Volets dangereux et proprietaire
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bearn91
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13 sept. 2008 à 19:37
DOUDOUVERO - 16 sept. 2008 à 23:53
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bearn91
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13 sept. 2008 à 20:06
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Même dans une co-propriété ?
bearn91
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13 sept. 2008 à 20:10
13 sept. 2008 à 20:10
Je m'en occupe dès lundi matin.
avez vous saisi le syndic en éffet ,celui ci en cas d'urgence peut faire proceder de sa propre initiative a l'execution de tous travaux nécessaires a la sauvegarde et la sécurité de l'immeuble , apres avoir pris l'avis du conseil syndical et le cas échéant fait procédé a un constat d'huissier délivré au propriétaire par courrier RAR
bearn91
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13 sept. 2008 à 20:13
13 sept. 2008 à 20:13
oui le syndic a envoyé plusieurs courrier mais aucune réaction de la propriétaire. Si nous engageons les travaux pour enlever les fameux volets nous lui envoyons la facture ?
Vous n’avez pas trouvé la réponse que vous recherchez ?
Posez votre question
vous dites : Malgré les courriers envoyés par le Président du conseil syndical , c'est pas le syndic , il n'a pas les memes pouvoirs
DOUDOUVERO
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28 septembre 2008
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13 sept. 2008 à 20:22
13 sept. 2008 à 20:22
En France, on n'a pas le droit de se faire justice soi-même. Donc, on ne peut pas changer les volets d'un tiers pour qu'ils ne nuisent pas à la sécurité ou à la tranquillité des voisins ou des tiers et envoyer la facture au propriétaire. SAUF à le faire GRATUITEMENT.
AVANT les TRIBUNAUX, il y a Monsieur le MAIRE, civilement responsable de ses citoyens, et la gendarmerie.
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bearn91
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17 septembre 2008
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13 sept. 2008 à 20:19
13 sept. 2008 à 20:19
le président du conseil syndical est également le syndic
non bearn 91,on ne peut pas etre juge et partie le conseil syndical est un groupe de co-pro ( vivant généralement dans l'immeuble ) qui est chargé de veiller a la gestion du syndic le president ne peut pas etre le syndic.
pour doudouvero , merci de lire on ne te parle pas de faire justice sois meme on parle de prérogative c'est dans les pouvoirs du syndic a lui de faire son boulot pour autant qu'il y en ait un !!!
pour doudouvero , merci de lire on ne te parle pas de faire justice sois meme on parle de prérogative c'est dans les pouvoirs du syndic a lui de faire son boulot pour autant qu'il y en ait un !!!
DOUDOUVERO
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28 septembre 2008
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14 sept. 2008 à 12:42
14 sept. 2008 à 12:42
Désolée de te contredire, cette fois, dans ce dossier. J'ai pris mes renseignements tout frais de ce matin (auprès de mon Maire qui est aussi mon meilleur ami) : c'est du ressort de Monsieur le Maire en urgence car tous les efforts nécessaires se révèlent vains et inutiles (copropriétaires, Syndic, Conseil syndical ... et j'en passe) et, surtout, qu'il y a URGENCE à préserver la sécurité des usagers (même dans le cas d'une copropriété). et au besoin, c'est Monsieur le MAIRE qui demander à la FORCE PUBLIQUE (donc à la Gendarmerie) de s'activer en conséquence.
Tu vois, les mamies savent des choses.
Amitiés.
Tu vois, les mamies savent des choses.
Amitiés.
re bjr , je répète qu'on parle de prérogative , je suis syndic je gère se genre de problèmes souvent et pour un problème aussi futile qu'un volet on appele jamais le maire ! c'est du domaine du syndic apres concertation avec le president du conseil syndical "on ne fait pas justice sois meme" on regle un problème dans l'urgence .
