Besoin de renseignement à la création entreprise
Aravis66
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kastillon Messages postés 901 Date d'inscription jeudi 12 février 2009 Statut Membre Dernière intervention 16 février 2017 - 5 mai 2015 à 19:08
kastillon Messages postés 901 Date d'inscription jeudi 12 février 2009 Statut Membre Dernière intervention 16 février 2017 - 5 mai 2015 à 19:08
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kastillon
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4 mai 2015 à 23:45
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Bonsoir,
1ère question.
Tout d'abord la micro-entreprise est un régime fiscal, pas un statut juridique, ensuite l'entreprise individuelle est possible à tous les CA. Ce qui doit déterminer votre choix sont les recettes que vous comptez réaliser à l'année de manière réaliste et les investissements et frais que vont occasionner votre activité.
En effet, le véritable écueil du début d'activité supposée rentable n'est pas, comme beaucoup le croient à tord, la fiscalité sur les bénéfices mais la capacité à faire face aux cotisations sociales. Il suffit de parcourir les messages sur ce forum pour vérifier l'exactitude de ce constat.
2ème question.
Typiquement, si votre marge est importante et vos frais peu importants, l'auto-entrepreneuriat est conseillé en début d'activité car les appels à cotisation sont moins lourds que pour l'entreprise individuelle. Vous verserez alors 14,30% de votre CA au RSI au titre des cotisations sociales (avec option pour le prélèvement libératoire de l'impôt sur le revenu).
Si votre marge est faible et vos frais importants, il faut alors réfléchir à l'opportunité de démarrer plutôt en entreprise individuelle au réel. En effet, les cotisations sociales seront alors d'environ 45% de votre bénéfice mais vous aurez pu déduire du CA toutes vos dépenses. L'écueil ici étant que même si votre bénéfice est nul, vous aurez des cotisations à verser au RSI alors que ce n'est théoriquement pas le cas en auto-entrepreneur.
Si vous avez saisi cela, vous êtes déjà sur la bonne voie.
1ère question.
Tout d'abord la micro-entreprise est un régime fiscal, pas un statut juridique, ensuite l'entreprise individuelle est possible à tous les CA. Ce qui doit déterminer votre choix sont les recettes que vous comptez réaliser à l'année de manière réaliste et les investissements et frais que vont occasionner votre activité.
En effet, le véritable écueil du début d'activité supposée rentable n'est pas, comme beaucoup le croient à tord, la fiscalité sur les bénéfices mais la capacité à faire face aux cotisations sociales. Il suffit de parcourir les messages sur ce forum pour vérifier l'exactitude de ce constat.
2ème question.
Typiquement, si votre marge est importante et vos frais peu importants, l'auto-entrepreneuriat est conseillé en début d'activité car les appels à cotisation sont moins lourds que pour l'entreprise individuelle. Vous verserez alors 14,30% de votre CA au RSI au titre des cotisations sociales (avec option pour le prélèvement libératoire de l'impôt sur le revenu).
Si votre marge est faible et vos frais importants, il faut alors réfléchir à l'opportunité de démarrer plutôt en entreprise individuelle au réel. En effet, les cotisations sociales seront alors d'environ 45% de votre bénéfice mais vous aurez pu déduire du CA toutes vos dépenses. L'écueil ici étant que même si votre bénéfice est nul, vous aurez des cotisations à verser au RSI alors que ce n'est théoriquement pas le cas en auto-entrepreneur.
Si vous avez saisi cela, vous êtes déjà sur la bonne voie.
Aravis66
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5 mai 2015
5 mai 2015 à 18:21
5 mai 2015 à 18:21
Merci beaucoup pour vos contributions cela m'aide vraiment à y voir plus clair et à me projeter.
Lorsque que vous parlez de frais/achats/etc déductibles qu'entendez vous par la?
J'ai tablé sur un faible investissement (remorque,balance,frigo,petit materiel) je ne pourrai donc rien déduire?
Lorsque que vous parlez de frais/achats/etc déductibles qu'entendez vous par la?
J'ai tablé sur un faible investissement (remorque,balance,frigo,petit materiel) je ne pourrai donc rien déduire?
kastillon
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5 mai 2015 à 19:08
5 mai 2015 à 19:08
En auto-entrepreneur, non, rien. Mais en échange, vos formalités comptables sont réduites au minimum (un compte bancaire dédié, un livre de recettes) et le prélèvement forfaitaire est moindre.
5 mai 2015 à 08:11
Modifié par kastillon le 5/05/2015 à 13:23
Vous aviez compris à l'envers : l'auto-entrepreneuriat cesse si vous atteignez les 82 200 euros pour votre activité de vente de denrées. Vous basculerez d'office dans le régime commun, celui de l'Entreprise individuelle si vous ne choisissez pas vous même un autre statut.
Mais l'entreprise individuelle en soi n'a pas de limite : elle est admise avec 0, 20 000, 82 000 ou 500 000 euros de CA, etc.
Vous n'avez évoqué que le rsi mais quand est il de l'urssaf ?
Le RSI est l'interlocuteur unique : c'est lui qui collecte les cotisations pour le compte de l'urssaf. Les chiffres que je vous ai donné sont à peu près ce à quoi vous devez vous attendre (hors imposition de vos revenus si vous ne choisissez pas le prélèvement libératoire et si vous êtes imposable en EI).
@CHOMIR : .En cas d'échec de cet essai vous pouvez vous radier simplement, ce qui n'est pas le cas des autres statuts.
Vous avez tout à fait raison mais il ne faut pas non plus exagérer la complexité d'une radiation d'une EI. Il suffit de remplir le dossier du CFE (10 minutes et c'est gratuit).
5 mai 2015 à 13:34
Oui mais comme le RSI fonctionne avec le décalage N+1, N+2, la régularisation de cotisation du RSI intervient alors que l'entreprise a disparu, et qu'il n'existe plus de trésorerie.
D'où tous les litiges avec le RSI exposés sur ce site.
5 mai 2015 à 13:35
5 mai 2015 à 11:56
Se lancer à son compte comporte des risques qu'il convient de connaître avant toute décision.
(...) Je suis actuellement salarié et j'avoue qu'il est plus difficile de se lancer avec ce statut (aucunes aide, aucun complément de salaire, manque de temps pour faire son étude de marché et démarcher les fournisseurs ).
Il est imprudent de vous engager sans effectuer au minimum une étude de marché appelée plan d'affaires. Installer un stand sur un marché ne suffit pas à produire un chiffre d'affaires. Il vous faut connaître les besoins et la demande de la clientèle. Vos produits seront-il compétitifs par rapport à la concurrence. Le principal écueil de cette activité commerciale est de trouver un emplacement sur (un) des marchés.C'est au fil du temps que vous obtiendrez un emplacement viable.
Démarcher les fournisseurs est indispensable. C'est bien souvent à l'usage que l'on s'aperçoit que l'on a fait le mauvais choix.Et c'est trop tard , votre trésorerie sera épuisée !
Si vous souhaitez sauter le pas, commencez par le régime autoentrepreneur pour vous familiariser avec ce nouveau métier. Une seule cotisation 13,30% sur le chiffre d'affaires réalisé -sans aucune possibilité de déduction de quoi que ce soit-. C'est assez pénalisant puisque vos frais/achats/etc n'entrent pas en ligne de compte.En cas d'échec de cet essai vous pouvez vous radier simplement, ce qui n'est pas le cas des autres statuts.
Et si l'essai est concluent, et que vous souhaitez en faire votre profession définitive, vous aurez tout le loisir de choisir l'un des nombreux statuts le plus adapté.