Prescription en matière de dons et legs interdits

nadithp Messages postés 1 Date d'inscription mercredi 15 novembre 2017 Statut Membre Dernière intervention 15 novembre 2017 - Modifié le 15 nov. 2017 à 22:19
 ;; - 16 nov. 2017 à 18:39
Bonjour,
La dame de compagnie de notre mère a obtenu de cette dernière, à notre connaissance, au moins, 2 fois 30.000 €. Comme elle a permis par son travail, sa présence, ses soins, etc... le maintien à domicile de notre mère jusqu'à son décès, nous voudrions lui réclamer ces sommes qu'elle n'avait pas le droit de recevoir. Le décès est intervenu en décembre 2015, et c'est en examinant les comptes de notre mère que nous nous en sommes aperçu. La prescription pénale est de 3 années. Est-ce que porter simplement plainte au commissariat va interrompre la prescription ou faut-il se porter partie civile. Nous sommes 8 enfants héritiers. Avons nous besoin d'être tous d'accord ?
Merci d'avance de vos réponses.
Cordialement

4 réponses

condorcet Messages postés 39501 Date d'inscription jeudi 11 février 2010 Statut Membre Dernière intervention 21 juin 2023 18 270
15 nov. 2017 à 22:43
La prescription pénale est de 3 années.
L'argent lui a été donné.
Elle ne l'a pas volé, pas extorqué, pas escroqué ?
Pas d'infraction au pénal.

Est-ce que porter simplement plainte au commissariat va interrompre la prescription ou faut-il se porter partie civile.
Il serait surprenant que votre plainte soit recueillie par un service de police.

On se porte partie civile auprès d'un juge d'instruction dans le cadre d'une information judiciaire dont il aurait été saisi par le Parquet et non dans le cadre d'une enquête préliminaire diligentée par un officier de police judiciaire

Consultez un avocat qui engagera une action au pénal s'il estime réunis les éléments constitutifs du vol ou d'une autre infraction si, selon son analyse, les faits violent un autre texte du code pénal.

Seul un avocat sera en mesure de vous conseiller utilement.
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Merci de votre réponse. J'ai trouvé le texte de base. Cette assistante de fin de vie n'avait pas le droit de recevoir de dons de la personne assistée. Le texte c'est celui relatif à l'abus de faiblesse et le simple fait qu'elle soit assistante de vie, comme pour un médecin, un infirmier et qu'elle ait accepté, l'a rend coupable. Bon ça c'est clair. Reste à porter plainte auprès du procureur de la république. Reste la question concernant la nécessité ou pas de l'unanimité des héritiers. Merci en tous cas
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djivi38 Messages postés 51378 Date d'inscription dimanche 12 avril 2015 Statut Membre Dernière intervention 13 mai 2024 15 158 > nadith
15 nov. 2017 à 23:12
bonsoir,

vous voulez certainement parler du lien de subordination qui existait entre votre mère et son aide à domicile. Ce n'est pas spécialement un abus de faiblesse (toutefois ça peut l'être, en plus).
Il est exact que le personnel médical/paramédical ne peut pas recevoir des sommes pareilles de la personne dont il s'occupe.

Cdt.
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Utilisateur anonyme
16 nov. 2017 à 00:02
Bonjour

Cette loi du 28/12/2015 applicable à partir du 30/12/2015 n'est certainement pas applicable aux donations qui l'ont précédée...

http://www.notaires.paris-idf.fr/transmission-de-patrimoine/donation-legs-et-protection-des-heritiers-des-personnes-en-fin-de-vie

https://www.efl.fr/actualites/patrimoine/successions-et-donations/details.html?ref=ui-68308f53-3be3-41bd-9377-607620e41d50

Alors à quelle loi faites vous référence ?
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Bonjour
"Assistante de fin de vie"/Pourrait-on vous demander si , en tant que fille de la défunte, vous n'auriez pas pu remplir ces fonctions? Cela vous aurait évité ce litige et en même temps appris ce qu'est réellement une assistance de fin de vie.
Tout ceci hors aspect juridique.
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roudoudou22 Messages postés 13626 Date d'inscription vendredi 11 janvier 2013 Statut Membre Dernière intervention 29 mars 2023 4 623
15 nov. 2017 à 22:44
ces sommes qu'elle n'avait pas le droit de recevoir.

Pourquoi n'avait elle pas le droit de les recevoir. Votre mère n'avait plus toutes ses facultés ? Dans la négative, elle pouvait disposer de ses biens et de son argent, à sa guise.
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