hier en fin d'AM je suis intervenu dans un immeuble ascenceur bloqué avec aux 2eme étages portes ouvertes donc danger immédiat je n'ai pas fait intervenir le maire ... et le problème est reglé
dans le cas de bearn 91 je cite : le président du conseil syndical est également le syndic , c'est impossible il faut déjà commencer par le début ,qui fait quoi ? moi dans "ce cas" je mandate une entreprise avec l'accord du president du conseil syndical , si les ccourriers ont été fait RAR , je fais venir un huissier , un constat, et je fais enlever le volet, mais je ne procède pas a la réparation je traite le problème dans l'urgence . si on veut aller par la on peut aussi tel aux pompiers a la police ou la gendarmerie .... aux maires le plus simple c'est le premier acteur le syndic ,bises mamie
hier en fin d'AM je suis intervenu dans un immeuble ascenceur bloqué avec aux 2eme étages portes ouvertes donc danger immédiat je n'ai pas fait intervenir le maire ... et le problème est reglé
dans le cas de bearn 91 je cite : le président du conseil syndical est également le syndic , c'est impossible il faut déjà commencer par le début ,qui fait quoi ? moi dans "ce cas" je mandate une entreprise avec l'accord du president du conseil syndical , si les ccourriers ont été fait RAR , je fais venir un huissier , un constat, et je fais enlever le volet, mais je ne procède pas a la réparation je traite le problème dans l'urgence . si on veut aller par la on peut aussi tel aux pompiers a la police ou la gendarmerie .... aux maires le plus simple c'est le premier acteur le syndic ,bises mamie
DOUDOUVERO
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28 septembre 2008
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14 sept. 2008 à 13:30
14 sept. 2008 à 13:30
Je ne voulais pas vous vexer .....
Imaginons que le volet tue un gamin dans la rue tout à l'heure ..... ce n'est pas la même chose mon cher qu'un ascenseur qui reste, lui, dans le BIEN de la copropriété et dans l'usage de la copropriété (vos parties communes sont assurées pour cela et votre ascenseur régulièrement entretenu je l'espère .... Juste histoire de recours ....) mais si le volet tombe sur la voie publique et tue quelqu'un ... ce n'est pas du même ressort. La rue, cher Monsieur, c'est du ressort de Monsieur le MAIRE, et, s'il y a urgence, si vous ne l'avez pas informé ... vous serez les seuls responsables de la mort de cet enfant .... après, vous irez dire que DEVANT l'URGENCE, vous avez écrit des courriers recommandés (avec les 15 jours qu'il faut pour réagir une fois la lettre reçue, .... et peut-être aussi les 10 ou 15 jours pendant lesquels les lettres peuvent dormir paisiblement à la POSTE ...)que vous avez organisé des réunions de copropriétaires pour débattre du sujet ....
à vous de VOIR et de vous informer au mieux.
Bien cordialement,
Mamie DOUDOU.
Imaginons que le volet tue un gamin dans la rue tout à l'heure ..... ce n'est pas la même chose mon cher qu'un ascenseur qui reste, lui, dans le BIEN de la copropriété et dans l'usage de la copropriété (vos parties communes sont assurées pour cela et votre ascenseur régulièrement entretenu je l'espère .... Juste histoire de recours ....) mais si le volet tombe sur la voie publique et tue quelqu'un ... ce n'est pas du même ressort. La rue, cher Monsieur, c'est du ressort de Monsieur le MAIRE, et, s'il y a urgence, si vous ne l'avez pas informé ... vous serez les seuls responsables de la mort de cet enfant .... après, vous irez dire que DEVANT l'URGENCE, vous avez écrit des courriers recommandés (avec les 15 jours qu'il faut pour réagir une fois la lettre reçue, .... et peut-être aussi les 10 ou 15 jours pendant lesquels les lettres peuvent dormir paisiblement à la POSTE ...)que vous avez organisé des réunions de copropriétaires pour débattre du sujet ....
à vous de VOIR et de vous informer au mieux.
Bien cordialement,
Mamie DOUDOU.
jojo64
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DOUDOUVERO
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28 septembre 2008
14 sept. 2008 à 16:08
14 sept. 2008 à 16:08
non je ne suis pas vexé ... ni rancunier c'est tout l'interet du forum échanger des points de vue qui peuvent nous servir :
"Imaginons que le volet tue un gamin dans la rue tout à l'heure " , nous sommes dans l'hypothétique , mon ascenseur lui était bloqué porte ouverte, et la 2 étages plus haut une personne pouvait ouvrir et chuter et se tuer !croyez vous que le maire va se deplcer ? non!!!
en suite justement comme vous le dites un volet ne fait pas partie de la voie publique , comme l'ascenseur , et croyez moi le maire aura bien plus de difficultées que le syndic pour intervenir demandez a Mr Delanoe d'intervenir un dimanche pour un volet dans une enceinte privée a PARIS !!! parlons meme pas de ses services !quand aux courriers on en est plus la ils ont déjà été expédié , et a ce stade seul le syndic peut etre réactif dans une enceinte privée pour rapidement écarter tout danger ou mandater une entreprise .
