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3 réponses
soleilen73
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9 nov. 2009 à 12:03
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Bonjour, vous allez perdre vos droits.
Besoin de réponse , SVP!
soleilen73
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9 nov. 2009 à 16:08
9 nov. 2009 à 16:08
re...votre nouvelle demande de location à moins de 50km vous enlève ce droit, inutile d'aller en Cassation !
lucas.p78
>
soleilen73
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3 septembre 2011
9 nov. 2009 à 17:00
9 nov. 2009 à 17:00
ha d'accord ! Je trouve ça dégeulasse de me prendre trois mois de loyer alors que je suis effectivement muté (les suptilité de la loi!...). Je vais les appeler pour leur demander de fixer l'état des lieux de sortie et on vera, avec un peu de chance ils auront peu être trouvé un locataire.
Merci encore pour votre réponse. Encore une petite chose, je vais donc devoir refaire une lettre recommandée avec AR pour le préavis de trois mois ?
Merci encore pour votre réponse. Encore une petite chose, je vais donc devoir refaire une lettre recommandée avec AR pour le préavis de trois mois ?
Désolé d'arriver un peu tard mais je tenais à rétablir une bonne lecture de l'arrêt ci-dessus. j'ai trouvé ceci dans les actualités net-iris du 3 novembre 2003
lien :
https://www.net-iris.fr/veille-juridique/jurisprudence/8160/le-lieu-de-la-nouvelle-residence-est-sans-rapport-avec-le-motif-de-la-mutation-invoquee-pour-justifier-un-delai-de-preavis-plus-court.php
Le lieu de la nouvelle résidence est sans rapport avec le motif de la mutation invoquée pour justifier d'un délai de préavis plus court
Commentaire de jurisprudence :
Décision de la Cour de cassation, Chambre civile, rendue le 22/10/2003, cassation.
Le locataire qui souhaite rompre le bail d'habitation peut invoquer sa mutation, ou celle de son conjoint, pour bénéficier du délai de préavis d'un mois, contre trois mois normalement, même s'il ne déménage pas dans une autre ville, a estimé la Cour de cassation dans un arrêt rendu le 22 octobre 2003.
Selon la loi, le locataire qui souhaite rompre son bail d'habitation doit signifier par lettre recommandée avec accusé de réception à son propriétaire cette rupture. Dans ce cas, le délai de préavis applicable au congé est par principe de 3 mois, mais il peut être ramené à 1 mois en cas de mutation, de perte d'emploi ou de nouvel emploi consécutif à une perte d'emploi.
Dans cette affaire, les époux-locataires d'un logement ont donné congé aux bailleurs avec un délai de préavis réduit à un mois en raison de la mutation professionnelle de l'un d'eux. Le nouveau domicile des époux se trouvant situé dans la même ville que l'ancien appartement loué, à peine à quelques pâtés de maison, les bailleurs estiment qu'ils ont abusivement profité de la mutation de l'un d'eux, sans intention de quitter la ville, pour se défaire à moindre coût d'une location qui ne leur convenait plus. En conséquence, ils refusent de leur restituer leur dépôt de garantie. Les locataires les assignent afin de récupérer leurs fonds et demandent des dommages-intérêts.
Le juge du fond les déboute car selon eux la mutation, invoquée pour réduire le délai normal de préavis, nécessite un changement de domicile dans une autre ville. L'arrêt est cassé par la Cour de cassation au motif que la loi n'exige pas que la mutation implique un changement de domicile pour un lieu plus éloigné. En conséquence, le locataire peut invoquer sa mutation, ou celle de son conjoint, pour bénéficier du délai de préavis d'un mois seulement, même s'il ne déménage pas dans une autre ville.
lien :
https://www.net-iris.fr/veille-juridique/jurisprudence/8160/le-lieu-de-la-nouvelle-residence-est-sans-rapport-avec-le-motif-de-la-mutation-invoquee-pour-justifier-un-delai-de-preavis-plus-court.php
Le lieu de la nouvelle résidence est sans rapport avec le motif de la mutation invoquée pour justifier d'un délai de préavis plus court
Commentaire de jurisprudence :
Décision de la Cour de cassation, Chambre civile, rendue le 22/10/2003, cassation.
Le locataire qui souhaite rompre le bail d'habitation peut invoquer sa mutation, ou celle de son conjoint, pour bénéficier du délai de préavis d'un mois, contre trois mois normalement, même s'il ne déménage pas dans une autre ville, a estimé la Cour de cassation dans un arrêt rendu le 22 octobre 2003.
Selon la loi, le locataire qui souhaite rompre son bail d'habitation doit signifier par lettre recommandée avec accusé de réception à son propriétaire cette rupture. Dans ce cas, le délai de préavis applicable au congé est par principe de 3 mois, mais il peut être ramené à 1 mois en cas de mutation, de perte d'emploi ou de nouvel emploi consécutif à une perte d'emploi.
