Sommation interpellative et cconvocation

tita210877 - 7 janv. 2010 à 12:37
 Gerard - 7 janv. 2010 à 13:24
Bonjour,

Voilà j'ai reçu le 1er décembre dernier un clerc d'huissier me remettant une convocation au tribunal de grande instance pour une dette faite au crédit agricole. Le 4 décembre je reçois un huissier (même cabinet) à la maison pour me signifier une sommation interpellative pour la même dette.
Je m'étonnes de l'ordre des choses. N'aurai-je pas du recevoir la sommation avant la convocation ?
Si mes doutes sont fondés, puis-je m'en servir au tribunal ?
De plus on m'a dit que le juge avait pouvoir de stopper les intérêts (article 1153 du code civil ?) est-ce vrai ?
Je vous remerci par avance de votre réponse.
Laetitia

1 réponse

Il s'agit de deux actes indépendants dont la finalité n'est pas la même.
En ce qui concerne les intérêts il ne faut certainement pas confondre les intérêts normalement dus et de retard contractuels avec des intérêts calculés au taux légal visés par l’article 1153 du code civil.
« Dans les obligations qui se bornent au paiement d'une certaine somme, les dommages-intérêts résultant du retard dans l'exécution ne consistent jamais que dans la condamnation aux intérêts au taux légal, sauf les règles particulières au commerce et au cautionnement.
Ces dommages et intérêts sont dus sans que le créancier soit tenu de justifier d'aucune perte.
Ils ne sont dus que du jour de la sommation de payer, ou d'un autre acte équivalent telle une lettre missive s'il en ressort une interpellation suffisante, excepté dans le cas où la loi les fait courir de plein droit.
Le créancier auquel son débiteur en retard a causé, par sa mauvaise foi, un préjudice indépendant de ce retard, peut obtenir des dommages et intérêts distincts des intérêts moratoires de la créance. »
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