Relance suite impayé

Morrigan23 Messages postés 7 Date d'inscription mercredi 13 novembre 2013 Statut Membre Dernière intervention 14 novembre 2013 - 13 nov. 2013 à 20:10
Morrigan23 Messages postés 7 Date d'inscription mercredi 13 novembre 2013 Statut Membre Dernière intervention 14 novembre 2013 - 14 nov. 2013 à 16:10
Bonsoir à tous,

Il y a une semaine de cela, ma mère me téléphone et m'indique qu'un courrier était arrivé à son domicile me réclamant la somme de 609 € concernant un prêt COFINOGA.

Je commence à me poser des questions n'ayant jamais souscrit de prêt par cet organisme.

Je lui demande donc de me donner le numéro de téléphone indiqué sur le courrier et je les ai appelé en fin d'après-midi.

La personne en ligne m'a dit qu'il s'agissait d'un "prêt" suite à la souscription d'une carte "CASINO" en juillet 2005.
Je me souviens effectivement avoir souscrit une telle carte qui me permettait de payer mes achats en différé.

Suite à des problèmes financiers, les paiements ont été rejetés par ma banque.

La personne au téléphone m'a précisé qu'ils étaient entrés à nouveau en contact avec moi en 2008 (je n'en ai aucun souvenir) et je leur aurais dit que j'allais leur envoyer un chèque (impossible, je ne possédais plus de chéquier depuis 2007).

Elle me dit également qu'ils avaient stoppé leurs relances depuis 2009, pour me laisser du répit (?!!) et qu'ils revenaient maintenant vers moi pour solder ma dette.

Ont-ils le droit ?
Que puis-je faire ?
Que dois-je faire ?

Merci à tous de vos réponses.

2 réponses

Huit ans..vous leur dites qu'il y a prescription.
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Morrigan23 Messages postés 7 Date d'inscription mercredi 13 novembre 2013 Statut Membre Dernière intervention 14 novembre 2013
13 nov. 2013 à 20:57
Merci bien :)
Sur quel texte puis-je me baser pour faire valoir cette prescription ?
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Article L311-52 du Code de la consommation :

"Le tribunal d'instance connaît des litiges nés de l'application du présent chapitre. Les actions en paiement engagées devant lui à l'occasion de la défaillance de l'emprunteur doivent être formées dans les deux ans de l'événement qui leur a donné naissance à peine de forclusion. Cet événement est caractérisé par :

- le non-paiement des sommes dues à la suite de la résiliation du contrat ou de son terme ;

- ou le premier incident de paiement non régularisé ;

- ou le dépassement non régularisé du montant total du crédit consenti dans le cadre d'un contrat de crédit renouvelable ;

- ou le dépassement, au sens du 11° de l'article L. 311-1, non régularisé à l'issue du délai prévu à l'article L. 311-47.
Lorsque les modalités de règlement des échéances impayées ont fait l'objet d'un réaménagement ou d'un rééchelonnement, le point de départ du délai de forclusion est le premier incident non régularisé intervenu après le premier aménagement ou rééchelonnement conclu entre les intéressés ou après adoption du plan conventionnel de redressement prévu à l'article L. 331-6 ou après décision de la commission imposant les mesures prévues à l'article L. 331-7 ou la décision du juge de l'exécution homologuant les mesures prévues à l'article L. 331-7-1.

(*) les prêts à la consommation (NDLR)"
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Morrigan23 Messages postés 7 Date d'inscription mercredi 13 novembre 2013 Statut Membre Dernière intervention 14 novembre 2013
14 nov. 2013 à 08:16
Je vous remercie pour cette réponse rapide.
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N'écrivez rien toutefois, dites le au téléphone c'est tout.
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Morrigan23 Messages postés 7 Date d'inscription mercredi 13 novembre 2013 Statut Membre Dernière intervention 14 novembre 2013
14 nov. 2013 à 16:10
Oui c'est certain qu'il n'y aura aucun écrit de ma part, juste un refus de régulariser par téléphone compte tenu de l'ancienneté du dossier.
Je vais également prévenir ma mère, car elle a été contactée sur son téléphone portable (comment ont ils eu le numéro? Je l'ignore...) et lui dire de ne rien faire, ne rien dire ...
Au pire ils ont ma nouvelle adresse, ils peuvent toujours me "harceler" je ne bougerais pas :)
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