Compteur divisionnaire et accès au disjonteur principal
djivi38 Messages postés 52170 Date d'inscription dimanche 12 avril 2015 Statut Membre Dernière intervention 20 novembre 2024 - 31 oct. 2024 à 20:13
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5 réponses
31 oct. 2024 à 11:00
Salut,
le disjoncteur général DOIT être accessible facilement par l'utilisateur, c'est une obligation de sécurité.
Ne serait-ce que pour effectuer des changements d'ampoule...
29 oct. 2024 à 21:51
bonjour,
vous avez donc une location meublée avec des charges forfaitaires (qui contiennent obligatoirement vos consommations d'électricité... et, au passage, également la TEOM... sauf mention contraire à la signature du contrat de location) : le compteur divisionnaire ne sert au bailleur qu'à évaluer une moyenne des consommations en vue de pouvoir ajuster le montant du forfait "entre" deux locations (puisque le montant d'un forfait reste le même "pendant" une même location).
Je sais que je ne réponds pas (du moins, pas directement) à votre question... mais si vous avez une location nue, votre logement DOIT être équipé d'un compteur individuel (étant donné que la revente d'électricité est interdite en location nue) afin que vous puissiez vous abonner au fournisseur de votre choix : et si vous êtes dans ce cas, il faudra exiger que votre bailleur installe un compteur individuel pour ce logement.
Avez-vous une location meublée ou nue ?
cdt.
30 oct. 2024 à 21:00
Bonjour Djivi38 ,
Un grand merci pour avoir répondu si longuement.
Je dispose d’un logement meublé et pour le moment j'avoue que la pause d’un compteur individuel n’est pas au nombre de mes préoccupations prioritaires. En réalité, mon inquiétude de ne pouvoir accéder au compteur principal dont le mien dépend (problématique s’il saute lors d’un orage) est que j’y vois le début de représailles.
Voici l’histoire…
Le locataire qui m’a précédé est parti en décembre 2022. Celui-ci payait un loyer avec toutes charges comprises. Après sont départ, un compteur divisionnaire a été installé « début 2023 » (c’est une précision qui figure sur mon bail). J’ai pour ma part intégré les lieux en Septembre 2023, et en plus de mon loyer je paye une avance sur charges de 100 euros mensuelle, avec régulation annuelle. Je précise qu'à mon entrée, l'appartement avait été intégralement refait.
Pour cette régulation, le compteur a donc été relevé le mois dernier, septembre 2024, et les propriétaires affirment que j’ai consommé pour 1800 euros d’électricité sur 1 an. Je précise que je vis seul et me chauffe l’hiver quasi exclusivement au poêle à bois. Ils savent d’autant mieux que je me chauffe au bois puisque je leur ai acheté à eux-mêmes une stère !
Comparé à mon logement précédent, cela fait une hausse d’environ 200% !
J’ai déclaré qu’il y a forcément une anomalie mais ils ne veulent rien savoir : « l’électricité coûte cher » disent-ils; « nous ne sommes pas responsables si le logement est mal isolé » (sic !!!!), « il y a l’Ukraine… », « un compteur neuf ne saurait mentir » etc.
L’anomalie n’a pas été longue à s’imposer à mon esprit : leur calcul suppose que le compteur était vierge lors de mon arrivée, soit « 0 » unité affiché.
Vous pensez alors immédiatement au « Décret n° 2016-382 du 30 mars 2016 fixant les modalités d'établissement de l'état des lieux » et à l’article 2 qui stipule :
« L'état des lieux décrit le logement et constate son état de conservation. Il comporte au moins les informations suivantes :
1° A l'entrée et à la sortie du logement :
( …)
f) Le cas échéant, les relevés des compteurs individuels de consommation d'eau ou d'énergie »
En effet, lors de la signature du bail aucun compteur n’a été relevé ! Ni eau, ni électricité !
Or, il est évident qu’à mon entrée, le compteur avec déjà méchamment tourné, soit pendant les travaux de rénovation ou que sais-je encore!
