vu qui viennent de France, vidanger sur la chaussée en zone industrielle ou en rase campagne au crépuscule).
3 - Un emplacement chez un paysan présente les mêmes inconvénients que pour un mobile home. Il faut payer une location sans contrat. Cela veut dire que l'agrément existe seulement sur le moment. Rien, donc, n'est garanti.
4 - Dans une rue peu fréquentée des villes, Ces maisons mobiles sont systématiquement soit vandalisées soit squattées soit cambriolées.
5 - Dans les grandes villes, il est même interdit de les laisser dans la rue. certaines communes louent des emplacement à l'année dans un parc clos et verrouillé. Les prix avoisinent plus ou moins les 3000.-- €uros/an et l'autorité fiscale considère toutes locations de parking comme une résidence secondaire taxable, avec obligation de les déclarer (loi française. Cas en région parisienne).
Maison préfabriquée
Pré-fabriquée, pré-montée, à ossature bois ou en kit à monter soi-même.
De grands investisseurs l'ont compris, ils ont comblé leur retard dans la main mise sur les surfaces bon marché pour y créer des "lotissements de résidences touristiques", des "villages de vacances", des "co-propriétés de loisir", des "multipropriétés"...
Le tout, toujours sous l'égide du tourisme ou du loisir pour échapper aux contraintes aménagistes* et environnementales.
Ce sont le ministre de l'aménagement, de l'équipement du territoire et le ministre de l'environnement et du développement durable qui échappent à l'obligation d'exiger le respect des normes de santé et de sécurité publiques selon les programmes adoptés pour Grenelle II de l'environnement. C'est une immense plage de largesse qu'ils se réservent en faveur des professionnels du tourisme et du loisir sans risquer de se trouver en défaut par rapport aux obligations que dit l'arsenal législatif à propos des parcs de résidences principales.
Oui, il y a une volonté de favoriser ces professionnels, une volonté de les enrichir. leur électorat pèse en nombre et en soutien médiatique au travers de leurs bulletins professionnels, au travers de la presse écrite et audio-visuelle, au travers des manifestations nationales et internationales comme les salons annuels, par exemple. Sans oublier qu'ils se font entendre pour être subventionnés lorsqu'il y a crise économique ou mauvaises saisons.
J'apprends par exemple que le Conseil Régional avait accordé plus d'un milliard d'euros pour soutenir et promouvoir la filière Hôtellerie de Plein Air dans les deux Savoies en 2009.
"Fiscalité fonde le droit élémentaire". Du moins, cela devrait l'être.
Oui, il faut se battre pour faire changer la mentalité des ministres, la mentalité crypto-bougeoise de la classe moyenne. Il faut que les normes d'esthétique, de sécurité, de santé et d'environnement soient applicables pour et par tous. Qu'on soit individu, collectif ou professionnel, on devrait pouvoir bénéficier des mêmes effets d'une loi ou d'un règlement. tant qu'on s'y conforme, on devrait obtenir, sans autre forme de procès, les mêmes autorisations et pouvoir bénéficier des mêmes équipements et des mêmes installations avec les mêmes droits et les mêmes obligations.