Conseil divorce (USA)

Résolu
sandre - Modifié par sandre le 20/07/2015 à 12:12
 isabe575 - 22 juil. 2015 à 13:02
Bonjour,
A ce jour avec mon mari la situation ne s'est pas arrangé et nous avons été à un 1er rdv de médiation familiale pour dénouer une certaine situation à l'issue duquel nous avons convenu de faire 2/3 rdv, le prochain rdv est le 6 août, je vais profiter de cette médiation pour mettre en place ce que j'aimerai de ce divorce, parce que sans en avoir la preuve je pense que mon mari me trompe depuis 2/3 mois. Déjà j'aimerai qu'il quitte le logement (propriétaire avec un prêt en cours) et ensuite sans savoir si c'est possible faire une indivision pour que l'on puisse garder le bien mais que moi j'y vive gratuitement avec les enfants pour ne pas leurs faire subir un déménagement (majeur qui poursuivent leurs études) déjà que nous divorçons le choc sera suffisant après l'annonce et cela les rassurerai qu'il reste dans l'appart, au titre de prestation compensatoire, pour une durée de 5ans avant de pouvoir forcer la vente ou bien de racheter sa part a l'issue de ces 5ans. Que chacun paye sa part du prêt (il reste 6ans). Et selon la poursuite des études Benoît 21 ans en attente d'un contrat pro pour faire un Master possibilite de chomage et Sylvain 18 ans qui veut faire un bts en alternance pour l'instant pas de patron une demande de pension alimentaire 200€. Après il y a je pense le partage des meubles et de la voiture qui est au 2 noms et pour laquelle je suis prête à lui payer sa part pour avoir une voiture et que mon fils puisse continuer à l'utiliser.

Après je ne sais pas si au niveau loi c'est possible et si je peux présenter la chose ainsi au rdv de médiation !

D'avance merci pour vos conseille éclairer et de me dire si c'est quelque chose de possible.

Cordialement
SANDRE

2 réponses

sophiag Messages postés 38396 Date d'inscription samedi 20 décembre 2008 Statut Contributeur Dernière intervention 10 mars 2020 9 187
20 juil. 2015 à 13:08
Bonjour
vous n'avez prise d'avocat ?
Car celui saura vous conseiller au mieux selon votre situation et présentez ce qui pourrait vous avantagez et surtout, qui passerait devant le JAF.

Ceci dit, vous comptez faire un divorce amiable ou par acceptation du principe du divorce ou pour faute ?

Tout cela a une importance concernant la requête et les demandes
.
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Pour l'instant pas encore d'avocat, à la maison de la famille la personne nous a fait comprendre qu'à l'issue des rdv on pouvait mettre en place la requête. C'est quoi la différence entre les 2 procédures que vous avez énoncés hormis celle pour faute ?
Merci
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sophiag Messages postés 38396 Date d'inscription samedi 20 décembre 2008 Statut Contributeur Dernière intervention 10 mars 2020 9 187 > sandre
21 juil. 2015 à 00:07
Etant donner que vous êtes au USA, j'aurais du mal à vous répondre ne connaissant pas leur législation , sauf si vous divorcez en France ?
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sandre > sophiag Messages postés 38396 Date d'inscription samedi 20 décembre 2008 Statut Contributeur Dernière intervention 10 mars 2020
21 juil. 2015 à 04:01
Je suis aux USA que pour des vacances je ferai mon divorce en France
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sophiag Messages postés 38396 Date d'inscription samedi 20 décembre 2008 Statut Contributeur Dernière intervention 10 mars 2020 9 187 > sandre
21 juil. 2015 à 09:13
https://www.village-justice.com/articles/differents-types-divorce-droit-francais,15889.html

définitive du lien conjugal.
  • Le divorce pour faute


L'article 242 du Code civil dispose que « le divorce peut être demandé par l'un des époux lorsque des faits constitutifs d'une violation grave ou renouvelée des devoirs et obligations du mariage sont imputables à son conjoint et rendent intolérable le maintien de la vie commune. »

Le divorce pour faute s'apparente à un divorce venant sanctionner la violation grave ou renouvelée des droits et des devoirs respectifs des époux tels qu'ils sont prévus par les articles 212 à 215 du Code civil.

Il appartient aux juges du fond d'apprécier souverainement la gravité des griefs allégués.

Les griefs les plus couramment évoqués sont les atteintes au devoir de fidélité, ceux tirés de l'absence ou de la rupture de cohabitation (abandon du domicile conjugal par exemple), la violation du devoir d'assistance mais encore les comportements pathologiques (violences, addictions etc.). (voir aussi l'article intitulé Le divorce pour faute toujours d'actualité : la notion de faute à la loupe)

Le divorce pour faute semble aujourd'hui réservé aux cas les plus graves.

