Mon employeur refuse de me licencier
Brienne44
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Bonjour,
J'en viens à vous demander de l'aide car je suis complètement perdue, et en raison de mon état psychologique, j'ai peur de prendre une mauvaise décision...
Avant de vous exposer mon problème, je vais essayer de vous faire un bref résumé de la situation.
Celui fait 4 ans et demi que je suis dans cette boite, qui se compose actuellement de trois salariées, et de la patronne).
Depuis environ deux ans et demi, la situation est la suivante :
charge de travail augmentée + beaucoup de choses à gérer en même temps + clientèle difficile + heures sup "bénévoles" + remarques incessantes de la patronne => précipitation pour finir dans les temps/stress/fatigue => bourdes
=> prise de temps pour éviter les bourdes => trop lente
Cela fait également deux ans que j'ai des douleurs musculaires au dos et aux épaules. A la suite d'un arrêt d'une semaine (je ne pouvais plus me servir d'un de mes bras), la situation s'est encore empirée, car elle m'a accusée de m'être en péril le fonctionnement de l'entreprise.
A cause du stress, de la peur d'être virée, et de la perte de confiance en moi, j'ai fini par cessé presque entièrement de m'alimenter et de dormir, ce qui a bien sûr entraîné un arrêt de travail pour burn-out.
Une semaine après ma reprise, la patronne me convoque à un entretien pour "faire le point". Nous parvenons à la conclusion suivante : je ne peux plus travailler dans cette entreprise car mon inefficacité et ma santé fragile en troublent le fonctionnement, et elle me propose donc une rupture conventionnelle, que j'accepte. A cet entretien, elle se montre compatissante, me dit que ça ne sert à rien de ruiner ma santé, que j'ai fait des super trucs pour la boite mais que sans doute je n'y suis pas à ma place. Quant à moi, je lui propose de rester aussi longtemps que nécessaire, pour que mes collègues puissent partir en vacances et que je les remplace durant leur absence.
Sauf que, quelques jours après, changement de ton. J'aurais causé trop de "problèmes à la boite" donc il est hors de question que je reparte avec des indemnités. Elle me propose donc d'organiser un abandon de poste, pour qu'elle puisse me licencier pour faute grave. Je lui dit que je ne préfèrerais pas, puisque cette faute grave me suivrait dans mon avenir professionnelle alors que je n'ai jamais fait de faute grave. Elle me dit alors, "puisque vous voulez partir, vous n'avez qu'à démissionner de toute façon".
Du coup, je me sens perdue, d'autant que je ne suis pas encore rétablie de ma dépression. Je ne veux pas faire d'abandon de poste, puisque ce serait un licenciement pour une faute grave organisée par la patronne, mais je ne veux pas démissionner non plus, puisque ce n'est pas tant moi qui veux partir qu'elle qui me pousse à la porte. (Et puis financièrement, j'avoue, ne pas avoir le chômage le temps de retrouver autre chose me mettrait dans la mouise...)
Quelle autre solution existerait-il pour que je puisse sortir de là ?
Pardon pour le pavé, et je vous remercie par avance. Pour l'instant, je compte lui dire que j'ai besoin d'y réfléchir.
J'en viens à vous demander de l'aide car je suis complètement perdue, et en raison de mon état psychologique, j'ai peur de prendre une mauvaise décision...
Avant de vous exposer mon problème, je vais essayer de vous faire un bref résumé de la situation.
Celui fait 4 ans et demi que je suis dans cette boite, qui se compose actuellement de trois salariées, et de la patronne).
Depuis environ deux ans et demi, la situation est la suivante :
charge de travail augmentée + beaucoup de choses à gérer en même temps + clientèle difficile + heures sup "bénévoles" + remarques incessantes de la patronne => précipitation pour finir dans les temps/stress/fatigue => bourdes
=> prise de temps pour éviter les bourdes => trop lente
Cela fait également deux ans que j'ai des douleurs musculaires au dos et aux épaules. A la suite d'un arrêt d'une semaine (je ne pouvais plus me servir d'un de mes bras), la situation s'est encore empirée, car elle m'a accusée de m'être en péril le fonctionnement de l'entreprise.
A cause du stress, de la peur d'être virée, et de la perte de confiance en moi, j'ai fini par cessé presque entièrement de m'alimenter et de dormir, ce qui a bien sûr entraîné un arrêt de travail pour burn-out.