"à vous de VOIR et de vous informer au mieux. " mais je le vois au quotidien depuis qq années je gère dans mon agence plus de 200 lots et croyez moi c'est pas de la tarte !!! tres amicales salutations et bises
"Imaginons que le volet tue un gamin dans la rue tout à l'heure " , nous sommes dans l'hypothétique , mon ascenseur lui était bloqué porte ouverte, et la 2 étages plus haut une personne pouvait ouvrir et chuter et se tuer !croyez vous que le maire va se deplcer ? non!!!
en suite justement comme vous le dites un volet ne fait pas partie de la voie publique , comme l'ascenseur , et croyez moi le maire aura bien plus de difficultées que le syndic pour intervenir demandez a Mr Delanoe d'intervenir un dimanche pour un volet dans une enceinte privée a PARIS !!! parlons meme pas de ses services !quand aux courriers on en est plus la ils ont déjà été expédié , et a ce stade seul le syndic peut etre réactif dans une enceinte privée pour rapidement écarter tout danger ou mandater une entreprise .
"à vous de VOIR et de vous informer au mieux. " mais je le vois au quotidien depuis qq années je gère dans mon agence plus de 200 lots et croyez moi c'est pas de la tarte !!! tres amicales salutations et bises
DOUDOUVERO
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28 septembre 2008
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jojo64
15 sept. 2008 à 12:20
15 sept. 2008 à 12:20
Je viens de comprendre quelque chose de très important : vous êtes sur PARIS !!! (ou une très grosse ville, où effectivement de très importantes différentes façons de procéder s'instaurent quasiment naturellement .... MARSEILLE par exemple ... tous les abus sont connus mais personne n'y peu grand chose et pas même en se plaignant à la mairie ....) et moi ... j'habite un gros village qui fait partie d'une communauté de communes quelque part en BRETAGNE. Alors, effectivement, nos démarches sont bien différentes.
Tant que j'y suis JOJO, puis-je profiter de vos connaissances ? (pour une de mes filles qui quitte le SUD .... no comment (là aussi les pratiques sont cavalières et très limites ....) concernant la restitution du dépôt de garantie. il s'agit d'une maison avec jardin (plutôt garigue et herbe sèche, brouissailles, buissons d'épineux, arbres scrofuleux, comme on n'en trouve que là-bas mais pas de gazon véritable "green" ni de haie verdoyante comme en Bretagne), le bail vise la LOI n° 89-462 du 6 juillet 1989 portant modification de la loi n° 86-1290 du 23 décembre 1986. Les deux mois qui suivent la fin de l'occupation sont maintenant écoulés. Il vient de restituer la caution (qui était de 1 800 € : 2 mois de loyer) de quasiment 1000 € pour "FORFAIT de RESTAURATION" dont le détail est "taille, débroussaillage, évacuation des déchêts, desherbage chimique, tonte des pelouses"....
Fin de la location et remise des clés : 30 Juin 2008
date du DEVIS : 9 juin 2008 (donc préparé pour l'état des lieux)
envoi du chèque de restitution de caution : 2 septembre 2008. Je lui avais téléphoné pour qu'il rende la caution plus tôt car ma fille en avait besoin pour se reloger.
Ma fille n'a pas voulu signer l'état des lieux et la réunion sur place s'est très mal passée. Ma fille s'est mise en colère, traitant le propriétaire de VOLEUR (le jardin n'est pas le seul objet du litige), celui-ci l'a giflée, elle lui a rendu sa baffe, ils ont échangé des coups ... la co-locataire, témoin, m'a dit : "on ne sait pas qui a commencé" ....