Il peut être demandé par l'un des époux ou par les deux en cas de demande reconventionnelle en divorce.

Il pourra alors être prononcé aux torts exclusifs d'un époux ou aux torts partagés des deux époux si des fautes peuvent également être imputées à l'époux ayant effectué la demande initiale.
  • Le divorce sur acceptation du principe de la rupture du mariage


Le divorce accepté est un divorce pour cause objective, prévu par les articles 233 et 234 du Code civil.

C'est l'hypothèse selon laquelle les époux sont d'accord pour divorcer mais n'arrivent pas à s'entendre sur les conséquences du divorce.

Le Juge aux Affaires Familiales vérifiera l'intégrité du consentement et prononcera le divorce après avoir statué sur ses conséquences.

Il peut être demandé par l'un des époux ou par les deux.

Remarque Une fois l'acceptation du principe donnée (matérialisée par la signature d'un procès verbal d'acceptation du principe de la rupture), il est impossible de se rétracter.
  • Le divorce pour altération définitive du lien conjugal


Le divorce pour altération définitive du lien conjugal est prévu par les articles 237 et 238 du Code civil qui envisagent deux hypothèses distinctes :

lorsque la séparation est supérieure ou égale à deux ans ;
lorsque le défendeur a répondu à une demande en divorce pour faute et que la partie adverse répond en formulant une demande reconventionnelle en divorce pour altération définitive du lien conjugal.
C'est donc un divorce pour cause objective à raison de la cessation de la communauté de vie depuis deux ans au moins.

Le délai de la séparation de fait s'apprécie à la date de la délivrance de l'assignation en divorce et la preuve de la séparation incombe au demandeur.

Cette preuve peut être apportée par tous moyens et il conviendra aux juges du fond de l'apprécier souverainement.

Remarque Une séparation supérieure à deux ans entraîne seulement l'acquisition du principe du divorce mais le Juge aux Affaires Familiales devra statuer sur toutes les autres demandes (pensions alimentaires, prestation compensatoire etc.).

Ainsi, même si les époux sont séparés depuis plus de deux ans, le divorce pour altération définitive du lien conjugal n'est pas automatique.

- Le divorce par consentement mutuel

Le divorce par consentement mutuel est un divorce consensuel puisque les époux s'entendent aussi bien sur le principe de la rupture que sur les conséquences de celle-ci.

Les effets du divorce seront dès lors réglés par une convention de divorce rédigée par les époux et leur(s) avocat(s).

Il est en effet possible que les époux soient représentés par un seul et même avocat.

Lorsque les époux étaient propriétaires d'un bien en commun, cette convention devra être accompagnée d'un état liquidatif du régime matrimonial (voir aussi l'article intitulé Divorce par consentement mutuel : que devient le bien immobilier commun ?).

Si cette procédure est privilégiée par les époux souhaitant divorcer dans la moitié des cas en raison de sa rapidité et de son moindre coût, il convient de noter qu'il n'est pas possible de faire état de grief lorsque le divorce est demandé par consentement mutuel.

Le rôle du Juge aux Affaires Familiales va, dans ce type de divorce, se borner à recevoir les époux lors d'une audience au cours de laquelle il va prononcer le divorce et homologuer la convention de divorce.

Au préalable, le Juge aura dû contrôler le contenu de la convention en veillant aux intérêts des enfants mais aussi de chacun des deux époux.


En savoir plus sur https://www.village-justice.com/articles/differents-types-divorce-droit-francais,15889.html#ySJemyZp8BuW6CTU.99
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Merci sophie pour ces conseils j'ai contacté un avocat que je verrai à mon retour
cdlt
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Bonjour Sandre,

Compte tenu de ce que vous décrivez, il serait plus rapide de proposer un divorce par consentement mutuel même s'il y a faute présumée qui reste plus complexe à prouver. Les honoraires sont moins importants, vous pouvez demander à conserver le logement principal dans l'intérêt des enfants. (cette jouissance sera considéré comme une compensation, et calculée dans le cadre d'une indemnité ou prestation en nature compensatoire éventuelle). Cependant si vous êtes en indivision, il faut regarder le statut matrimonial du mariage et s'il y a une donation au dernier vivant. En cas de communauté des biens, tous les actifs communs seront séparés et taxés à 3% au moment de la liquidation/jugement. Il faut aussi penser à annuler la donation au dernier vivant chez le notaire au moment de la liquidation des actifs communs.
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