Une semaine après ma reprise, la patronne me convoque à un entretien pour "faire le point". Nous parvenons à la conclusion suivante : je ne peux plus travailler dans cette entreprise car mon inefficacité et ma santé fragile en troublent le fonctionnement, et elle me propose donc une rupture conventionnelle, que j'accepte. A cet entretien, elle se montre compatissante, me dit que ça ne sert à rien de ruiner ma santé, que j'ai fait des super trucs pour la boite mais que sans doute je n'y suis pas à ma place. Quant à moi, je lui propose de rester aussi longtemps que nécessaire, pour que mes collègues puissent partir en vacances et que je les remplace durant leur absence.
Sauf que, quelques jours après, changement de ton. J'aurais causé trop de "problèmes à la boite" donc il est hors de question que je reparte avec des indemnités. Elle me propose donc d'organiser un abandon de poste, pour qu'elle puisse me licencier pour faute grave. Je lui dit que je ne préfèrerais pas, puisque cette faute grave me suivrait dans mon avenir professionnelle alors que je n'ai jamais fait de faute grave. Elle me dit alors, "puisque vous voulez partir, vous n'avez qu'à démissionner de toute façon".
Du coup, je me sens perdue, d'autant que je ne suis pas encore rétablie de ma dépression. Je ne veux pas faire d'abandon de poste, puisque ce serait un licenciement pour une faute grave organisée par la patronne, mais je ne veux pas démissionner non plus, puisque ce n'est pas tant moi qui veux partir qu'elle qui me pousse à la porte. (Et puis financièrement, j'avoue, ne pas avoir le chômage le temps de retrouver autre chose me mettrait dans la mouise...)
Quelle autre solution existerait-il pour que je puisse sortir de là ?
Pardon pour le pavé, et je vous remercie par avance. Pour l'instant, je compte lui dire que j'ai besoin d'y réfléchir.
A voir également:
- Mon patron ne veut pas me licencier
- Mon patron traine pour mon solde de tout compte - Accueil - Licenciement-Démission
- Mon patron change mes horaires du jour au lendemain - Accueil - Réglementation et droit du travail
- Mon patron ne veut pas me rendre mes affaires ✓ - Forum licenciement
- Un trajet pour le patron et un pour l'ouvrier - Forum conventions collectives
- Mon patron me fait des avances - Forum litiges
4 réponses
Bonjour,
Si vous abandonnez votre poste, vous risquez d etre licenciée pour faute grave. Avec la faute grave, vous pourrez tout de même bénéficier de vos droits chômage, contrairement à une faute lourde ou vous risquez de tout perdre. Mais cela risque de prendre du temps.
vous pouvez aussi vous mettre en maladie et vu ce que vous racontez, ça ne serait pas un luxe. Votre santé est plus importante En étant en maladie, puisque c est une petit entreprise, cela aurait un impact néfaste sur leur organisation et en remettant vos arrêts de travail en dernière minute ( vous avez 48h pour envoyer votre arrêt), cela inciterait peut être cette charogne à prendre des mesures pour vous licencier.
Vous pouvez aussi lui faire parvenir un recommandé avec A.R, ou vous lui indiquez votre souhait de la rencontrer, afin de convenir d un accord pour une rupture conventionnelle de contrat. Soyez soft dans votre courrier et durant l entretien. Restez zen et expliquez la raison de votre départ ( tout en la caressant dans le sens du poil). Dites lui, que vous souhaitez vous reconvertir professionnellement. Si elle refuse, tentez de négocier vos indemnités de départ à la baisse ( sachant que votre dossier devra transiter par l inspection du travail, qui vérifie si vous ne vous faites pas léser par votre employeur.Faites vous accompagner lors de cet entretien, si cela peut vous aider.
Dernier recours, toujours en rapport avec votre état de santé; gardez vos arrêts de travail, tentez d amasser des preuves du harcèlement que vous subissez et filez directement aux prud hommes, faites même un dossier commun avec vos collègues, s ils sont dans le même cas, pour pouvoir obtenir une rupture de contrat. Faites vous assister d un avocat!
Attention, chez eux, il faut prendre son mal en patience. Tenez bon et revenez nous donner des nouvelles.
A bientot
Si vous abandonnez votre poste, vous risquez d etre licenciée pour faute grave. Avec la faute grave, vous pourrez tout de même bénéficier de vos droits chômage, contrairement à une faute lourde ou vous risquez de tout perdre. Mais cela risque de prendre du temps.
vous pouvez aussi vous mettre en maladie et vu ce que vous racontez, ça ne serait pas un luxe. Votre santé est plus importante En étant en maladie, puisque c est une petit entreprise, cela aurait un impact néfaste sur leur organisation et en remettant vos arrêts de travail en dernière minute ( vous avez 48h pour envoyer votre arrêt), cela inciterait peut être cette charogne à prendre des mesures pour vous licencier.