Je soupçonne que le jardin ne soit pas remis en état (il est exactement dans le même état que lorsque ma fille a pris la maison : pas entretenu réellement mais propre) et que cette somme somme soit un moyen comme un autre de s'enrichir. Ma fille n'est restée qu'un an dans les lieux et comme vous le savez dans le Sud, c'est hyper sec, hyper aride (il y a même des restrictions concernant les arrosages l'été).
Je sais que les amputations sur dépôts de garantie doivent être justifiés par le propriétaire. Ma question c'est : est-ce qu'un devis est suffisant pour enlever un telle somme ?
Ma fille vit seule avec 2 enfants en bas âge et elle avait pris cette maison en co-location (2 autres co-locataires) pour avoir accès à un logement sans feuille de salaire (j'étais garante du paiement des loyers et de l'exécution des clauses et conditions du bail).
Pour l'instant, le chèque n'a pas été encaissé sur mes conseils pour éviter le "quitus" de cette diminution abusive du dépôt de garantie.
Merci d'avance.
Cordialement.
Tant que j'y suis JOJO, puis-je profiter de vos connaissances ? (pour une de mes filles qui quitte le SUD .... no comment (là aussi les pratiques sont cavalières et très limites ....) concernant la restitution du dépôt de garantie. il s'agit d'une maison avec jardin (plutôt garigue et herbe sèche, brouissailles, buissons d'épineux, arbres scrofuleux, comme on n'en trouve que là-bas mais pas de gazon véritable "green" ni de haie verdoyante comme en Bretagne), le bail vise la LOI n° 89-462 du 6 juillet 1989 portant modification de la loi n° 86-1290 du 23 décembre 1986. Les deux mois qui suivent la fin de l'occupation sont maintenant écoulés. Il vient de restituer la caution (qui était de 1 800 € : 2 mois de loyer) de quasiment 1000 € pour "FORFAIT de RESTAURATION" dont le détail est "taille, débroussaillage, évacuation des déchêts, desherbage chimique, tonte des pelouses"....
Fin de la location et remise des clés : 30 Juin 2008
date du DEVIS : 9 juin 2008 (donc préparé pour l'état des lieux)
envoi du chèque de restitution de caution : 2 septembre 2008. Je lui avais téléphoné pour qu'il rende la caution plus tôt car ma fille en avait besoin pour se reloger.
Ma fille n'a pas voulu signer l'état des lieux et la réunion sur place s'est très mal passée. Ma fille s'est mise en colère, traitant le propriétaire de VOLEUR (le jardin n'est pas le seul objet du litige), celui-ci l'a giflée, elle lui a rendu sa baffe, ils ont échangé des coups ... la co-locataire, témoin, m'a dit : "on ne sait pas qui a commencé" ....
Je soupçonne que le jardin ne soit pas remis en état (il est exactement dans le même état que lorsque ma fille a pris la maison : pas entretenu réellement mais propre) et que cette somme somme soit un moyen comme un autre de s'enrichir. Ma fille n'est restée qu'un an dans les lieux et comme vous le savez dans le Sud, c'est hyper sec, hyper aride (il y a même des restrictions concernant les arrosages l'été).
Je sais que les amputations sur dépôts de garantie doivent être justifiés par le propriétaire. Ma question c'est : est-ce qu'un devis est suffisant pour enlever un telle somme ?
Ma fille vit seule avec 2 enfants en bas âge et elle avait pris cette maison en co-location (2 autres co-locataires) pour avoir accès à un logement sans feuille de salaire (j'étais garante du paiement des loyers et de l'exécution des clauses et conditions du bail).
Pour l'instant, le chèque n'a pas été encaissé sur mes conseils pour éviter le "quitus" de cette diminution abusive du dépôt de garantie.
Merci d'avance.
Cordialement.
bjr doudouvero, L'article 22 de la loi n° 89-462 du 6 juillet 1989 prévoit que le bailleur est tenu de justifier les sommes qu'il retient sur le dépôt de garantie, mais ne précise pas la nature des pièces justificatives admises.
S'agissant des travaux de remise en état, le devis est, dans la pratique, le moyen le plus usité par les professionnels de l'immobilier.
Cette pratique a été consacrée par la Cour de cassation qui considère que la seule production d'un devis est suffisante pour justifier les travaux de réfection du logement (Cass. 3e Civ. 3 avril 2001).
