MGEN

Bonjour,
J'aurais voulu savoir si il existait un moyen, une clause, un article de loi me permettant de résilier la MGEN sans avoir à attendre leurs délais lorsqu'une défaillance de leur part est répétée.
Je m'explique : en octobre 2013, je reçois un courrier m'indiquant que je n'ai pas payé ma cotisation depuis 1 an et que je dois donc payer 656 euros en une fois. Croyant à une erreur de leur part (mes remboursements ont toujours eu lieu pendant cette période, ça doit être une erreur...), je les appelle. La personne me confirme la lettre et m'invite à vérifier que les prélèvements de la cotisation MGEN sur ma fiche de paie se sont interrompus dès le mois d'octobre 2012. Je vérifie et...effectivement, la MGEN ne prélevait plus sa cotisation sur mon salaire depuis octobre 2012. Je les rappelle pour leur demander la raison et la personne m'indique alors qu'ayant changé d'académie, le suivi de dossier n'a pas eu lieu mais aurait du être fait par l'éducation nationale. Je contacte donc l'inspection académique pour leur demander des comptes et ils renvoient la faute la MGEN. Je n'avais jamais regardé ma fiche de paie car, étant remboursée normalement et n'yant reçu aucun courrier, je ne me serais jamais doutée d'un tel problème.
Début novembre, je paye les 656 euros d'un coup et demande confirmation qu'une telle situation ne se reproduira plus, ce que la personne me confirme par mail.
En janvier, je regarde mes fiches de paie de novembre et de décembre et...toujours aucun prélèvement sur mon salaire! Je recontacte la MGEN qui m'explique qu'ils ont procédé à des demandes de précompte auprès de mon administration mais qu'aucune suite n'a été donnée par celle-ci. Je leur fais alors part de mon mécontentement et de mon intention de résilier si la situation ne s'arrange pas au plus vite. La personne me passe alors le service résiliation qui m'explique les démarches. Je contacte à nouveau l'inspection académique où ma gestionnaire m'explique qu'il faut rappeler la MGEN pour qu'ils refassent une demande de précompte qui sera acceptée cette fois. Je rappelle la MGEN et leur transmets le message de l'IA en affirmant une nouvelle fois que si les choses ne s'arrangent pas, je résilie.
Aujourd'hui, le24 février, après un mois de délai laissé à la MGEN pour savoir si les démarches ont été faites, je les rappelle pour savoir où en est le dossier. La personne que j'ai au téléphone m'annonce qu'ayant manifesté mon désir de résilier par téléphone, et bien qu'ils aient maintenant tous les documents nécessaires pour le précompte, les mdémarches pour la mise en place du précompte ont été stoppées (ben oui, ça ne fera que depuis novembre que mes cotisations ne sont plus payées, soit, à ce jour, un défaut de paiement de 218 euros!) Elle me propose alors deux solutions : soit mettre en place la résiliation, soit mettre en place le précompte. Je lui annonce cette fois mon intention ferme de résilier, au vu des nombreuses erreurs de la MGEN. Elle me passe le service résiliation où la personne m'explique les deux mêmes choix et, comble de la gentillesse de la MGEN, "au vu de la situation, la possibilité de résilier le 1er jour du 4ème mois après réception de la lettre en recommandé faisant part de la demande de résiliation"! (soit une résiliation effective à peu près au mois de juin, ce qui me fera alors 8 mois d'impayés, soit environ 437 euros à payer d'un coup! Elle est pas belle ma mutuelle?! Face à mon mécontentement, la personne m'explique que le délai de résiliation est laissé à l'appréciation de la directrice de l'agence, que je ne peux bien sûr pas contacter. J'oubliais : j'ai quand même exprimé mon incompréhension face à l'arrêt des démarches après un simple appel téléphonique (où je disais vouloir résilier SI les choses ne s'arrangeaient pas) alors qu'ils nous réclament des recommandés avec AR en permanence et pour tout.

Du coup, au vu de leurs nombreuses erreurs, y a t-il un moyen pour que je puisse résilier plus vite? Pour que j'obtienne un "geste" concernant tous ces mois à payer d'un coup? Une loi (Châtel?)?

Merci pour votre aide.
Caroline.