Devis surévalué pour dégât des eaux

MaximeC75 Messages postés 2 Date d'inscription mercredi 28 août 2024 Statut Membre Dernière intervention 29 août 2024 - Modifié le 28 août 2024 à 18:07
 diverker - 30 août 2024 à 10:42

Bonjour,

J'ai subi un dégât des eaux dont les réparations vont être dédommagées par la police d'assurance de l'immeuble, le voisin du dessus responsable n'étant pas assuré.

J'avais fait venir un entrepreneur qui m'avait proposer de surévaluer la facture afin d'anticiper un versement inférieur de l'assurance et ne pas en être trop de ma poche, le montant surévalué était proche de 10 000 euros. Initialement il y avait du parquet flottant que je souhaite faire changer par du parquet en PVC car j'ai peur qu'il y ait de nouveau des fuites venant du dessus.

L'entrepreneur m'a refait un devis avec un tarif ajusté pour un parquet PVC, plus cher que le stratifié, devis qui est 500 euros moins cher que le devis initial, avec du parquet PVC à la place d'un parquet stratifié simple.

J'ai discuté ce devis-là avec l'entrepreneur qui a accepté de baisser son devis, devis qui maintenant est 1500 euros moins cher que le devis initial envoyé à l'assurance.

Entre temps, l'assurance a indiqué au syndic être prête à rembourser un montant inférieur de 200 euros par rapport au montant réel des travaux que je pense engager. Cette différence me convient.

Le syndic m'a cependant indiqué que l'assurance demandait à recevoir une facture des travaux, ce qui m'inquiète un peu.

J'imagine qu'une facture simple non acquittée ne leur suffira pas.

Je me dis qu'il risquent de m'accuser de faux en comparant les 2 devis, le 2e étant moins élevé avec des prestations plus élevées ( parquet PVC à la place d'un parquet stratifié ) .

Si je leur présente le devis réel obtenu après discussion, risquent-ils de revoir à la baisse leur indemnisation, même si celle-ci se trouve déjà être inférieure au montant des travaux, en arguant par exemple qu'il n'y avait pas du parquet PVC initialement et que c'est une amélioration, voire de refuser de m'indemniser complètement en me traitant d'escroc vu la différence entre les 2 devis ?

Pour ceux que la surévaluation du devis initial peut choquer, je n'ai jamais espéré gagner de l'argent lors de ces réparations, je souhaitais juste ne pas en être trop de ma poche, ayant déjà accordé aux locataires une baisse de loyer pendant plusieurs mois suite à ce dégât des eaux.

Merci pour vos réponses,

Maxime

2 réponses

Bonjour 

J'ai subi un dégât des eaux dont les réparations vont être dédommagées par la police d'assurance de l'immeuble, le voisin du dessus responsable n'étant pas assuré.

Non, ce n'est pas pour cette raison.

Et vous ne vous êtes pas interrogé sur le fait que ce ne soit pas votre assureur qui intervienne pour indemniser un dommage à vos biens ?

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MaximeC75 Messages postés 2 Date d'inscription mercredi 28 août 2024 Statut Membre Dernière intervention 29 août 2024
29 août 2024 à 22:19

Bonsoir,

je loue cet appartement . L'expert de l'assurance des locataires a évalué le sinistre à plus de 5000 euros et m'a par conséquent indiqué que l'assurance de l'immeuble prendrait le relais, les propriétaires de l'appartement du dessus n'étant pas assurés.
Manifestement, cet expert ne doit pas se tromper étant donné que l'assurance de l'immeuble est prête à payer pour le sinistre.

Je me demande s'il est possible d'envoyer le devis négocié avec l'entreprise, dont le montant dépasse de toutes façons le montant d'indemnisation que me propose l'assurance, le devis négocié étant moins élevé de 1500 euros par rapport au devis initial envoyé à l'expert, si l'entrepreneur fait figurer une ristourne commerciale.

Cette différence de montant entre le devis initial et un devis négocié peut-il permettre à l'assurance de refuser l'indemnisation en disant que c'est une tentative d'escroquerie alors même que le montant qu'elle compte me verser ne couvrira pas totalement les frais de remise en état ?

En vous remerciant pour votre aide

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diverker > MaximeC75 Messages postés 2 Date d'inscription mercredi 28 août 2024 Statut Membre Dernière intervention 29 août 2024
Modifié le 30 août 2024 à 10:48

L'expert de l'assurance des locataires a évalué le sinistre à plus de 5000 euros

Ce qui fait donc sortir ce sinistre d'IRSI...

.

et m'a par conséquent indiqué que l'assurance de l'immeuble prendrait le relais, 

... pour le passer dans le cadre de la CIDECOP, qui implique l'intervention de l'assureur de l'immeuble pour les dommages aux biens du propriétaire non occupant.

.

Je me demande s'il est possible d'envoyer le devis négocié avec l'entreprise, dont le montant dépasse de toutes façons le montant d'indemnisation que me propose l'assurance, le devis négocié étant moins élevé de 1500 euros par rapport au devis initial envoyé à l'expert, si l'entrepreneur fait figurer une ristourne commerciale.

Rien ne vous interdit de l'envoyer...

Comme il est vraisemblable que l'assureur paiera en 2 temps, le second étant conditionné par l'envoi de la facture, le montant réel sera donc de toutes façons connu de l'assureur qui ne paiera pas plus que votre débours réel et/ou le montant arrêté par l'expert.

Pour le reste, il lui faudrait démontrer l'intention de frauder pour pouvoir refuser l'indemnisation.

À vous de voir si ce que vous transmettez constitue cette preuve.

Le cas échéant, personne n'est devin pour connaître la politique de l'assureur en réponse contre la fraude.

Compte tenu du contexte où vous disposez d'un recours direct contre le responsable (et des garanties contractuelles en jeu), il me paraît vraisemblable que l'assureur se limitera au paiement du solde réel (modulo franchise).

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hoquei44 Messages postés 16358 Date d'inscription dimanche 19 janvier 2014 Statut Membre Dernière intervention 19 novembre 2024 8 810
28 août 2024 à 19:33

Bonjour,

Article 441-1 du Code Pénal

Constitue un faux toute altération frauduleuse de la vérité, de nature à causer un préjudice et accomplie par quelque moyen que ce soit, dans un écrit ou tout autre support d'expression de la pensée qui a pour objet ou qui peut avoir pour effet d'établir la preuve d'un droit ou d'un fait ayant des conséquences juridiques.

Le faux et l'usage de faux sont punis de trois ans d'emprisonnement et de 45 000 euros d'amende.

CB


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