Litige avec l' employeur.

Rose - 7 avril 2020 à 03:12
 rirififiloulou_6154 - 8 avril 2020 à 09:51
Bonjour,

Le 28 Janvier j' ai abandonné mon poste en CDI de chef de Partie j' ai éffectué un droit de retrait dénonçant des manquements évidents et vérifiables de l' employeur, notamment de grosses brûlures en cuisine que j' ai subis par une serveuse qui a surgit sur moi alors que je portais une casserole, ceci à cause du passage de tout le personnel de l' hôtel en cuisine autorisé par la direction, chute dans le vestiaire à cause d' obstacles laissés depuis mon arrivée 1an dans l' entreprise et avant, la direction toujours au courant, présence de clients dans le vestiaire autorisé par la direction, recrutement de personnels intérimaires dangereux , harcèlement de mon Supérieur hiérarchique, nous obliger à passer souvant de la nourriture dépassées voir moisies allant jusqu'à 20 jours aux clients et aux personnels, de quoi déprimer quelqu' un qui aime sont métier, matériels qui ne fonctionnent pas direction au courant.

Je n' ai pas trouvée la force de revenir dans cette entreprise ou mon intégrité ma santé et ma dignité étaient mises à mal. 

J 'ai effectué un droit de retrait car le 28 je suis tombé dans le vestiaire tribuchant sur un obstacle comme tant d'autres et j’ ai perdu connaissance, quand je suis revenu a moi j’ ai pris conscience que ce n'était plus possible, la veille je demandais encore pourquoi des balais, des sceaux, des produits d'entretiens, une armoires pour les clients, des armoires et des meubles å l' abandons, une chaise cassée en 100 morceaux ect se trouvent dans les vestiaires ont m'a dit c'est la car il ni a pas de place ailleurs.

J' ai effectué un droit de retrait car oui je me sentais en danger de travailler pour une entreprise qui n’a rien fait pendant 1an sur tout les problèmes pour limiter les dangers en n ayant connaissance. 

J' ai effectué un droit de retrait aussi car je ne voulais pas passer par une prise d'acte voulant épargner le tribunal à l’entreprise, il a évidement était refusé et mon salaire suspendue, 

J' ai contacté l’inspection du travail le lendemain même qui n' a strictement rien fait j' ai contacté la Dirrecte ect. 
J' ai ensuite essayée de négocier un départ mais la direction a vite agis sur quelques trucs pour éviter des poursuites et ma strictement dit aucun départ juste un retour ou être en maladies. 
Me disant que ce qui devait être fait a été fait mais c' est faux en apparence oui mais non. 

Pendant près de 2mois j'ai demandé à ce qu' une enquête soit faite et ça na jamais aboutie me disant que rien ne ressortait de l' enquête ect. 

Je lui ai clairement répondue que je n'étais plus dupe de ses manipulations et que maintenant j' aller me battre.

Heureusement le chômage partiel vient rattraper un peu mais le mois prochain j' aurai 3mois de loyers en retards et des factures en retard aussi je n'ai pas 1euros pour manger, je vais etre à la rue alors que j' ai été l'employé serviable et la direction elle accumulant les manquements.

Le peu que je vais récupérer va passer dans des frais exorbitants d'impayés à la banque. 
J' ai tout perdu car j’ai voulu faire valoir mes Droits mais mon employeur se lave les mains et je sais que ma directrice va faire durer la situation des mois et des mois je serai bloqué ne pouvant travailler ailleurs et sans salaire.

Elle prône que ce qu' elle veut c’est que je revienne dans de bonnes conditions car ca passe bien pour la lois mais depuis deux mois elle s'amuse.

Un jour elle va faire une enquête et si je veux partir ont peut en discuter, 1semaine après l'enquête n'a rien donné alors que tout les employés sont au courant de tout et je dois revenir, plus tard oui l'enquête a donner un truc mon Supérieur est remercié juste après les fermetures belle coïncidence, que si je persiste à partir ont met fin à mon contrat, le lendemain je suis au chômage partiel plus de départ ont attend de moi que je sois de retour dès que c'est terminé le confinement.

La simple idée de parler à la directrice me débecte car je vois claire dans son jeu, elle a accepté des arrangement pour 1000fois moins, elle a une idée ou elle veut se proteger mais c' est bizarre.
C' est partie pour durer je ne serai jamais licencié car ils ne peuvent reconnaître leurs tors, ils y gagnent beaucoup à me pousser à bout pour que je démissionne une grosse somme en moins sur le chèque de départ, mais je ne peux pas le faire, j'ai été une excellente employée pour les clients et pour mes collègues de travail je ne mérite pas ceci.

Je dois me battre sinon c' est le suicide qui m' attends mais je vais y laisser tout ce que j' ai bati sans salaire pour assurer derrière.
Que puis je faire concrètement le confinement a arrêté toutes mes démarches, j' avais enfin un rendez vous avec un juriste après 1mois d'attente annulé, tout les autres organismes sont fermés.

Je vais avoir 30ans je ne suis pas immature donc si je pensais que le mieux c' est que je reprenne mon petit CDI et que tout s' arrête je le ferais sur le champs donc si j' ai fais ce que j' ai fais c' est belle et bien que les circonstances sont responsables. 

Un non-retour pour moi est sur et démissionner est hors de question. 
Mes nuits sont cauchemardesques et je ne réponds même plus à mes créanciers car je suis perdus, je sais que la lois devrait être de mon côté mais en attendant c' est moi qui meurt la bouche ouverte.

Si vous avez une piste vers laquelle m' orienter je suis preneuse. 
Qu' elles procedures je peux lancer maintenant.