Dans cette affaire, les époux-locataires d'un logement ont donné congé aux bailleurs avec un délai de préavis réduit à un mois en raison de la mutation professionnelle de l'un d'eux. Le nouveau domicile des époux se trouvant situé dans la même ville que l'ancien appartement loué, à peine à quelques pâtés de maison, les bailleurs estiment qu'ils ont abusivement profité de la mutation de l'un d'eux, sans intention de quitter la ville, pour se défaire à moindre coût d'une location qui ne leur convenait plus. En conséquence, ils refusent de leur restituer leur dépôt de garantie. Les locataires les assignent afin de récupérer leurs fonds et demandent des dommages-intérêts.
Le juge du fond les déboute car selon eux la mutation, invoquée pour réduire le délai normal de préavis, nécessite un changement de domicile dans une autre ville. L'arrêt est cassé par la Cour de cassation au motif que la loi n'exige pas que la mutation implique un changement de domicile pour un lieu plus éloigné. En conséquence, le locataire peut invoquer sa mutation, ou celle de son conjoint, pour bénéficier du délai de préavis d'un mois seulement, même s'il ne déménage pas dans une autre ville.
9 nov. 2009 à 13:47
j'ai trouvé cette jurisprudence faite elle encore fois :
Citation :
--------------------------------------------------------------------------------
Cour de Cassation
Chambre civile 3
Audience publique du 22 octobre 2003 Cassation.
N° de pourvoi : 02-15627
Publié au bulletin
Président : M. Weber.
Rapporteur : Mme Monge.
Avocat général : M. Cédras.
Avocat : Me Blanc.
REPUBLIQUE FRANCAISE
AU NOM DU PEUPLE FRANCAIS
AU NOM DU PEUPLE FRANCAIS
LA COUR DE CASSATION, TROISIEME CHAMBRE CIVILE, a rendu l'arrêt suivant :
Sur le moyen unique :
Vu l'article 15-1 de la loi du 6 juillet 1989 ;
Attendu que le délai de préavis applicable au congé est de trois mois lorsqu'il émane du locataire ; que toutefois, en cas de mutation, de perte d'emploi ou de nouvel emploi consécutif à une perte d'emploi, le locataire peut donner congé au bailleur avec un délai de préavis d'un mois ;
Attendu, selon le jugement attaqué (tribunal d'instance de Saint-Germain-en-Laye, 7 mars 2002) rendu en dernier ressort, que M. et Mme X..., locataires d'un logement donné à bail par M. et Mme Y..., ont donné congé avec un délai de préavis réduit à un mois en raison de la mutation professionnelle de M. X... ; qu'ils ont assigné leurs bailleurs en paiement du dépôt de garantie et de dommages-intérêts ;
Attendu que pour rejeter leur demande, le jugement retient que M. X... avait produit pour donner congé une attestation datée du 3 mai de 2001 de mutation pour le Gard à compter du 1er mai 2001, qu'il avait également fourni une attestation datée du 12 novembre 2001 indiquant qu'il avait été muté au Havre "rétroactivement" le 2 mai 2001, que le domicile actuel des époux X... se trouvait situé dans la même ville que l'appartement loué par les époux Y..., à peine à quelques pâtés de maison et que les preneurs avaient ainsi abusivement profité d'une mutation de l'un d'eux sans intention de quitter la ville mais uniquement pour se défaire, à moindre coût, d'une location qui ne leur convenait pas ;
Qu'en statuant ainsi, le tribunal d'instance, qui a ajouté à la loi une condition qu'elle ne comporte pas en exigeant que la mutation nécessite un changement de domicile dans une autre ville, a violé le texte susvisé ;
PAR CES MOTIFS :
CASSE ET ANNULE, dans toutes ses dispositions, le jugement rendu le 7 mars 2002, entre les parties, par le tribunal d'instance de Saint-Germain-en-Laye ; remet, en conséquence, la cause et les parties dans l'état où elles se trouvaient avant ledit jugement et, pour être fait droit, les renvoie devant le tribunal d'instance de Versailles ;
Condamne M. et Mme Y... aux dépens ;
Vu l'article 700 du noueau Code de procédure civile, condamne M. et Mme Y... à payer à M. et Mme X... la somme de 1 900 euros ;
Dit que sur les diligences du procureur général près la Cour de Cassation, le présent arrêt sera transmis pour être transcrit en marge ou à la suite du jugement cassé ;
Ainsi fait et jugé par la Cour de Cassation, Troisième chambre civile, et prononcé par le président en son audience publique du vingt-deux octobre deux mille trois.
--------------------------------------------------------------------------------
Publication : Bulletin 2003 III N° 179 p. 158
Décision attaquée : Tribunal d'instance de Saint-Germain-en-Laye, 2002-03-07
Titrages et résumés BAIL A LOYER (loi du 6 juillet 1989) - Congé - Validité - Conditions - Préavis - Délai - Dérogation en cas de mutation ou de perte d'emploi - Domaine d'application.
En cas de mutation, le locataire peut donner congé au bailleur avec un délai de préavis réduit à un mois. Viole l'article 15-1 de la loi du 6 juillet 1989, en ajoutant à la loi une condition qu'elle ne comporte pas, le tribunal d'instance qui exige que la mutation nécessite un changement de domicile dans une autre ville.