Vous pouvez aussi lui faire parvenir un recommandé avec A.R, ou vous lui indiquez votre souhait de la rencontrer, afin de convenir d un accord pour une rupture conventionnelle de contrat. Soyez soft dans votre courrier et durant l entretien. Restez zen et expliquez la raison de votre départ ( tout en la caressant dans le sens du poil). Dites lui, que vous souhaitez vous reconvertir professionnellement. Si elle refuse, tentez de négocier vos indemnités de départ à la baisse ( sachant que votre dossier devra transiter par l inspection du travail, qui vérifie si vous ne vous faites pas léser par votre employeur.Faites vous accompagner lors de cet entretien, si cela peut vous aider.
Dernier recours, toujours en rapport avec votre état de santé; gardez vos arrêts de travail, tentez d amasser des preuves du harcèlement que vous subissez et filez directement aux prud hommes, faites même un dossier commun avec vos collègues, s ils sont dans le même cas, pour pouvoir obtenir une rupture de contrat. Faites vous assister d un avocat!
Attention, chez eux, il faut prendre son mal en patience. Tenez bon et revenez nous donner des nouvelles.
A bientot
Mais je ne veux pas démissionner non plus
Dans votre situation, ça reste pourtant la meilleure solution.
ne pas avoir le chômage le temps de retrouver autre chose
En dehors du fait que l'abandon de poste reviendrait surement au même (mais vous avez la présence d'esprit de le refuser), la solution est simple.
Vous cherchez du boulot avant de démissionner.
Vous commencez par négocier un avenant qui vous libère de votre préavis en cas de départ volontaire, et pendant ce temps vous cherchez du boulot par vous même.
Et dès que vous avez trouvé du boulot, vous démissionnez.
Vous avez cotisé 3 ans (au moins), démissioner pour un autre poste est une démission légitime, qui vous ouvrirait le droit au chomage en cas de fin de période d'essai du nouveau poste à l'initiative de l'employeur.
Dans votre situation, ça reste pourtant la meilleure solution.
ne pas avoir le chômage le temps de retrouver autre chose
En dehors du fait que l'abandon de poste reviendrait surement au même (mais vous avez la présence d'esprit de le refuser), la solution est simple.
Vous cherchez du boulot avant de démissionner.
Vous commencez par négocier un avenant qui vous libère de votre préavis en cas de départ volontaire, et pendant ce temps vous cherchez du boulot par vous même.
Et dès que vous avez trouvé du boulot, vous démissionnez.
Vous avez cotisé 3 ans (au moins), démissioner pour un autre poste est une démission légitime, qui vous ouvrirait le droit au chomage en cas de fin de période d'essai du nouveau poste à l'initiative de l'employeur.
Bonjour,
En effet demisionner peut être la solution, vous pouvez demander a ne pas travailler lors du préavis et être payer. Je pense qu'avec plus de 4 ans de travail vos indemnités de rupture conventionnelles doivent être d'environs 4 mois de salaire ou bien 3 je ne sais pas trop enfaite, le mieux étant que vous vous renseignez sur vos indemnités minimal de licenciement. Soit vous faire une proposition plus basse (une rupture conventionnelle doit se faire sur la basse de la négociation) soit vous proposer a votre employeur de démissionner et de ne pas travailler pendant disons 1 mois mais d'être payer, ce qui laissera du temps a votre patronne de vous payer et vous pourrez chercher un trvail. Sachez que si vous démissionnez, vous avez le droit pendant le préavis à 2 h par semaine pour chercher du travail pendant les heures de travail, Again de faire des essay etc...
Dsl pour cette réponse un peu brouillon
En effet demisionner peut être la solution, vous pouvez demander a ne pas travailler lors du préavis et être payer. Je pense qu'avec plus de 4 ans de travail vos indemnités de rupture conventionnelles doivent être d'environs 4 mois de salaire ou bien 3 je ne sais pas trop enfaite, le mieux étant que vous vous renseignez sur vos indemnités minimal de licenciement. Soit vous faire une proposition plus basse (une rupture conventionnelle doit se faire sur la basse de la négociation) soit vous proposer a votre employeur de démissionner et de ne pas travailler pendant disons 1 mois mais d'être payer, ce qui laissera du temps a votre patronne de vous payer et vous pourrez chercher un trvail. Sachez que si vous démissionnez, vous avez le droit pendant le préavis à 2 h par semaine pour chercher du travail pendant les heures de travail, Again de faire des essay etc...