Le recours systématique à la facture pourrait se révéler problématique, car difficile à concilier avec les délais dans lesquels le bailleur est tenu de restituer le dépôt de garantie, actuellement de deux mois.
Le locataire peut de toutes façons contester le montant retenu dans le cadre d'une procédure contentieuse, facilitée par la compétence du juge de proximité pour les litiges de cette nature portant sur des montants inférieurs à 4 000 euros, conformément à l'article L. 331-2-1 du code de l'organisation judiciaire,le cheque peut donc etre encaissé il ne remet en rien en cause le bénéfice de la discussion . Après pour les insultes et autres claques , si pas trop grave bien sur restant en là de part et autres , me semble 'il ??? sachant que le seul témoin precise "on ne sait pas qui a commencé" les tribunaux vous renveront dos a dos ! au plaisir doudouvero bises
S'agissant des travaux de remise en état, le devis est, dans la pratique, le moyen le plus usité par les professionnels de l'immobilier.
Cette pratique a été consacrée par la Cour de cassation qui considère que la seule production d'un devis est suffisante pour justifier les travaux de réfection du logement (Cass. 3e Civ. 3 avril 2001).
Le recours systématique à la facture pourrait se révéler problématique, car difficile à concilier avec les délais dans lesquels le bailleur est tenu de restituer le dépôt de garantie, actuellement de deux mois.
Le locataire peut de toutes façons contester le montant retenu dans le cadre d'une procédure contentieuse, facilitée par la compétence du juge de proximité pour les litiges de cette nature portant sur des montants inférieurs à 4 000 euros, conformément à l'article L. 331-2-1 du code de l'organisation judiciaire,le cheque peut donc etre encaissé il ne remet en rien en cause le bénéfice de la discussion . Après pour les insultes et autres claques , si pas trop grave bien sur restant en là de part et autres , me semble 'il ??? sachant que le seul témoin precise "on ne sait pas qui a commencé" les tribunaux vous renveront dos a dos ! au plaisir doudouvero bises
DOUDOUVERO
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28 septembre 2008
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15 sept. 2008 à 21:27
15 sept. 2008 à 21:27
Pour les baffes et les claques .... personne n'a porté plainte .... alors !!! c'est un moyen un peu rustique de s'exprimer par lequel l'autre est susceptible de comprendre qu'on n'est pas tout à fait d'accord avec lui et en étant certain que c'est à lui qu'on s'adresse, un peu primaire cependant j'en conviens. Je préfère pour ma part "chercher l'erreur" et m'y engoufrer. Ensuite j'éprouve beaucoup de plaisir à chercher les moyens de m'en sortir même quand ça a l'air perdu.
Ma fille vient de m'adresser son état des lieux d'entrée dans la maison. C'est bien mieux que l'article 22 de la loi 89-462 du 6 juillet 1989 car il est stipulé au niveau du jardin : "en mauvais état, non entretenu". DONC, le devis ne se justifie pas. Pourtant, le propriétaire écrit et soutient : "l'entretien et les réparations locatives sont décrites et précisées par le décret 87-712 du 26 août 1987, inclus dans le bail, page 9 à 13 (il a recopié effectivement dans les bail tout ce qui était intéressant pour lui), notamment en ce qui concerne l'entretien extérieur et la vidange de la fosse septique".
Ma fille m'a adressé une annexe au contrat de location, qu'il avait fait signer en même temps, mais que je n'avais pas à mon dossier il est stipulé concernant l'extérieur : (sous le titre bien ronflant de "CHARGES FACULTATIVES"). "Ces charges sont facultatives mais les travaux doivent être obligatoirement faits dans le cadre de la location. Si vous décidez de les prendre à votre charge, vous aurez la possibilité d'utiliser le forage à titre grâcieux et aucune charge ne vous sera comptée. Par contre, si vous souhaitez que je prenne les travaux à ma charge, ils vous seront facturés aux tarifs suivants :
- arrosage (fourniture des tuyaux, asperseurs, utilisation du forage) : 30 € par mois
- entretien du parc et des plantations (fourniture des outils, tondeuse à gazon, râteau a gazon, brouette) : 35 €/mois
- entretien de l'entrée (taille des haies, déherbage, compteurs d'eau et d'électricité, boîte aux lettres, gâche et portail, clôtures et chemin d'accès) : 50 €/mois.
