Interruption indemnités journalieres

Bonjour,


Je travaille dans un cabinet comptable, et je suis en arrêt de travail depuis début décembre 2013 à la suite d'une dépression suite à un harcèlement au travail (aucune preuve car personne ne veut me faire d'attestation!) qui perdure depuis 14 ans.

Hier j'ai été convoquée par le médecin conseil de la cpam afin de vérifier si mes arrêts étaient justifiés.
Il a effectivement validé mes arrêts, mais il m'a également indiqué qu'à partir de juin 2014, je ne percevrai plus mes indemnités journalières, car c'était l'entreprise qui était responsable de ma dépression et que je ne pourrais jamais guérir tant que je resterai dans cette entreprise. Il me demande donc:

-soit de trouver un nouvel emploi
-soit que le médecin du travail me déclare inapte (alors qu'il considère que ce ne sont que des gamineries)
-soit de demander une rupture conventionnelle à mon patron, qui refuse la médiation et qui m'établit une fiche de salaire à 0€ alors qu'il perçoit mes indemnités journalières et ma prévoyance. Il attend l'intervention de le l'inspecteur du travail et les lettres recommandées avant de me payer, et il se permet même de faire des erreurs de calcul (harcèlement à distance!)

Il faut savoir également qu'une autre collègue est également en arrêt depuis janvier 2014 pour les même raisons (2 arrêts maladies pour harcèlement dans une même entreprise sur 5 salariés!)

Alors on me confirme bien mon incapacité à travailler dans cette entreprise, mais en même temps on me refuse les IJSS, comment vais-je alors guérir si en plus on supprime tous mes droits?

Je n'y comprends rien, c'est mon patron qui de toute évidence est responsable de mon état et c'est à moi que l'on va sucrer mes indemnités?

Alors que faire, sachant que j'ai comme tout un chacun, un loyer et des charges dont je ne pourrais bientôt plus assurer le règlement, et que mon fils dont j'assure seule la charges, poursuit des études supérieurs.

Alors que puis-je faire, afin de me rétablir dans mes droits?

Avec mes remerciements

Cordialement