Dsl pour cette réponse un peu brouillon
Sachez que si vous démissionnez, vous avez le droit pendant le préavis à 2 h par semaine pour chercher du travail pendant les heures de travail,
je pense que vous vous avancez un peu trop vite ! le code du travail ne prévoit rien pour les 2 h en cas de démission et toutes les conventions collectives n'accordent pas non plus ce droit .
je pense que vous vous avancez un peu trop vite ! le code du travail ne prévoit rien pour les 2 h en cas de démission et toutes les conventions collectives n'accordent pas non plus ce droit .
Bonjour, tout d'abord, merci à tous pour vos réactions si rapides :
Je voudrais juste faire une petite précision : ma remplaçante a été trouvée avant même l'entretien lors duquel nous avons conclu que la meilleure solution pour tout le monde était que je parte. Du coup, mon employeuse souhaiterais que je parte assez vite.
Alors, petite synthèse :
Rupture conventionnelle : tout d'abord proposée en entretien par l'employeuse, elle a changé d'avis 4 jours plus tard car elle ne veut pas payer d'indemnités. Je ne pense pas qu'elle changera d'avis d'un claquement de doigts.
Abandon de poste "organisé" : proposition faite par l'employeuse suite à son changement d'avis concernant la rupture conventionnelle. Bien sûr, pendant cet abandon de poste, je ne serais pas payée. Par ailleurs, je n'ai jamais commis de faute grave pendant ces 4,5 années, donc psychologiquement je trouve ça très dur de faire exprès de me mettre en faute, à sa demande.
Les prud'hommes : long et pas évident à mettre en place. En plus, vous vous doutez bien que je n'aurais aucun écrit de mes collègues, surtout que l'employeuse s'arrange toujours pour faire ses remarques sans que les autres puissent l'entendre, donc pas de témoins.
Démission : la "solution" que je retiendrais donc. MAIS. Comme je le disais dans mon premier post, je ne veux pas démissionner sans avoir quelque chose derrière. Donc si je pose ma démission, ce sera exclusivement après avoir la confirmation d'embauche d'une autre boite. Sachant que cela fait un moment que je la soupçonne de vouloir me virer (elle l'insinue régulièrement depuis mon arrêt d'une semaine par rapport à mon épaule), j'ai déjà pas mal écumé les sites de recherches d'emploi, sans succès. Donc ça risque de prendre un moment. Ce qui en l’occurrence, m'arrangerait.
La longueur de la procédure risque davantage de la gêner elle que moi, puisque mon poste a déjà été "promis" à ma future remplaçante.
Autrement dit :
- je trouve un autre poste rapidement : tout est bien dans le meilleur des mondes, je pars, ma remplaçante arrive, mais j'ai quand même un boulot.
- je ne trouve pas de poste : ça risque rapidement de LUI poser problème, vu qu'elle ne pourra pas embaucher officiellement ma remplaçante tant que je serai là. Remplaçante qui risque d'en avoir marre et de trouver ailleurs. Ce qui permettrait éventuellement de renégocier la possibilité d'une rupture conventionnelle. Le problème de cette solution, ça va être de tenir moralement et physiquement. Même si je vais mieux qu'au début de l'année lors de mon burnt-out, je suis toujours très fragile émotionnellement, et je ne mange ni ne dors beaucoup. Du coup, ses remarques sont encore plus douloureuses. Reste à voir qui craquera la première...
Je voudrais juste faire une petite précision : ma remplaçante a été trouvée avant même l'entretien lors duquel nous avons conclu que la meilleure solution pour tout le monde était que je parte. Du coup, mon employeuse souhaiterais que je parte assez vite.
Alors, petite synthèse :
Rupture conventionnelle : tout d'abord proposée en entretien par l'employeuse, elle a changé d'avis 4 jours plus tard car elle ne veut pas payer d'indemnités. Je ne pense pas qu'elle changera d'avis d'un claquement de doigts.
Abandon de poste "organisé" : proposition faite par l'employeuse suite à son changement d'avis concernant la rupture conventionnelle. Bien sûr, pendant cet abandon de poste, je ne serais pas payée. Par ailleurs, je n'ai jamais commis de faute grave pendant ces 4,5 années, donc psychologiquement je trouve ça très dur de faire exprès de me mettre en faute, à sa demande.