Cela représente au total 115 €/mois en sus du loyer. Ces prix seront révisables au 1er janvier de chaque année."
Voilà pour la clause. Ensuite, il y a un dernier titre avant la signature des co-locataires intitulé "ENGAGEMENT" qui stipule : "Nous soussignés, co-locataires, nous engageons à prendre en charge à titre personnel l'exécution des travaux d'entretien décrits dans le paragraphe "CHARGES FACULTATIVES". Un bilan des travaux réalisés sera fait 2 fois par an à partir du 1er janvier 2008 pour le premier. En cas de non exécution desdits travaux, les sommes équivalentes au coût estimé ci-dessus seront payées en plus du loyer durant le mois en cours. De ce fait, ces travaux seront pris à ma charge et facturés mensuellement comme défini ci-dessus. En cas de no paiement, le bail sera résilié dans les conditions légales".
Si ce n'est pas une clause ABUSIVE, je veux bien rajeunir de 20 ans !!!! (et même que 10 de moins ça m'irait tout autant). Ceci d'autant plus ABUSIF que ce Monsieur a fait payer chaque mois la somme de 30 € en qualité de "CHARGES) "conformément à l'article 23 de la loi du 6 juillet 1989, charges dites récupérables en contrepartie des services rendus liés à l'usage des différents éléments de la chose louée, des dépenses d'entretien courant et des menues réparations sur les éléments d'usage commun de la chose louée. Les charges ainsi visées sont notamment celles fixées par le décret ... dont le texte est annexé au présent bail. Le paiement de ces charges donnera lieu au paiement de provisions mensuelles justifiées par les résultats constatés par l'année précédente ou par l'état prévisionnel des dépenses pour l'année en cours et visées en annexe du bail (seule la taxe de ramassage des ordures ménagères est visée dans l'annexe, juste avant les fâmeuses charges "facultatives"). L'acompte sur charge augmentera chaque année dans les mêmes proportions que le loyer"...
Je crois que ce propriétaire confond : appartement (avec parties communes d'immeuble) et maison individuelle.
De plus, il utilisait régulièrement le chemin et le fond du jardin avec ses tracteurs et motoculteurs à titre personnel (un hangar abritant tout son attirail perso jouxte la maison). Quand je lui ai téléphoné, il m'a répondu : "mais Madame votre fille ainsi que les deux autres co-locataires se sont engagées à s'occuper du jardin.... on s'en fiche qu'il n'était pas entretenu au départ. C'est signé".
Comme vous voyez, ce n'est pas simple. Je ne le pense pas forcément malhonnête mais il a exploité un décret à sa manière ... sa maison ne devant pas lui coûter un sou !!!
Qu'en pensez-vous ?
Ma fille vient de m'adresser son état des lieux d'entrée dans la maison. C'est bien mieux que l'article 22 de la loi 89-462 du 6 juillet 1989 car il est stipulé au niveau du jardin : "en mauvais état, non entretenu". DONC, le devis ne se justifie pas. Pourtant, le propriétaire écrit et soutient : "l'entretien et les réparations locatives sont décrites et précisées par le décret 87-712 du 26 août 1987, inclus dans le bail, page 9 à 13 (il a recopié effectivement dans les bail tout ce qui était intéressant pour lui), notamment en ce qui concerne l'entretien extérieur et la vidange de la fosse septique".
Ma fille m'a adressé une annexe au contrat de location, qu'il avait fait signer en même temps, mais que je n'avais pas à mon dossier il est stipulé concernant l'extérieur : (sous le titre bien ronflant de "CHARGES FACULTATIVES"). "Ces charges sont facultatives mais les travaux doivent être obligatoirement faits dans le cadre de la location. Si vous décidez de les prendre à votre charge, vous aurez la possibilité d'utiliser le forage à titre grâcieux et aucune charge ne vous sera comptée. Par contre, si vous souhaitez que je prenne les travaux à ma charge, ils vous seront facturés aux tarifs suivants :
- arrosage (fourniture des tuyaux, asperseurs, utilisation du forage) : 30 € par mois
- entretien du parc et des plantations (fourniture des outils, tondeuse à gazon, râteau a gazon, brouette) : 35 €/mois
- entretien de l'entrée (taille des haies, déherbage, compteurs d'eau et d'électricité, boîte aux lettres, gâche et portail, clôtures et chemin d'accès) : 50 €/mois.