Cordialement.

O.L

Merci de vos réponses

2 réponses

rirififiloulou_6154
8 avril 2020 à 09:51
bonjour Rose,

une prise d'acte doit s'accompagner d'une procédure au tribunal pour en faire reconnaître le bien-fondé par le juge. Ne faites rien avant d'avoir rencontré un avocat.
c'est avec lui qu'il faudrait estimer vos chances devant un tribunal. je ne doute pas de votre bonne foi (mais mon avis n'a aucune importance) et le juge probablement non plus, mais il y a une différence entre le ressenti légitime d'un salarié et la notion juridique stricte qui va faire condamner une personne morale ou physique.
pour la démission, rien ne presse, puisque vous avez été placé en activité partielle. Je suppose que votre salaire est proche du smic, donc la perte de revenus minime ou inexistante. Par ailleurs, vous avez le droit de cumuler le revenu tiré de l'activité partielle avec un salaire si vous trouvez un contrat intérim, par exemple. Cela pourrait vous permettre de vous remettre en partie à flot financièrement. Vos seules contraintes : interdiction de travailler pour un concurrent direct de votre employeur (mais de toute façon, les restaurants sont fermés...) et l'informer par écrit du nom de votre employeur et de la durée prévisible du contrat.
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rirififiloulou_6154
7 avril 2020 à 09:01
bonjour Rose,

vous êtes sur un forum d'informations juridiques qui se prête plus au traitement de questions précises qui appellent une réponse rapide et moins à l'analyse de cas complexes comme le vôtre, qui relève manifestement du jugement d'un tribunal.
quelques réflexions toutefois :

1 : vous évoquez un accident du travail avec perte de connaissance. Je suis extrêmement surpris que cela n'ai pas fait l'objet d'une prise en charge par le SAMU, d'un arrêt maladie et d'une déclaration en accident du travail.
2 : concernant la non-intervention de l'inspection du travail, je suis également surpris. peut-être vous a-t-on expliqué les conditions qui peuvent permettre l'intervention ?
pour qu'un inspecteur du travail puisse intervenir dans une entreprise sur demande d'un salarié, il faut procéder, auparavant, à une levée de la confidentialité. Vous devez exposer vos griefs à l'employeur dans un courrier recommandé portant la mention impérative "copie à l'inspecteur du travail", à qui vous adressez un double. Si vous n'effectuez pas cette démarche préalable, l'inspecteur du travail n'a tout simplement pas le droit d'intervenir.
3 : concernant le droit de retrait, il doit correspondre à l'existence d'un danger grave et imminent, clairement identifié et mettant en jeu gravement la santé du salarié ou sa vie. Je ne suis pas persuadé que la situation que vous décrivez, anormale certes, relève de l'exercice du droit de retrait. Néanmoins, en cas d'exercice du droit de retrait, ce qui est votre cas, il y a deux possibilités. Soit le droit de retrait est justifié et l'employeur verse le salaire du salarié pendant la période considérée, soit il ne l'est pas et l'employeur ne verse pas le salaire et peut même prendre des sanctions contre le salarié. Ici, votre employeur considère, à tort ou à raison, que l'exercice du droit de retrait n'était pas justifié. En conséquence, c'est à vous qu'il appartient de démontrer sa pertinence en saisissant le tribunal des prud'homme, seul habilité à estimer si l'exercice du droit de retrait était justifié ou pas.

je vous suggère deux choses. la première, c'est de faire un point sur votre état de santé avec votre médecin traitant. La deuxième est de prendre rendez-vous avec un avocat afin, en fonction des éléments dont vous disposez, d'estimer vos chances de réussite dans une procédure. Je crains fort que vous manquiez de tels éléments. par exemple, lors de l'exercice du droit de retrait, il fallait le motiver sans délai auprès de l'employeur par l'envoi d'un courrier recommandé. Cette démarche a-t-elle été accomplie ?
Il aurait mieux valu ne pas laisser les choses traîner depuis aussi longtemps. Un avocat pourra, à tête reposée et en disposant de tous les éléments en votre possession, vous informer sur la pertinence d'une procédure au tribunal et des diverses démarches parallèles : dépôt de plainte, saisine de l'inspecteur du travail, déclaration de vos accidents du travail auprès de la CPAM...
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Bonjour,

Merci pour votre réponse.
Le soir où je suis tombé je ne pouvais pas appeler le SAMU car j' étais la seule à travailler en cuisine avec un groupe et des clients.
Pour l' inspection du travail] je n' ai eu une réponse que presque 1mois après alors que j' ai écris le 29Janvier ont ma effectivement donné la marche à suivre et je n' ai pas vraiment comprit cette histoire de confidentialité j' ai pris cela d' une mauvaise façon.
J' ai effectivement envoyé une LRAR stipulant les raisons de mon départ directement à l' employeur après mon départ demandant une enquête.
Si les choses ont trainé ce n' est pas ma faute mais celle de la direction qui a trainé pour faire l' enquête me disant que rien ne ressort.
Ce qui évidement est faux je pense que cela faisait partie de la strategie justement.
Est il judicieux que je face une prise d' acte å la fin du confinement?
Une rupture judiciaire a t' elle une chance d' aboutir si j' argumente mes motivations? où ne vaudrait il pas mieux que je démisionne pendant le confinement pour au moins pouvoir retrouver un travail par la suite et ne pas devoir mon préavis étant donné que mon employeur stipule qu' il ni aura pas de licenciement.
Si je suis partie ce n' est pas de mauvaise fois mais motivé par de une vrai raison.
Cordialement.
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