Service d'urgences psychiatriques

Question

Bonjour,

J'ai été admise il y a plusieurs mois dans un service d'urgences psychiatriques car j'étais en délire. Je m'en rappelle bien et je suis encore traumatisée.

Je n'étais pas dangereuse, à attaquer ou quoi que ce soit, j'étais juste beaucoup agitée : je parlais sans m'arrêter et posais des questions insensées aux infirmiers.
J'ai subi des examens. Je dis "subi" car en dehors des examens de la procédure d'accueil + période de COVID (jusque là rien d'anormal) pendant mon sommeil, donc sans mon consentement, ils ont fait un test PCR. Alors que je suis contre, notamment parce que c'est douloureux et je suis sensible. Je n'en avais jamais fait. J'ai découvert la réalisation de cet examen seulement à l'hôpital psychiatrique où je suis allée ensuite...

Enfin, pour finir avec le pire, toujours dans mon état donc confus mais pas agressif, j'ai été ligotée sur un lit, où je suis restée dans le noir pendant de longues heures (je ne sais meme plus combien). Je suppliais les gens qui passaient, en pleurant, (infirmiers et même personnel de ménage), de faire quelque chose et les déserrer, mais ils m'ont laissée comme ça, pendant des heures donc... D'ailleurs ils m'ont mis un bac pour faire mes besoins, je n'avais pas le droit d'aller aux toilettes... Les liens étaient tellement serrés que mes mains sont devenues violettes et je ne pouvais plus plier les doigts quand j'ai quitté cet endroit et pendant quelque temps.

Je voudrais savoir ce que je peux faire car je ne pense pas que ce soit normal, urgences psychiatriques ou non. Déjà je compte leur mettre une sale note dans les avis de Google pour prévenir les gens de ne pas y "mettre" leurs proches. La note est déjà nulle je précise. Sinon je ne sais pas si je peux me permettre de faire quoi que ce soit d'autre... J'ai besoin de vos avis.

Merci d'avance.

hoquei44 · Accepted Answer

Bonjour,

Parce que pour vous, vous pensiez que les hôpitaux psychiatriques étaient mieux que les ephad ? Il y a 70 ans, les patients internés étaient si peu nourris au point de se manger eux-mêmes, et entre 40-50.000 patients en moururent en l'espace de 5 ans... donc question bon traitement, c'est pas dans ce type d'établissement qu'il faut vous attendre à de la bienveillance. C'est déjà connu que ce genre d'établissement n'auront pas d'étoile au guide Michelin.

Vous pouvez toujours monter votre propre structure en mettant en place des méthodes plus confortables pour les hôtes.

CB

jodelariege · Answer

bonjour

c'est difficile d'intervenir car nous n'avons qu'un seul son de cloche  :peut être que le personnel de cet hôpital a une autre version des faits : c'est le contradictoire qui est la base de la justice française

l'hôpital peut sans doute attaquer Bda 77 pour calomnie/diffamation et mettre ses avis négatifs sur le compte de son  état de santé mental...

nenuphar. · Answer

Bonjour,

https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F10256

Cdt

DCI · Answer

Bonjour,

Il manque des éléments essentiels (que nous n'obtiendrons jamais...) : les détails du diagnostic établi par le ou les psys de l'établissement et les détails de votre comportement à l'entrée.

Nous n'avons que votre témoignage. Est il complet ? Nous l'ignorons, et vous mêmes n'avez peut être pas le souvenir précis de votre comportement ayant nécessité certaines mesures de "mise en sécurité" de votre personne.

Je ne dit pas cela au hasard, mais par expérience professionnelle, ayant côtoyé des patients délirants dont le comportement présentait des dangers aussi bien pour eux mêmes que pour les soignants. Comportement dont les patients n'avaient, a postériori, que des souvenirs très fragmentaires donc incomplets.

Après.... A vous de prendre vos responsabilités et de choisir quels jugements et critiques vous pourriez faire paraitre "à l'intention du public" sans courir de risques d'un "retour de manivelle", comme le souligne "jodelariège", dans son intervention.

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