Cela représente au total 115 €/mois en sus du loyer. Ces prix seront révisables au 1er janvier de chaque année."
Voilà pour la clause. Ensuite, il y a un dernier titre avant la signature des co-locataires intitulé "ENGAGEMENT" qui stipule : "Nous soussignés, co-locataires, nous engageons à prendre en charge à titre personnel l'exécution des travaux d'entretien décrits dans le paragraphe "CHARGES FACULTATIVES". Un bilan des travaux réalisés sera fait 2 fois par an à partir du 1er janvier 2008 pour le premier. En cas de non exécution desdits travaux, les sommes équivalentes au coût estimé ci-dessus seront payées en plus du loyer durant le mois en cours. De ce fait, ces travaux seront pris à ma charge et facturés mensuellement comme défini ci-dessus. En cas de no paiement, le bail sera résilié dans les conditions légales".
Si ce n'est pas une clause ABUSIVE, je veux bien rajeunir de 20 ans !!!! (et même que 10 de moins ça m'irait tout autant). Ceci d'autant plus ABUSIF que ce Monsieur a fait payer chaque mois la somme de 30 € en qualité de "CHARGES) "conformément à l'article 23 de la loi du 6 juillet 1989, charges dites récupérables en contrepartie des services rendus liés à l'usage des différents éléments de la chose louée, des dépenses d'entretien courant et des menues réparations sur les éléments d'usage commun de la chose louée. Les charges ainsi visées sont notamment celles fixées par le décret ... dont le texte est annexé au présent bail. Le paiement de ces charges donnera lieu au paiement de provisions mensuelles justifiées par les résultats constatés par l'année précédente ou par l'état prévisionnel des dépenses pour l'année en cours et visées en annexe du bail (seule la taxe de ramassage des ordures ménagères est visée dans l'annexe, juste avant les fâmeuses charges "facultatives"). L'acompte sur charge augmentera chaque année dans les mêmes proportions que le loyer"...
Je crois que ce propriétaire confond : appartement (avec parties communes d'immeuble) et maison individuelle.
De plus, il utilisait régulièrement le chemin et le fond du jardin avec ses tracteurs et motoculteurs à titre personnel (un hangar abritant tout son attirail perso jouxte la maison). Quand je lui ai téléphoné, il m'a répondu : "mais Madame votre fille ainsi que les deux autres co-locataires se sont engagées à s'occuper du jardin.... on s'en fiche qu'il n'était pas entretenu au départ. C'est signé".
Comme vous voyez, ce n'est pas simple. Je ne le pense pas forcément malhonnête mais il a exploité un décret à sa manière ... sa maison ne devant pas lui coûter un sou !!!
Qu'en pensez-vous ?
je sais que j'ai débordé de la discussion des volets dangereux mais j'ai vraiment besoin de vos conseils. J'ai oublié de vous remercier d'ailleurs de votre réponse et je sais que j'abuse mais .... j'ai un courrier à faire au propriétaire pour réclamer et je ne voudrais pas faire d'impair. j'ai repris le dossier car les filles sont découragées. Dites-moi si vous souhaitez que j'ouvre une nouvelle discussion. Pourriez-vous s'il vous plait éclairer ma lanterne en lisant le point 17.
MERCIN infiniment.
MERCIN infiniment.
DOUDOUVERO
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13 sept. 2008 à 20:01
13 sept. 2008 à 20:01
Vous pouvez faire une déclaration auprès de la MAIRIE (comme c'est le cas lorsqu'une couverture est en mauvais état et que des ardoises peuvent tomber sur la tête des gens). C'est au Maire d'assurer la sécurité de ses citoyens. C'est lui qui fera action.
13 sept. 2008 à 20:09
C'est le MAIRE qui est responsable de la sécurité de tous ses citoyens. Vous verrez qu'il prendra votre plainte au sérieux, surtout s'il y a d'autres personnes qui craignent que les volets ne se décrochent.