Les prud'hommes : long et pas évident à mettre en place. En plus, vous vous doutez bien que je n'aurais aucun écrit de mes collègues, surtout que l'employeuse s'arrange toujours pour faire ses remarques sans que les autres puissent l'entendre, donc pas de témoins.
Démission : la "solution" que je retiendrais donc. MAIS. Comme je le disais dans mon premier post, je ne veux pas démissionner sans avoir quelque chose derrière. Donc si je pose ma démission, ce sera exclusivement après avoir la confirmation d'embauche d'une autre boite. Sachant que cela fait un moment que je la soupçonne de vouloir me virer (elle l'insinue régulièrement depuis mon arrêt d'une semaine par rapport à mon épaule), j'ai déjà pas mal écumé les sites de recherches d'emploi, sans succès. Donc ça risque de prendre un moment. Ce qui en l’occurrence, m'arrangerait.
La longueur de la procédure risque davantage de la gêner elle que moi, puisque mon poste a déjà été "promis" à ma future remplaçante.
Autrement dit :
- je trouve un autre poste rapidement : tout est bien dans le meilleur des mondes, je pars, ma remplaçante arrive, mais j'ai quand même un boulot.
- je ne trouve pas de poste : ça risque rapidement de LUI poser problème, vu qu'elle ne pourra pas embaucher officiellement ma remplaçante tant que je serai là. Remplaçante qui risque d'en avoir marre et de trouver ailleurs. Ce qui permettrait éventuellement de renégocier la possibilité d'une rupture conventionnelle. Le problème de cette solution, ça va être de tenir moralement et physiquement. Même si je vais mieux qu'au début de l'année lors de mon burnt-out, je suis toujours très fragile émotionnellement, et je ne mange ni ne dors beaucoup. Du coup, ses remarques sont encore plus douloureuses. Reste à voir qui craquera la première...
Avec l'abandon de poste, elle risque surtout de ne pas être licenciée...
L'employeur n'a pas d'obligation de licencier, il peut juste attendre, en faisant des bulletins de paye à zéro, jusqu'a ce que la personne craque et démissionne.
afin de convenir d un accord pour une rupture conventionnelle de contrat.
Si l'employeur a déja dit non, il est peu probable qu'il change d'avis, justement à cause des indemnités minimales.
tentez d amasser des preuves du harcèlement
Tentez n'est pas suffisant... il faut des preuves réelles. généralement, des témoignages de collegues (qui ont peut d’intérêt à donner ces témoignages si ils veulent garder leur postes et des perspectives d'avenir dans l'entreprise) ou des écrits.
Des arrets de travail ça reste léger...
Vous partez dans l optique d un harcèlement et d une vonlonté de nuire à l employée.
Quel patron, d une si petite entreprise attendrait des mois pour licencier un employer qui ne se présente plus sur son lieu de travail, sans justificatif?
Concernant la rupture conventionnelle, elles ont effectivement eu un entretien non officiel. Il appartient donc a l employée d en faire la demande par recommandé. Si je me souviens bien, l employeur peut refuser une fois; au dela, c est l inspection du travail qui tranche. C est ce que l on m avait expliqué lors de ma rupture conventionnelle.
tentez d amasser des preuves du harcèlement que vous subissez
Faut savoir... vous ne pouvez pas d'un coté parler de harcèlement, et de l'autre considérer que l'employeur ne va pas pousser le 'harcèlement'
d'autant plus que dans le cas d'un abandon de poste, le harcèlement consiste... à ne rien faire.
Si je me souviens bien, l employeur peut refuser une fois; au dela, c est l inspection du travail qui tranche. C est ce que l on m avait expliqué lors de ma rupture conventionnelle.
Et donc ce qu'on vous a expliqué à valeur de loi ?
Nan parce qu'on m'a expliqué que quand une fille est en jupe, c'est qu'elle est forcément d'accord pour une relation sexuelle, même si elle dit non...
L'employeur n'a aucune obligation de proposer une rupture conventionnelle, peut importe combien de fois l'employé la réclame. Je pense que, encore une fois, vous confondez avec autre chose.
Avec la faute grave, vous pourrez tout de même bénéficier de vos droits chômage, contrairement à une faute lourde ou vous risquez de tout perdre.
vous voulez dire que la faute lourde ne donne pas droit au chomage ?
bonne après midi
Apparemment, j ai commis une erreur. Veuillez m en excuser