Compromis

nanne - 15 sept. 2008 à 22:28
 Chevalier d'éon - 16 sept. 2008 à 03:01
Bonjour,
nous avons signe un compromis de vente chez un notaire pôur un terrain avec une societé de batiment (X) le 23 février 2004. la vente est prevue le 15 septembre 2004.
entre temps la mairie fait préemption sur le bien en avril 2004 préemption que nous n'avons pu refusée la vente est prevue le 5 juillet 2004.
La société (X) lance une procedure judiciaire contre la mairie en mai.2004
personne de la mairie ne se présente pour la signature de la vente le 5 juillet 2004.
pas beaucoup d'infos; la mairie ne veut pas signer tant qu'il n'y a aps de décision de la procédure en cours.

En juillet 2005 nous retirons notre procuration pour vente aupres du notaire.

décision de justice en faveur le la sociéte (X).en décembre 2006 .

question: le compromis signé en 2004 est il toujours valable ? apres tout ce temps apres notre annulation de procuration .
et dans quelles conditions ayant subis une procédure qui ne nous concernait pas.
merci de donner vottre avis

1 réponse

Chevalier d'éon
16 sept. 2008 à 03:01
Bonsoir,

Un exemple typique des dangers de la préemption, pour la commune......

Normalement, votre compromis a été conclu sous la condition suspensive de la non exercice du droit de préemption, il y a une préemption loupée....., d'après votre question, le "combat judiciaire" concerne la commune et la société venderesse, votre responsabilité, ne peut en aucune manière être engagée, il s'agit d'un fait extérieur, pour une spectateur à l'évènement.

Juridiquement, la commune a commis une faute, déjà en ne prévoyant pas à son budget, le prix et les frais de cette acqustion, avec l'exercice irréfléchie de son droit de préemption, le préjudie pour le vendeur est certain.

A mon avis, vous pouvez aussi réclamer des dommages-intérêts à la commune, (compromis - frais de notaire - frais de dossier à la banque déplacements - etc....); néanmoins, cela est beaucoup plus délicat par rapport au vendeur, et il faudra engager une procédure, intervenir par avocat interposé, c'est à dire, d'abord engager des frais dans l'espoir de récupérer un peu d'argent,

Moralité de votre histoire, pour l'administration, la commune, c'est toujours la Loi du plus fort...... la lutte du pot de terre contre le pot de fer.

Cordialement,
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