Je suis actuellement allocataire du RSA et titulaire d'une RQTH (reconnaissance travailleur handicapé)
Bien avant d'avoir cette RQTH j'étais suivi par le pôle emploi dans le cadre d'un PPAE (projet personnalisé d'accès à l'emploi) obligatoire pour les personnes valides au RSA en capacité de travailler et j'avoue que cette période en PPAE fut vraiment horrible !!!
RDV à gogo à pôle emploi (Un véritable harcèlement, j'ai une vie à côté et je leur ait rien demandé moi)
Présence obligatoire à ces RDV (sinon menaces de radiation et perte du RSA, mouais reste à voir si c'est vrai)
Ateliers cv et lettre de motivation (ennuyeux à mourir mais bon j'avais rien d'autre à faire)
Proposition de formation complètement bidon (je l'ai ai toutes refusées, je suis pas un pigeon non plus faut pas déconner)
Enfin vous l'aurez compris c'est pas le courage ni l'envie de travailler qui m'étouffe, tout ce que je voulais c'est qu'on me fiche la paix et qu'on me laisse toucher mon RSA tranquillement !
Un jour est venu ou un problème de santé a surgi dans ma vie (sans gravité heureusement mais traitement médical assez contraignant) et c'est là qu'on m'a parler de faire reconnaître ma maladie en faisant une demande de RQTH et tous les avantages qui en découlent si la MDPH accepte de me reconnaître.
Je fais donc cette démarche auprès de la MDPH et en averti aussitôt pôle emploi qui me dit que si je suis reconnu, je serais suivi par le cap emploi qui n'est autre que le pôle emploi des handicapés !
4 mois plus tard je reçois la réponse de la MDPH :
"La commission qui s'est réunie vous a accordée la reconnaissance th pour une durée de 5 ans"
Bonne nouvelle me dis-je, enfin on va me mettre moins la pression pour trouver du travail ou une formation bidon et sur les conseils d'une personne de mon entourage, je me fais radier de pôle emploi et demande un suivi social auprès du CCAS qui accepte ma requête et mon ancien PPAE devient un CER (contrat d'engagement réciproque) bien moins contraignant et surtout une plus grande liberté d'action
Lorsque je suis convoqué au ccas pour la signature de mon CER, je met bien en avant ma RQTH et le fait que mon traitement médical me fatigue beaucoup (bon j'exagère un peu lol) et ma conseillère met bien en avant mes difficultés d'accéder à un emploi et renvoie le tout au conseil départemental qui valide mon contrat pour 9 ou 12 mois et c'est là que le bonheur commence pour moi
-plus de RDV contraignant à pôle emploi (beaucoup moins de stress)
-plus de pression pour trouver à tout prix un emploi ou une formation (quel soulagement)
-plus besoin de s'actualiser tous les mois à l'agence (quelle corvée c'était)
-plus besoin de rendre des comptes sur sa recherche d'emploi (c'est tout ce que je demande)
-plus d'ateliers cv et lettre de motivation (j'avais vu un truc plus ennuyeux)
Bref vous l'aurez compris c'est que DU BONHEUR pour un paresseux comme moi (j'assume et oui.....)
En plus j'ai appris il y a longtemps que le conseil départemental ne peux pas suspendre le RSA à une personne reconnue travailleur handicapé dixit ma conseillère du ccas parce que nous sommes protégés selon la loi peut importe si on reste des années sans travailler !
Si vous êtes bénéficiaire du RSA et souffrez d'un problème de santé quelconque n'hésitez pas à faire reconnaître votre handicap auprès de la MDPH après tout vous n'avez rien à perdre et si votre demande est acceptée, demandez un suivi social auprès du ccas et signez un CER en mettant bien en avant les problèmes que vous rencontrez au quotidien et qui empêche de travailler et OUBLIEZ le pôle emploi et le cap emploi ne serait ce que pour la tranquillité d'esprit et ça ça n'a pas de prix croyez-moi !
Merci à tous ceux qui auront porté un quelconque intérêt à mon post et si j'ai pu vous aider à travers mon histoire j'en suis ravi d'avance !
Je tiens à préciser que je touche le RSA depuis 2014 soit depuis 5 ans et reconnu travailleur handicapé depuis juillet 2018 soit près de 18 mois ou on me fiche une paix royale !
AN.Banker
Messages postés10428Date d'inscriptionmardi 23 avril 2019StatutModérateurDernière intervention21 octobre 20248 975 26 déc. 2019 à 04:45
Bonjour
Vous êtes de bons conseils. Les différents contribuables seront ravis de savoir que sous couvert de votre RQTH vous pouvez rester tranquille sans être embetté par les organismes qui sont là pour que vous trouviez un emploi, et que vous vous en vantiez.
ça n'a pas de prix croyez-moi !
Pas de prix pour vous. Très égoïste pour ceux qui "financent" votre train de vie.
Le système de solidarité et de redistribution est une excellente chose dont la France peut être fier. Vous gachez cet esprit.
Je tiens avant tout a précisé que je ne m'en vante pas du tout mais si mon histoire peut servir à d'autres alors ce sera pas inutile voyez-vous ?
Quand aux contribuables donc aux gens qui travaillent, je leur tire mon chapeau pour leur courage et leur volonté à supporter un monde du travail de plus en plus dégradant et catastrophique.
Pour ma part c'est non merci
1 - la RQTH précise bien que "les possibilités d'obtenir ou de converser un emploi sont effectivement réduites en raison de votre handicap" ! Cela veut bien dire qu'on peut travailler mais on peut se permettre aussi de faire la fine bouche, de préciser que tel ou tel emploi ne correspond pas à notre handicap etc...
2 - effectivement ! Pour ma part la seule obligation que j'ai et qui est défini dans mon contrat est celle de me soigner c'est tout !
3 - oui et non ! Disons que dans ma situation mes seules obligations sont de me soigner pour aller mieux rien de plus ! C'est uniquement la non signature du contrat qui entraîne automatiquement la suspension du RSA (source de ma conseillère du ccas)
Vous pouvez écrire ce que vous souhaitez, évidemment.
C'était un conseil. Rien d'autre.
Parce que : un message est une trace numérique. Un contrat évolue et vous pourriez avoir d'autres obligations finalement. Parce que vous n'avez sans doute pas l'AAH.
Vous ne semblez pas souffrir d'une altération définitive de votre fonction mentale et subventionner vos vacances jusqu'au jour où vous aurez l'honneur de passer du RSA à l'ASPA pourrait finir par titiller celui qui paye.