Photo et prescription acquisitive (trentenair
jeanpierre3121
-
Modifié par ^^Marie^^ le 31/08/2010 à 14:23
jeanpierre3121 Messages postés 17 Date d'inscription mardi 31 août 2010 Statut Membre Dernière intervention 3 janvier 2024 - 14 juil. 2012 à 18:06
jeanpierre3121 Messages postés 17 Date d'inscription mardi 31 août 2010 Statut Membre Dernière intervention 3 janvier 2024 - 14 juil. 2012 à 18:06
A voir également:
- Modèle de lettre pour prescription acquisitive
- Modèle lettre de procuration - - Modèles de lettres vie pratique
- Modele lettre d'avertissement pour négligence professionnelle - Guide
- Modele lettre demande d'annulation de majoration - Guide
- Modèle de lettre pour relater des faits - Guide
- Modèle de demande d'autorisation d'absence pour raison familiale - Guide
8 réponses
moisteff
Messages postés
677
Date d'inscription
vendredi 29 janvier 2010
Statut
Membre
Dernière intervention
21 octobre 2011
370
Modifié par moisteff le 31/08/2010 à 16:04
Modifié par moisteff le 31/08/2010 à 16:04
pour la prescription trentenaire et l'usucapion il y a un certain nombre de conditions à remplir... les témoignages ne sont pas suffisants
ainsi :
"L'acquisition d'un immeuble par l'usucapion doit résulter d'une possession continue, réelle, paisible, publique, non équivoque et accompli à titre de propriétaire (article 2229 du Code civil).
- La possession ne doit pas être interrompue plus d'une année . C'est à celui qui invoque l'usucapion de rapporter la preuve qu'il n'y a pas eu d'interruption.
- La possession doit être réelle c'est-à-dire que le possesseur doit accomplir tous les actes matériels nécessaires à la possession et chaque fois que cela est nécessaire.
- Le possesseur ne doit pas s'approprier l'immeuble par des actes de violence sinon la possession ne pourra être qualifiée de paisible. Toutefois, lorsque la violence a cessé, la possession est dite paisible.
- La possession doit être publique, les actes traduisant la possession doivent être fait ouvertement.
- La possession ne doit pas être équivoque, le possesseur doit être considéré comme le propriétaire par les tiers.
- Le possesseur doit se comporter en propriétaire de l'immeuble et accomplir tous les actes de gestion afférents.
Ces conditions cumulatives sont nécessaires à la reconnaissance de la possession d'un bien, en l'absence d'une seule de ces conditions la prescription acquisitive ne pourra être retenue.
or vous etes un tiers et il y a équivoque : vous payez les impots fonciers pour cette parcelle et l'ancien propriétaire se considérait comme propriétaire de celle-ci (justifié par le cadastre et les actes notariés)
votre voisin ne se comportait donc pas en "propriétaire" puisqu'il ne payait pas les impots afférents à cette parcelle...
par ailleurs s'il y a eu un héritage, votre voisin n'a pas pu se comporter en propriétaire depuis 30 ans sans interruption... (voir la condition spécifique au prescription trentenaire...)
source :
http://www.juritel.fr/Liste_des_chroniques-6.html
ainsi :
"L'acquisition d'un immeuble par l'usucapion doit résulter d'une possession continue, réelle, paisible, publique, non équivoque et accompli à titre de propriétaire (article 2229 du Code civil).
- La possession ne doit pas être interrompue plus d'une année . C'est à celui qui invoque l'usucapion de rapporter la preuve qu'il n'y a pas eu d'interruption.
- La possession doit être réelle c'est-à-dire que le possesseur doit accomplir tous les actes matériels nécessaires à la possession et chaque fois que cela est nécessaire.
- Le possesseur ne doit pas s'approprier l'immeuble par des actes de violence sinon la possession ne pourra être qualifiée de paisible. Toutefois, lorsque la violence a cessé, la possession est dite paisible.
- La possession doit être publique, les actes traduisant la possession doivent être fait ouvertement.
- La possession ne doit pas être équivoque, le possesseur doit être considéré comme le propriétaire par les tiers.
- Le possesseur doit se comporter en propriétaire de l'immeuble et accomplir tous les actes de gestion afférents.
Ces conditions cumulatives sont nécessaires à la reconnaissance de la possession d'un bien, en l'absence d'une seule de ces conditions la prescription acquisitive ne pourra être retenue.
or vous etes un tiers et il y a équivoque : vous payez les impots fonciers pour cette parcelle et l'ancien propriétaire se considérait comme propriétaire de celle-ci (justifié par le cadastre et les actes notariés)
votre voisin ne se comportait donc pas en "propriétaire" puisqu'il ne payait pas les impots afférents à cette parcelle...
par ailleurs s'il y a eu un héritage, votre voisin n'a pas pu se comporter en propriétaire depuis 30 ans sans interruption... (voir la condition spécifique au prescription trentenaire...)
source :
http://www.juritel.fr/Liste_des_chroniques-6.html
4 sept. 2010 à 04:58
Pour constater une prescription, les témoignages sont suffisant, car c'est à l'aide de témoignages qu'il est possible d'établir un acte de notoriété pour constater la prescription trentenaire.
L'impôt foncier est un document fiscal, et sur la feuille d'impôt, il n'y a pas de références précises. Le cadastre est avant tout un document servant au paiement de l'impôt, sur les plans du cadastre, il n'y a aucune côte, le cadastre est toujours imprécis.
Si la prescription est faite par un riverain, cela révèle avant tout une erreur dans les contenances, la prescription décennale est largement suffisante, car il y a juste titre, bonne foi, occupation publique à titre de propriétaire.
Il faut insister aussi que la prescription sanctionne aussi la négligence du vrai propriétaire qui ne fait rien sur une longue période pour entretenir sa propriétaire.
Si le propriétaire est un mineur ou un majeur, dans ce cas on ne peut prescrire, (pendant la minorité).
Mais avant tout, relisez votre titre de propriété, sous le chapitre "charges et conditions" vous devez avoir une clause, aux termes de laquelle l'acquéreur devra supporter ou bénéficier des erreurs de contenance, ce type de clause est un classique dans tous les actes est parfaitement licite, (à l'exception des biens soumis au régime de la copropriété).