Litige remise dépot de garantie + superficie non conforme
vjack
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20 déc. 2018 à 09:28
djivi38 Messages postés 52150 Date d'inscription dimanche 12 avril 2015 Statut Membre Dernière intervention 14 novembre 2024 - 20 déc. 2018 à 16:43
djivi38 Messages postés 52150 Date d'inscription dimanche 12 avril 2015 Statut Membre Dernière intervention 14 novembre 2024 - 20 déc. 2018 à 16:43
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djivi38
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20 déc. 2018 à 15:07
20 déc. 2018 à 15:07
bonjour,
1/ au propriétaire... qui est responsable de l'agence qu'elle a choisie.
2/ "La nouvelle locataire a répondu à une annonce de 51m2 (...) DPE il était mentionné non pas 51m2 mais 40m2."
Le DPE étant remis au locataire au plus tard à la signature du contrat de location, la nouvelle locataire était donc bien au courant de la bonne superficie (même si elle était "coincée" par son congé donné pour son ancien logement qui l'a acculée à prendre ce logement) : elle a pris ce logement en toute connaissance.
3/ Superficie : lire ces renseignements... mais étant donné que vous n'êtes plus locataire... je ne sais pas :-( si ça reste valable pour vous....
<< LOI n° 2014-366 du 24 mars 2014 pour l'accès au logement et un urbanisme rénové (1)
........
« Le contrat de location précise :
« 1° Le nom ou la dénomination du bailleur et son domicile ou son siège social ainsi que, le cas échéant, ceux de son mandataire ;
« 2° Le nom ou la dénomination du locataire ;
« 3° La date de prise d'effet et la durée ;
« 4° La consistance, la destination ainsi que la surface habitable de la chose louée, définie par le code de la construction et de l'habitation ;
..........
4° L'article 3-1 est ainsi rédigé :
« Lorsque la surface habitable de la chose louée est inférieure de plus d'un vingtième à celle exprimée dans le contrat de location, le bailleur supporte, à la demande du locataire, une diminution du loyer proportionnelle à l'écart constaté. A défaut d'accord entre les parties ou à défaut de réponse du bailleur dans un délai de deux mois à compter de la demande [par courrier R+AR] en diminution de loyer, le juge peut être saisi, dans le délai de quatre mois à compter de cette même demande, afin de déterminer, le cas échéant, la diminution de loyer à appliquer.
La diminution de loyer acceptée par le bailleur ou prononcée par le juge prend effet à la date de signature du bail.
Si la demande en diminution du loyer par le locataire intervient plus de six mois à compter de la prise d'effet du bail, la diminution de loyer acceptée par le bailleur ou prononcée par le juge prend effet à la date de la demande. »
Article R*111-2 Modifié par Décret n°97-532 du 23 mai 1997
- art. 2 JORF 29 mai 1997
La surface et le volume habitables d'un logement doivent être de 14 mètres carrés et de 33 mètres cubes au moins par habitant prévu lors de l'établissement du programme de construction pour les quatre premiers habitants et de 10 mètres carrés et 23 mètres cubes au moins par habitant supplémentaire au-delà du quatrième.
La surface habitable d'un logement est la surface de plancher construite, après déduction des surfaces occupées par les murs, cloisons, marches et cages d'escaliers, gaines, embrasures de portes et de fenêtres ; le volume habitable correspond au total des surfaces habitables ainsi définies multipliées par les hauteurs sous plafond.
Il n'est pas tenu compte de la superficie des combles non aménagés, caves, sous-sols, remises, garages, terrasses, loggias, balcons, séchoirs extérieurs au logement, vérandas, volumes vitrés prévus à l'article R*. 111-10, locaux communs et autres dépendances des logements, ni des parties de locaux d'une hauteur inférieure à 1,80 mètre.
---> Vous parlez bien de la Surface "habitable" ? Mesurée par un professionnel pour ne pas être contestable ?
1°) Vous pouvez saisir la commission de conciliation qui invitera les 2 parties : Saisine de la commission départementale de conciliation : article 7 du décret n°2001-653 du 19 juillet 2001 et art 20-A loi 6/7/1989
2°) En cas d'échec, vous pourrez saisir le tribunal d'instance du lieu du logement.
4.1/ DG :
=> Si le propriétaire dépasse les délais de restitution entière ou partielle du DG, le locataire - à condition qu’il n’ait pas de dettes de loyer ni de provisions mensuelles de charges au rendu des clés et qu'il ait donné ce jour-là sa nouvelle adresse (*) - est en droit d’obtenir (mise en demeure par courrier R+AR) une pénalité égale à 10% d’1 mois de loyer hors charges par mois de retard commencé (et si par tribunal, des dommages et intérêts, en sus et s’il en fait la demande, au titre de l’art. 700 du Code civil).
(*) « Informer par écrit son bailleur de sa nouvelle adresse est une obligation pour le locataire sortant. » (Article 22 de la loi du 6 juillet 1989).
Le mieux est d’écrire sa nouvelle adresse sur l’EDLS.
https://www.litige.fr/articles/depot-de-garantie-non-rendu-caution-proprietaire-locataire-penalite-retard
À défaut de conciliation, ce litige peut être porté devant le tribunal d’instance dans un délai de 3 ans à partir du jour où le DG aurait dû être versé.
cdt.
1/ au propriétaire... qui est responsable de l'agence qu'elle a choisie.
2/ "La nouvelle locataire a répondu à une annonce de 51m2 (...) DPE il était mentionné non pas 51m2 mais 40m2."
