Désaveu ou annulation paternité

Résolu
m'selle didi - 28 oct. 2008 à 11:57
 Plume - 9 juin 2010 à 01:55
Bonjour,

J'ai 31 ans. Mes parents ont divorcé quand j'avais 4 ans.
Je n'ai plus eu de nouvelles de mon père avant mes 14 ans. C'était et c'est toujours un inconnu.
Il n'a jamais versé de pension alimentaire, n'a participé en rien à mon éducation. Bref il a totalement été absent.
Il a refait sa vie deux fois et a refait des enfants.
Le problème qui se pose est que je suis la seule enfant légitime et solvable qu'il est. Je ne souhaite pas payer pour lui si un jour il a des problèmes (santé ou autre). j'ai appris il y a peu qu'il vit dans une caravane, il n'a pas un sous.

Je souhaiterais savoir comment faire pour me protéger et qu'il ne puisse pas se tourner vers moi s'il contracte des dettes...

Y a t-il un moyen de désavouer sa paternité ou autre?Moi cela me permettrais enfin devant la loi de reconnaitre qu'il n'a jamais été un père juste un donneur de gamette...

Merci beaucoup de vos réponses.
A voir également:

5 réponses

tarasouris Messages postés 4141 Date d'inscription lundi 4 août 2008 Statut Contributeur Dernière intervention 21 janvier 2011 1 077
28 oct. 2008 à 12:36
Bonjour ,

S'il existe bien une procédure pour un père de "désavouer" sa paternité selon les circonstances, l'inverse n'existe pas .

Toutefois, afin de vous préserver, rassemblez d'ores et déjà tous les éléments possibles, copies des jugements, des tentatives de récupérer les pensions alimentaires dues, plaintes en abandon de famille etc ... par votre maman, par ex.
Ceci afin de vous "défendre", l'attaque n'étant pas possible, en cas de réclamation pour ou par votre père .

N'ayant pas lui-même satisfait à son obligation alimentaire, il sera considéré comme vous ayant abandonné, et vous seriez alors libéré de toute obligation inverse .

-------------------------------------------------------------------------------------
                               .... 3 zygomatiques suffisent pour sourire ....
                             §  même au plus bas, on devrait bien y arriver §
4