Pénalités et retard de livraison
Résolu/Fermé
mary_girl
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3 avril 2008 à 22:12
Lacoulure Messages postés 7 Date d'inscription jeudi 10 février 2011 Statut Membre Dernière intervention 12 décembre 2012 - 10 févr. 2011 à 11:26
Lacoulure Messages postés 7 Date d'inscription jeudi 10 février 2011 Statut Membre Dernière intervention 12 décembre 2012 - 10 févr. 2011 à 11:26
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11 réponses
les pénalités de retard en cas de retard à la livraison sont dues même si le contrat ne les prévoit pas.
Effet, le contrat de VEFA pour particulier est régie par les dispositions des articles L230-1 du Code de la construction et de l'habitation (CCH), lesquelles sont d'ordre public.
L'article L231-1 (i) du CCH dispose que le contrat de VEFA doit comporter : "La date d'ouverture du chantier, le délai d'exécution des travaux et les pénalités prévues en cas de retard de livraison".
L'article R231-14 du CCH dispose : "En cas de retard de livraison, les pénalités prévues au i de l'article L. 231-2 ne peuvent être fixées à un montant inférieur à 1/3 000 du prix convenu par jour de retard.
Le contrat peut prévoir à la charge du maître de l'ouvrage une pénalité pour retard de paiement. Toutefois, le taux de celle-ci ne peut excéder 1 p. 100 par mois calculé sur les sommes non réglées si la pénalité pour retard de livraison est limitée à 1/3 000 du prix par jour de retard".
En conclusion, les pénalités de retard de livraison sont a minima de 1/3000 du prix de vente par jour de retard.
CQFD.
Effet, le contrat de VEFA pour particulier est régie par les dispositions des articles L230-1 du Code de la construction et de l'habitation (CCH), lesquelles sont d'ordre public.
L'article L231-1 (i) du CCH dispose que le contrat de VEFA doit comporter : "La date d'ouverture du chantier, le délai d'exécution des travaux et les pénalités prévues en cas de retard de livraison".
L'article R231-14 du CCH dispose : "En cas de retard de livraison, les pénalités prévues au i de l'article L. 231-2 ne peuvent être fixées à un montant inférieur à 1/3 000 du prix convenu par jour de retard.
Le contrat peut prévoir à la charge du maître de l'ouvrage une pénalité pour retard de paiement. Toutefois, le taux de celle-ci ne peut excéder 1 p. 100 par mois calculé sur les sommes non réglées si la pénalité pour retard de livraison est limitée à 1/3 000 du prix par jour de retard".
En conclusion, les pénalités de retard de livraison sont a minima de 1/3000 du prix de vente par jour de retard.
CQFD.
6 févr. 2010 à 16:32
Cela étant mon cas est un peu different et je me demande comment utiliser ces infos. Merci d'avance pour votre avis éclairé.
J'ai acheté en VEFA un T3 en juillet 2008. Selon le contrat preliminaire signé ce jour là, ce T3 devait être livré au cours du 2ème semestre 2010. Pour cause de crise economique, le promoteur à retarder le démarrage du chantier (il ne vendait rien). Il propose maintenant de mettre à jour ce contrat preliminaire avec une date de livraison retardée de 6 mois. Et cela sans évoquer la moindre indemnité... (pourquoi se gener?).
Evidemment, je pense négocier (outre le retard, il est probable que les prix soient un peu plus bas aujourd'hui).
Il faudra jouer serrer car le promoteur menacera de rompre le contrat en pretendant qu'il peut vendre sans probleme l'appartement à d'autres clients et ceci selon ses conditions.
Peut-il rompre notre contrat préliminaire initial unilatéralement? (il y a dedans une clause vague sur les cas de force majeurs (grèves, faillites,...)). A noter que si je ne signe pas l'avenant, le problème se posera à la signature du contrat de vente définitif qui devrait intervenir d'ici 1 ou 2 mois...A ce moment là, peut-il également rompre unilatéralement? Quels domages et interêts espérer alors dans une telle situation?
6 févr. 2010 à 21:37
En deux mots :
- résiliation unilatérale du contrat par le promoteur : j'y crois pas juridiquement. Sur quel fondement? Sa propre défaillance dans l'exécution du contrat ??? ;
- pénalités de retard dues par le promoteur : oui mais celui-ci ne l'admettra jamais donc il faudra aller devant les tribunaux pour les obtenir ;
- signature de l'avenant faisant état du retard : non, si pas d'indemnisation financière. A défaut, ce serait ratifié le retard de livraison et s'interdire toute contestation ultérieure ;
- signature de l'acte authentique : il faut prendre votre propre notaire (pas de coût supplémentaire. Le notaire du promoteur refusera d'insérer une telle clause) et faire insérer une clause selon laquelle vous réservez vos droits au titre du retard de livraison.
A ce stade, il faut aller voir un avocat car le contentieux est déjà bien engagé.
Bon courage et ne désarmez pas.
7 févr. 2010 à 08:31
Vous me confortez dans l'approche que j'envisageais: refus de signer l'avenant, negociation, procédure.
Je tiendrais informer le forum de la suite des evenements.
Merci encore et bon dimanche.
10 févr. 2011 à 11:26
Je ne sais pas qui se fourvoie, les 3 ou 4 Avocats que j'ai consulté, l'Adil de ma région ou vous?
Il semblerait que l'Article R231-14 du CCH, que vous citez, ne concerne que le CCMI, cad les contrats de "Maison individuelle" et non les immeubles ou appartement en VEFA fussent-ils.
Si quelqu'un peut démontrer le contraire ce sera 1 grand bonheur par ce que dans mon cas, 1 appartement en VEFA avec 24 mois de retard, hé bien, bizarrement il ne serait rien prévu...
Merci par avance de vos infos éclairées.
Salutations.