Voisin bruyant enfants alcool

GMX - 3 sept. 2017 à 12:53
 GMX - 3 sept. 2017 à 13:31
Bonjour,
Je souhaiterais vous faire part de mon désarroi.
J'ai acheté un appartement à Paris et j'ai emménagé en octobre 2016.
Le voisinage était "calme" selon l'ancien propriétaire auprès duquel je m'étais renseignée au préalable (venant d'un autre logement où j'avais souffert de nuisances sonores...)
La famille (deux parents, deux enfants de 5 et 13 ans) qui habite en dessous de chez moi mène une vie on ne peut plus bruyante.
Le plus jeune des enfants notamment, cours, claque les portes, crier, mesure, et parle à un niveau sonore qui implique que je l'entends ten permanence (je précise que, par comparaison, je n'entend pas les autres occupants sauf lorsqu'ils crient eux aussi).
J'ai déjà demandé au syndic de contacter le proporiétaire, ce qu'il a fait, avec un effet positif qui n'aura duré que 6 semaines. Le syndic m'a d'ailleurs signalé le fait qu'une personne s'était déjà plainte auprès de lui avant mon arrivée (sans doute l'ancien propriétaire qui m'avait assuré que tout était calme ...).
Sachez que je n'incrimine pas directement cet enfant, car il vit dans un environnement très stressant : ses deux parents sont alcooliques. Je pense pour ma part qu'il hurle afin d'être "entendu" par ses parents qui, à un certain degré d'intoxication, ne répondent plus de rien et le laissent sans limites (et sans réponse - ce qui induit ce comportement excessivement bruyant.
Les parents refusent toute discussion, ne répondant que par la provocation, l'ironie et la moquerie. Face à cela, je suis évidemment restée on ne peut plus calme malgré les reproches qui m'ont été faits, à savoir passer l'aspirateur (jdeux fois par semaine dans un 60m carrés) et ouvrir mes volets à 7h10 du matin tous les jours (en fait, ce sont les volets de l'immeuble d'à côté qui génère ce bruit quotidien).
J'ai déposé, en novembre 2016, une plainte.
Plusieurs autres occupants ont constaté le bruit ainsi que le problème d'alcool.
Avant mon arrivée, une de mes voisines a longtemps hésité à appeler les services sociaux (l'enfant a également des problèmes de comportement à l'école); il est vrai que la mère (qui s'est calmée depuis) hurlait sur le petit de manière exacerbée et franchement cruelle, le laissant ensuite hurler dans un coin de l'appartement.
Je pense refaire appel au syndic mais les échos des uns et des autres concernant le non-aboutissement de ce genre de dossier me désespère franchement.
Je re-précise que je suis propriétaire et qu'ils sont locataires.
Et que j'ai fait venir un expert qui m'a indiqué que le seul moyen efficace d'avoir plus de calme était de "couper le bruit à la source" et donc que le propriétaire de l'apprêtent occupé apr cette famille fasse faire des travaux d'isolation.
En vous remerciant de votre lecture.
Sincèrement
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2 réponses

bonjour, Outre la gêne que vous subissez, ces enfants n'ont vraiment pas une vie normale, et ils souffrent.

Je crois qu'il serait du devoir du voisinage de faire un signalement aux services sociaux en expliquant un peu ce qu'il se passe et en demandant à ce qu'ils passent voir.
A noter que si on a peur d'avoir des ennuis, ça peut tout à fait se faire de façon anonyme. C'est pris en compte, et ils font une enquête ensuite vont voir la famille. Parfois, il y a des situations graves, très graves, et le voisinage ne dit rien.
On dit qu'il ne faut pas s'occuper des affaires des autres, mais il y a la notion de non assistance à personne en danger aussi

A noter que le propriétaire pourrait leur donner congé en fin de bail pour motif légitime et sérieux, mais il lui faudrait des plaintes écrites pour pouvoir agir.
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Bonjour et merci pour votre réponse.
Je suis tout à fait d'accord avec vous.
Les relations intra-familailes (notamment entre les deux garçons, dont l'aîné est issu d'une précédente union) sont très tendues. Et il me semble que les conditions induite pas l'alcoolisme, même si elle se manifeste par une démission des parents, constituent une véritable violence.
Je redoute cependant les menaces car, si les services sociaux intervenaient, je serais évidement tenue pour responsable de l'appel (sachant que mes voisins savent que je me suis déjà plainte). Pour autant, je suis d'accord que la non-assistance à personne en danger devrait être une notion qui me pousse à agir dans le sens d'un signalement.
Je vais en parler à cette voisine solidaire qui est aussi gênée et qui peut faire un témoignage assez solide, car elle connait bien la situation depuis plusieurs années.
Si un autre voisin reconnait le problème de l'alcoolisme chez cette famille, le fait reste difficile à prouver et je crains qu'il n'aient recours à l'argument de la 'diffamation' ...
Les autres voisins, s'ils se disent solidaire, disent aussi qu'il ne sont pas gênés directement. D'autres encore, qui eux-mêmes ont des enfants, se sentent indirectement visés. Le syndic est en tout cas solidaire.
Votre message me remonte le moral, même si cette situation est désespérante pour les deux enfants.
Je suis preneuse de conseils et vous tiendrai au courant des démarches que j'entreprendrai cette semaine.
Sincèrement
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