Humidité et mérule

Bonjour,

Mon fils de 25 ans vient de signer un compromis de vente pour l'achat d'une maison ancienne (dans l'Orne), mais n'a pas encore signé l'acte notarié.

Dans son compromis, il est stipulé qu'il ne pourra se retourner contre le constructeur (le vendeur) en cas d'attaque de mérule ou termite. L'agent immobilier a pris la peine de souligner qu'il pensait qu'il n'était pas nécessaire de faire de diagnostic puisque le département n'était pas déclaré comme zones à risques, mais que si nous le souhaitions, nous pouvions le faire à nos frais. Sur le moment, nous nous sommes reposés sur l'avis de celui-ci qui semblait très sûr de lui.

Nous avons un petit souci à se sujet là. Cette maison servait de maison secondaire pour le propriétaire, qui restaurait celle-ci les week-ends, mais qui est restée fermée ces 3 dernières années (pas de chauffage, pas de lumière mais des rentrées d'eau en toit).

Sous prétexte d'un problème d'argent, il a décidé de la vendre, donc à mon fils.

Nous avons été avertis au moment de l'achat par l'agent immobilier et il ne pouvait s'en cacher (tâches d'humidité en mur et plancher), qu'il y avait un problème d'entrée d'eau au niveau du toit, d'ailleurs, celui-ci nous a présenté un devis de réparation, mais également nous a communiqué oralement un prix de remplacement des fenêtres lucarnes mal posées. Nous nous sommes servis du coût de ces travaux à venir pour faire baisser le prix d'achat et établir le prêt bancaire.

Bien entendu, dès qu'il sera propriétaire, notre fils effectuera les travaux de reprise du toit, et changera les fenêtres lucarne ; la façade n'étant pas très belle non plus (mélange de pierres mal jointoyés, briques et agglos), il est évident que d'ici 1 an, il demandera à un professionnel de faire un enduit, pour éviter les rentrées d'eau dans les murs. Nos questions sont les suivantes :

- on peut dire qu'une fois le toit réparé et les fenêtres changées et conformes, bien sûr la maison sera à l'abri de l'humidité, mais l'humidité qui a pénétré depuis 2/3 ans ne risque-t-elle pas, avec l'arrivée de l'automne/hiver (donc maison chauffée), de se transformer en mérule ? Quel conseil pouvez-vous nous donner ?

- la mérule se développe à partir de quel taux d'humidité relevé ?

- que peut-on faire avant la signature notariale, diagnostic de mérule même s'il n'y a pas actuellement d'odeur de champignons, recherche parasitaire, expertise relative à l'humidité ?

Nous pensons qu'actuellement la mérule n'est pas présente ou pas encore développée. Notre souci est de savoir, si après achat, réparation du toit, fenêtre changée et chauffage cet hiver, la mérule par malchance était dormante et se développait par la suite d'une humidité non réglée pendant des années, quel recours aurions-nous, sachant que de notre côté nous aurons mis tout en oeuvre pour réparer ces erreurs.

- que nous conseillez vous pour évacuer l'humidité qui a pénétré depuis ces dernières années ?

- quel enduit extérieur nous conseillez vous de mettre pour que la maison respire.

Inutile de vous préciser que je souhaiterais une réponse rapide sachant que mon fils vient de signer son offre de prêt et que nous devons prendre rendez-vous auprès du notaire.

Je vous prie de bien vouloir m'excuser pour cette exigence et vous remercie d'avance pour votre rapidité de réponse.

Je reste bien sûre à votre disposition pour tout renseignement complémentaire.

Cordialement.

C. MOISAN