Succession: un des co-héritiers peut-il blo..
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condorcet
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jeudi 11 février 2010
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21 juin 2023
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20 mars 2010 à 11:39
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Comment faire pour néanmoins vendre ??
Votre soeur et vous-même faites-lui une proposition d'achat de vos droits en nue-propriété pour un montant déterminé.
S'il accepte, votre mère ses droits en usufruit.
Ainsi ce frère n'aura plus l'impression que vous "forcez" votre mère à la vente pour la placer dans une maison de retraite.Ce placement, s'il doit se faire, se réalisera sans contrainte de votre part.
Votre soeur et vous-même faites-lui une proposition d'achat de vos droits en nue-propriété pour un montant déterminé.
S'il accepte, votre mère ses droits en usufruit.
Ainsi ce frère n'aura plus l'impression que vous "forcez" votre mère à la vente pour la placer dans une maison de retraite.Ce placement, s'il doit se faire, se réalisera sans contrainte de votre part.
condorcet
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20 mars 2010 à 14:45
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1) la proposition d'achat qu'on pourrait faire à notre frère peut-elle-se faire sur l'estimation du notaire, faite lors de la succession ?
Si cette valeur est conforme à la réalité et qu'elle vous convienne, rien de s'oppose à ce que vous la reteniez pour base de transaction.
Il vous appartient, ainsi qu'à votre soeur d'en décider.
et s'il refusait cette proposition d'achat ? le bien est-il alors impossible à mettre en vente, parce qu'il faudrait l'unanimité des héritiers ?
Il n'est pas dans l'obligation de vouloir acquérir vos parts.
Mais pour en sortir de cette indivision entre les nus propriétaires, il vous faudrait en passer par la case "Justice".
C'est long, coûteux, et il n'est pas certain qu'une juridiction vous l'accorde tant que votre mère est en vie afin qu'elle soit protégée et puisse vivre sous son toit, même de façon épsodique, jusqu'à la fin de son existence.
Si cette valeur est conforme à la réalité et qu'elle vous convienne, rien de s'oppose à ce que vous la reteniez pour base de transaction.
Il vous appartient, ainsi qu'à votre soeur d'en décider.
et s'il refusait cette proposition d'achat ? le bien est-il alors impossible à mettre en vente, parce qu'il faudrait l'unanimité des héritiers ?
Il n'est pas dans l'obligation de vouloir acquérir vos parts.
Mais pour en sortir de cette indivision entre les nus propriétaires, il vous faudrait en passer par la case "Justice".
C'est long, coûteux, et il n'est pas certain qu'une juridiction vous l'accorde tant que votre mère est en vie afin qu'elle soit protégée et puisse vivre sous son toit, même de façon épsodique, jusqu'à la fin de son existence.
merci encore pour ces infos.
mais je crois que nous pouvons avancer encore;
en fait, mon frère vivait avec nos parents dans la maison familiale, sous le même toit, à titre gracieux, sans qu'il n'ait jamais été question de lui faire payer quoi que ce soit.
Situation qui a durée plus d'un an après le décès de notre père, tout en se dégradant fortement avec le temps au niveau des relations entre personnes, à tel point que ma mère a préféré quitter la maison (par peur, menaces violentes du fils envers sa mère) pour aller temporairement vivre chez sa fille (ma soeur), en signifiant oralement aux 3 héritiers son intention irrémédiable et définitive de ne plus retourner dans cette maison et son souhait de la vendre pour aller vivre en maison de retraite; à ce jour, seul le frère qui est dans la maison, refuse d'envisager cette nouvelle donne de voir la maison mise en vente.
Sachant fort bien que mon frère n'a pas les moyens de nous racheter nos parts, se dirige-t-on obligatoirement vers une solution "tribunal" ?
La nouvelle loi de 2009 relative aux 2/3 des héritiers peut-elle être envisagée comme possible dans ce cas de figure ?
merci beaucoup
mais je crois que nous pouvons avancer encore;
en fait, mon frère vivait avec nos parents dans la maison familiale, sous le même toit, à titre gracieux, sans qu'il n'ait jamais été question de lui faire payer quoi que ce soit.
Situation qui a durée plus d'un an après le décès de notre père, tout en se dégradant fortement avec le temps au niveau des relations entre personnes, à tel point que ma mère a préféré quitter la maison (par peur, menaces violentes du fils envers sa mère) pour aller temporairement vivre chez sa fille (ma soeur), en signifiant oralement aux 3 héritiers son intention irrémédiable et définitive de ne plus retourner dans cette maison et son souhait de la vendre pour aller vivre en maison de retraite; à ce jour, seul le frère qui est dans la maison, refuse d'envisager cette nouvelle donne de voir la maison mise en vente.
Sachant fort bien que mon frère n'a pas les moyens de nous racheter nos parts, se dirige-t-on obligatoirement vers une solution "tribunal" ?
La nouvelle loi de 2009 relative aux 2/3 des héritiers peut-elle être envisagée comme possible dans ce cas de figure ?
merci beaucoup
condorcet
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20 mars 2010 à 16:05
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La nouvelle loi de 2009 relative aux 2/3 des héritiers peut-elle être envisagée comme possible dans ce cas de figure ?
Vous ne pourrez pas passer en force si ce frère persiste.
Cette situation doit être soumis à l'appréciation d'un tribunal afin de parvenir à une vente.
Vous ne pourrez pas passer en force si ce frère persiste.
Cette situation doit être soumis à l'appréciation d'un tribunal afin de parvenir à une vente.
Bonjour,
Je constate que votre frère à tout intérêt à bloquer la situation puisqu'il jouit de la maison à titre gratuit.
Je suggererais de modifier l'angle d'attaque pour faire bouger les choses:
- Votre mère a la droit en tant qu'usfruitière de donner le bien à bail d'habitation pour financer par ex sa maison de retraite. Dans ce cas il devra vider les lieux et n'a pas son mot à dire car cette décision ne revient pas aux nu propriétaires.
- Sinon, vous pourriez à minima lui demander une indemnité d'occupation en tant qu'indivisaires.
Je ne peux pas vous dire comment cela peut s'articuler sur le plan pratique mais cette modification d'angle d'attaque pourrait le pousser à envisager les choses différemment et le convaincre de vous céder ses parts.
Bon courage
Je constate que votre frère à tout intérêt à bloquer la situation puisqu'il jouit de la maison à titre gratuit.
Je suggererais de modifier l'angle d'attaque pour faire bouger les choses:
- Votre mère a la droit en tant qu'usfruitière de donner le bien à bail d'habitation pour financer par ex sa maison de retraite. Dans ce cas il devra vider les lieux et n'a pas son mot à dire car cette décision ne revient pas aux nu propriétaires.
- Sinon, vous pourriez à minima lui demander une indemnité d'occupation en tant qu'indivisaires.
Je ne peux pas vous dire comment cela peut s'articuler sur le plan pratique mais cette modification d'angle d'attaque pourrait le pousser à envisager les choses différemment et le convaincre de vous céder ses parts.
Bon courage
20 mars 2010 à 12:20
merci beaucoup pour votre réponse
j'ai néanmoins d'autres précisions à vous demander
1) la proposition d'achat qu'on pourrait faire à notre frère peut-elle-se faire sur l'estimation du notaire, faite lors de la succession ?
2) et s'il refusait cette proposition d'achat ? le bien est-il alors impossible à mettre en vente, parce qu'il faudrait l'unanimité des héritiers ?
merci d'avance