Le DPE étant remis au locataire au plus tard à la signature du contrat de location, la nouvelle locataire était donc bien au courant de la bonne superficie (même si elle était "coincée" par son congé donné pour son ancien logement qui l'a acculée à prendre ce logement) : elle a pris ce logement en toute connaissance.
3/ Superficie : lire ces renseignements... mais étant donné que vous n'êtes plus locataire... je ne sais pas :-( si ça reste valable pour vous....
<< LOI n° 2014-366 du 24 mars 2014 pour l'accès au logement et un urbanisme rénové (1)
........
« Le contrat de location précise :
« 1° Le nom ou la dénomination du bailleur et son domicile ou son siège social ainsi que, le cas échéant, ceux de son mandataire ;
« 2° Le nom ou la dénomination du locataire ;
« 3° La date de prise d'effet et la durée ;
« 4° La consistance, la destination ainsi que la surface habitable de la chose louée, définie par le code de la construction et de l'habitation ;
..........
4° L'article 3-1 est ainsi rédigé :
« Lorsque la surface habitable de la chose louée est inférieure de plus d'un vingtième à celle exprimée dans le contrat de location, le bailleur supporte, à la demande du locataire, une diminution du loyer proportionnelle à l'écart constaté. A défaut d'accord entre les parties ou à défaut de réponse du bailleur dans un délai de deux mois à compter de la demande [par courrier R+AR] en diminution de loyer, le juge peut être saisi, dans le délai de quatre mois à compter de cette même demande, afin de déterminer, le cas échéant, la diminution de loyer à appliquer.
La diminution de loyer acceptée par le bailleur ou prononcée par le juge prend effet à la date de signature du bail.
Si la demande en diminution du loyer par le locataire intervient plus de six mois à compter de la prise d'effet du bail, la diminution de loyer acceptée par le bailleur ou prononcée par le juge prend effet à la date de la demande. »
Article R*111-2 Modifié par Décret n°97-532 du 23 mai 1997
- art. 2 JORF 29 mai 1997
La surface et le volume habitables d'un logement doivent être de 14 mètres carrés et de 33 mètres cubes au moins par habitant prévu lors de l'établissement du programme de construction pour les quatre premiers habitants et de 10 mètres carrés et 23 mètres cubes au moins par habitant supplémentaire au-delà du quatrième.
La surface habitable d'un logement est la surface de plancher construite, après déduction des surfaces occupées par les murs, cloisons, marches et cages d'escaliers, gaines, embrasures de portes et de fenêtres ; le volume habitable correspond au total des surfaces habitables ainsi définies multipliées par les hauteurs sous plafond.
Il n'est pas tenu compte de la superficie des combles non aménagés, caves, sous-sols, remises, garages, terrasses, loggias, balcons, séchoirs extérieurs au logement, vérandas, volumes vitrés prévus à l'article R*. 111-10, locaux communs et autres dépendances des logements, ni des parties de locaux d'une hauteur inférieure à 1,80 mètre.
---> Vous parlez bien de la Surface "habitable" ? Mesurée par un professionnel pour ne pas être contestable ?
1°) Vous pouvez saisir la commission de conciliation qui invitera les 2 parties : Saisine de la commission départementale de conciliation : article 7 du décret n°2001-653 du 19 juillet 2001 et art 20-A loi 6/7/1989
2°) En cas d'échec, vous pourrez saisir le tribunal d'instance du lieu du logement.
4.1/ DG :
=> Si le propriétaire dépasse les délais de restitution entière ou partielle du DG, le locataire - à condition qu’il n’ait pas de dettes de loyer ni de provisions mensuelles de charges au rendu des clés et qu'il ait donné ce jour-là sa nouvelle adresse (*) - est en droit d’obtenir (mise en demeure par courrier R+AR) une pénalité égale à 10% d’1 mois de loyer hors charges par mois de retard commencé (et si par tribunal, des dommages et intérêts, en sus et s’il en fait la demande, au titre de l’art. 700 du Code civil).
(*) « Informer par écrit son bailleur de sa nouvelle adresse est une obligation pour le locataire sortant. » (Article 22 de la loi du 6 juillet 1989).
Le mieux est d’écrire sa nouvelle adresse sur l’EDLS.
https://www.litige.fr/articles/depot-de-garantie-non-rendu-caution-proprietaire-locataire-penalite-retard
À défaut de conciliation, ce litige peut être porté devant le tribunal d’instance dans un délai de 3 ans à partir du jour où le DG aurait dû être versé.
cdt.
20 déc. 2018 à 16:21
Donc si je comprends bien, je peux effectivement ouvrir un dossier au tribunal d'instance concernant la non restitution du dépôt de garantie dans les délais, sachant que nous avions effectivement envoyé un LRAR que j'ai en copie ainsi que l'accusé de réception, que nous étions à jour de nos loyers (les quittances le prouvent) et que l'agence avait bien notre nouvelle adresse puisqu'elle nous a envoyé un chèque par la suite avec un montant partiel après la LRAR.
Concernant les mètres carré, je comprends que c'est un peu plus compliqué, car nous avions bien signé pour 51m2, nous avons bien habité dans 40m2, mais je ne sais pas non plus ce que prévoit la loi dans le cas où nous ne sommes plus locataires. Par contre pour la nouvelle locataire, étant donné qu'elle a signé pour 40m2, c'est difficile de défendre ses intérêts. Me conseilleriez-vous de saisir le tribunal d'instance pour la superficie ? Quels seraient les risques pour nous ?
Merci beaucoup.
20 déc. 2018 à 16:43
ça n'est pas à vous de défendre SES intérêts...
dernière question : je ne sais pas.
cdt.