Partage à l'amiable
mil12
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17 janv. 2009 à 15:52
luna10 Messages postés 1295 Date d'inscription mardi 16 décembre 2008 Statut Membre Dernière intervention 2 octobre 2010 - 22 janv. 2009 à 23:32
luna10 Messages postés 1295 Date d'inscription mardi 16 décembre 2008 Statut Membre Dernière intervention 2 octobre 2010 - 22 janv. 2009 à 23:32
A voir également:
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luna10
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17 janv. 2009 à 17:08
17 janv. 2009 à 17:08
Bonjour,
L'égalité des lots est une règle fondamentale que l'on ne peut déroger par principe. Et à défaut d'égalité, il sera possible d'introduire une action en rescision pour lésion ou en compément de part (selon les cas).
Il est possible (si la jurisprudence reste constante) néanmoins de renoncer à cette action par des actes postérieurs manifestant sans équivoque la volonté des héritiers lésés d'y renoncer.
Lors du partage amiable que vous voulez faire, le refus du notaire me parait justifier au regard des règles citées ci-dessus. (d'ailleurs, j'aurais fais pareil).
Dans votre cas, puisqu'apparemment votre oncle n'a pas eu d'enfants et ne laisse ni conjoint survivant, ni parents, vous devez faire un partage par souche, càd que tous les biens recueillis dans la succession de votre oncle doivent être répartis à chacune de ses soeurs (en comptant celles prédécédées), soit 1/4 chacune.
En suite dans chaque souche, il y aura à procéder à un nouveau partage des biens, par souche ou par tête.
Par exemple, si votre mère prédécédée a laissé 3 enfants, tous en vie, il y aura un partage par tête des biens recueillis, soit 1/4 / 3 = 1/12 à chaque enfant.
De surcroit, pour le partage amiable, il faudra obtenir l'autorisation du juge des tutelles ou du conseil de famille s'il a été constitué, puisqu'il y a un majeur placé sous un régime de tutelles.
Enfin, vous précisez que le partage de vos grands-parents n'a pas été effectué, il est alors nécessaire d'effectuer d'abord ce partage, et ensuite celui de votre oncle afin d'éviter d'éventuelles erreurs (ou tenir compte des droits de chacun dans la première succession pour procéder au partage global définitif).
Cordialement
L'égalité des lots est une règle fondamentale que l'on ne peut déroger par principe. Et à défaut d'égalité, il sera possible d'introduire une action en rescision pour lésion ou en compément de part (selon les cas).
Il est possible (si la jurisprudence reste constante) néanmoins de renoncer à cette action par des actes postérieurs manifestant sans équivoque la volonté des héritiers lésés d'y renoncer.
Lors du partage amiable que vous voulez faire, le refus du notaire me parait justifier au regard des règles citées ci-dessus. (d'ailleurs, j'aurais fais pareil).
Dans votre cas, puisqu'apparemment votre oncle n'a pas eu d'enfants et ne laisse ni conjoint survivant, ni parents, vous devez faire un partage par souche, càd que tous les biens recueillis dans la succession de votre oncle doivent être répartis à chacune de ses soeurs (en comptant celles prédécédées), soit 1/4 chacune.
En suite dans chaque souche, il y aura à procéder à un nouveau partage des biens, par souche ou par tête.
Par exemple, si votre mère prédécédée a laissé 3 enfants, tous en vie, il y aura un partage par tête des biens recueillis, soit 1/4 / 3 = 1/12 à chaque enfant.
De surcroit, pour le partage amiable, il faudra obtenir l'autorisation du juge des tutelles ou du conseil de famille s'il a été constitué, puisqu'il y a un majeur placé sous un régime de tutelles.
Enfin, vous précisez que le partage de vos grands-parents n'a pas été effectué, il est alors nécessaire d'effectuer d'abord ce partage, et ensuite celui de votre oncle afin d'éviter d'éventuelles erreurs (ou tenir compte des droits de chacun dans la première succession pour procéder au partage global définitif).
Cordialement
17 janv. 2009 à 23:37
Je comprends bien les règles d'un partage "normal" ou administratif qui doit respecter des règles de calcul bien précises. Mais un partage "a l'amiable" ne peut-il pas s'affranchir de ces règles et proposer une répartition des biens à partager différentes et acceptées par tous les indivis?
La volonté expresse des indivis ne peut-elle pas trouver un moyen légal de s'exprimer?
Merci de me donner une solution....
20 janv. 2009 à 01:06
Même à l'amiable, la règle qui est d'ordre public veut que le partage se fasse selon les droits de chacun dans l'indivision. Si vous devez passer devant un notaire pour effectuer le partage, et qu'il refuse, vous n'avez pas le choix. A moins de changer de notaire et d'en trouver un qui acceptera de procéder au partage ainsi, ce n'est pas impossible.
Maintenant si vous parvenez à effectuer ce partage sans passer devant notaire ou avec l'assistance d'un autre notaire, et que l'un des indivisaires, s'estimant lésé (du plus du quart), décide de vous attaquer pour récupérer sa part dans l'année qui suit, par exemple. C'est à vos risques et périls. Il aura tout à fait le droit, même s'il a signé la convention de partage, d'agir de la sorte.
Cordialement
20 janv. 2009 à 23:35
Merci de ces précisions....
J'ai trouvé sur un autre site que dans le cas d'un partage à l'amiable ..."les parties sont libres quant au contenu et aux modalités de partage....elles peuvent fixer comme elles veulent la composition de chaque lot ..."
Tout çà n'est pas très clair pour le néophyte que je suis.....
Je dois rencontrer le notaire demain....
Encore Merci
22 janv. 2009 à 23:32
Vous pouvez librement composer vos lots avec les biens que vous voulez, mais lorsque les lots n'ont pas la même valeur, ils se compensent en versant une soulte.
Le contenu, les formes et les modalités de partage : tirage au sort, attribution préférentielle, choix des indivisaires pour choisir son bien, partage rédigé à l'écrit ou verbal, partiel partiel ou partage total... etc...
En tout état de cause, un partage inégalitaire n'est pas impossible, mais il pourra très bien être remis en cause par la suite, sauf renonciation dépourvue d'équivoque et ultérieure des indivisaires
Cordialement