En prenant le relevé de septembre 2024 et celui des jours derniers, soit un calcul sur 8 semaines (sept/Oct), puis calculé au prorata d’une année entière, il apparait que non seulement avec mes 100 euros d’avance sur charges je ne suis pas leur débiteur, mais ils sont les miens !
Il y a donc un vice de forme dans l’établissement du bail. Quelles en sont les conséquences et quelles sont les possibilités de contestation de ma part ? Comment leur faire admettre que ce n’est pas moi qui leur dois de l’argent mais eux qui m’en doivent ?
De beaux jours d’harmonie et de convivialité s’annoncent !
Pardon d’avoir été si long…
Merci et Bonne soirée.
Modifié le 30 oct. 2024 à 22:27
En location meublée, la revente d'électricité est "possible" seulement À CONDITION QUE toutes les charges soient "au forfait" [donc, je le redis, forfait = même montant tout au long d'une même location, PAS de régularisation (et pas "régulation") annuelle donc, un compteur divisionnaire n'étant utile au bailleur QUE pour ajuster le montant du forfait "entre" deux locations en fonction des moyennes consommées].
Donc il faudrait considérer ces 100 € de charges comme étant un forfait, comprenant TOUTES les charges : électricité, eau, part locative des charges de copropriété, et TEOM (sauf mention spéciale contraire à la signature du contrat).
Cependant, l'électricité consommée DOIT être payée (= remboursée au bailleur qui est titulaire du contrat de ce compteur divisionnaire)... sur justificatif (*)... mais votre tort a été de ne pas faire un relevé du compteur à la remise des clés... on va dire que vous ne l'avez pas fait parce que vous saviez qu'en location meublée les charges, comprenant l'électricité, étaient obligatoirement au forfait (!!)... donc le bailleur profite de la situation en vous faisant certainement payer la consommation depuis l'installation de ce compteur "début 2023" et avec des travaux faits avant votre entrée dans les lieux en sept. 2023.............
Ça ne répond pas à votre problème d'inaccessibilité au compteur d'électricité... mais pour ça, je suis sans réponse, désolée.....
Vous pourriez contacter l'ADIL la + proche de votre location : des juristes de l'immobilier vous dépatouilleront gratuitement de cet écheveau... :-)
https://www.anil.org/lanil-et-les-adil/votre-adil/
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(*) Je ne sais pas comment marchent les factures pour un compteur divisionnaire... mais demandez au moins les factures à partir du jour de la remise de vos clés... et refusez de payer tout ce qui est antérieur.
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31 oct. 2024 à 10:51
Bonjour
Merci encore pour toutes ces précisions !
J’ai été induit en erreur par mes propriétaires qui m’ont affirmé que je leur devais de l’argent à cause de ma consommation pour l’année passée qui « dépasserait » le forfait des 100 euros de charges. Il est désormais clair dans mon esprit qu’il n’y a pas de « régularisation » de cet ordre qui soit possible.
Il y a cette clause dans mon bail qui me paraît donc désormais extravagante et illégale :
« Charges – Electricité : (…) Dès lors, le locataire paiera une provision mensuelle forfaitaire en attendant le relevé effectué a minima une fois par an. Le paiement de l’électricité sera effectif dans les 6 mois suivant la date de renouvellement du présent bail »
Concernant les « justificatifs », j’ai déjà appelé ENEDIS ; ils n’ont hélas aucune visibilité sur les compteurs divisionnaires. Uniquement le compteur principal depuis lequel est établie la facture.
J’ai tenté depuis 3 jours sans succès de contacter l’ADIL qui m’ont bien aidé (ainsi que vous-mêmes) par le passé. Je vais insister…
Bien cordialement,
Vous n’avez pas trouvé la réponse que vous recherchez ?
Posez votre question31 oct. 2024 à 20:00
En poursuivant mes recherches, je m'aperçois qu'une location meublée n'entraine pas nécessairement un Forfait (régularisation impossible). Le bailleur peut préférer une Provision sur charges mensuelles (régularisation possible).
Dans le paragraphe cité ci-dessus, le bailleur parle de "provision mensuelle forfaitaire" ce qui semble impropre? Plus loin il précise : "le locataire payera une provision mensuelle de 100 euros par mois".
Je vais donc contester la régularisation par l’argument que le relevé des compteurs n’a pas été établi lors de la signature du bail et que de toute évidence (installé 8 mois auparavant), il ne pouvait être de « 0 » unité/Kwh.
Modifié le 31 oct. 2024 à 20:40
Une location meublée peut avoir des charges sous forme de "provisions" (à régulariser donc annuellement et sur justificatif)... mais dans ce cas ça exclut les charges d'électricité.... puisque la revente d'électricité n'est possible (en location meublée... alors qu'elle est illégale, donc interdite, en location nue) qu'à condition que ce soit sous forme de forfait... donc, si, en location meublée, le bailleur compte dans les charges l'électricité, TOUTES les charges seront obligatoirement sous forme de forfait.
Et si l'électricité n'est pas comprise dans les charges, le logement du locataire DOIT disposer de son propre compteur (et PAS d'un sous-compteur ou d'un compteur divisionnaire) afin que le locataire puisse s'abonner auprès du fournisseur de son choix (et donc, comme dit + haut, avoir libre accès à son compteur.)
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"Je vais donc contester la régularisation par l’argument que le relevé des compteurs n’a pas été établi lors de la signature du bail ..."
Ce n'est pas le bon argument pour contester une régularisation : réclamez les copies des factures depuis la remise de vos clés, puisque même si à l'avenir, ces 100€ doivent être considérés comme étant un forfait, ça ne vous exonère pas de payer ce que vous avez déjà consommé (mais PAS ce qui a été payé avant la remise de vos clés !)... et vous êtes autant responsable que votre bailleur de cette absence de relevé à l'entrée dans les lieux........... ("Nul n'est censé ignorer la loi").... alors, faites un courrier (**) à votre bailleur pour lui expliquer tout ça (avec les textes de loi adéquats) et informez-le que vous acceptez de payer vos consommations d'électricité depuis la remise de vos clés au vu des factures correspondantes à cette période d'occupation des lieux (moins les 100 € mensuels versés sur la même période)..
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Si le bailleur n'a pas obligation de vous "envoyer" les justificatifs, il a par contre l'obligation de les tenir à votre disposition pendant 6 MOIS à partir de votre demande : dans ce cas, allez les consulter chez votre bailleur : photographiez-les et dites que vous avez besoin de les consulter au calme chez vous pour faire les calculs de la somme due.
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(**) courrier R+AR dont vous gardez précieusement copie et récépissés dans votre dossier location.
Vous pouvez aussi l'envoyer via le site de la Poste : copie de votre courrier et preuves d'envoi seront conservées pendant 1 an.
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31 oct. 2024 à 11:19
Bonjour Blux,
Et merci !
J’ai en effet trouvé l’information suivante :
Normalisation sécurité électrique – l'amendement 3 NF C 15-100
« l'amendement 3 précise que la fermeture à clef de l'accès au dispositif de coupure est interdite »
31 oct. 2024 à 11:27
Vous pouvez aussi mettre en avant l'article 2 du décret n°2002-120 du 30 janvier 2002 relatif aux caractéristiques du logement décent : "Les réseaux et branchements d'électricité et de gaz et les équipements de chauffage et de production d'eau chaude sont conformes aux normes de sécurité définies par les lois et règlements et sont en bon état d'usage et de fonctionnement"
Vous n'avez pas accès à l'organe de coupure (le disjoncteur) : il s'agit d'une non-conformité flagrante par rapport à la sécurité la plus élémentaire.
Votre logement ne répond donc pas aux critères de décence : vous pouvez commencer par envoyer une lettre recommandée avec AR au proprio.
Le modèle de lettre est ici : https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/R69011