Morsure87
Messages postés1Date d'inscriptionvendredi 16 novembre 2012StatutMembreDernière intervention27 novembre 2012
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16 nov. 2012 à 21:51
Morsure87 -
19 nov. 2012 à 08:59
Bonjour et merci d'avance pour votre attention,
Je vous contacte car je suis à bout mentalement, je vais vous détailler mon parcours afin que vous poussiez saisir quelle genre de personne est mon patron et que vous puissiez m'aiguiller sur les recours auxquels je peux faire appel.
J'ai réalisé une licence professionnelle en aménagement paysager, en alternance avec un stage en entreprise de 16 semaines, que j'ai effectué chez un paysagiste qui est mon patron actuel. Dès le départ j'ai vu que cet homme était quelqu'un de très très exigeant, puisque que pour lui je devais réaliser le travail d'un professionnel avec les heures qui allaient avec, les journées de 12h étaient très loin d'être suffisantes pour lui. A ça s'ajoutaient les remarques qui vous font comprendre que vous n'êtes pas assez rapide à son goût et qui vous mettent donc la pression. J'ai bien voulu entendre que ceci était nécessaire dans une structure où une grosse partie du travail repose sur vous (je suis la seule employée), j'ai donc fait tous les efforts nécessaires afin de le satisfaire.
1er coup dur : au début de mon stage il m'a confié la tâche de réaliser un croquis pour un client, ce que j'ai tenté de faire, mais malgré mes bases confirmées en dessin, il a été bien évidemment très déçu, mais il ne m'en a jamais touché un mot. De retour en cours j'apprends que toute ma classe se retrouve avec un gros travail supplémentaire en dessin car un patron de l'un de nous s'est plaint du niveau. Je vous laisse deviner de quel patron il s'agissait ... Non seulement je me retrouve abasourdie à cause de ce non-dit, pour moi ce n'est pas "réglo" j'aime la franchise, mais en plus de ça je me retrouve culpabilisée par rapport à tous mes camarades qui désormais me pointent du doigt et rechignent à faire ce travail qui n'a été attribué que de par ma faute ...
Malgré tout le stage se passe relativement bien, je sens tout de même une gêne avec mon patron car je n'arrive pas à être à l'aise avec lui, le contact ne passe pas aussi bien qu'il devrait passer lorsque l'on forme une équipe.
Mon année scolaire terminée, mon patron m'embauche en CDD de 6 mois au smic (sachant que pour mon niveau d'étude le salaire de base est apparemment fixé à 1500-1600 € net, mais je comprend tout à fait que ça ne reflète pas la réalité du marché du travail), je continue mes efforts, ne refusant aucunes heures supplémentaires, qui me sont de toute façon payées en heures de déplacement fictives afin de ne pas payer de charges dessus.
Tout va plutôt bien hormis avec sa femme qui travaille dans le même bureau que nous et qui ne semble pas vouloir m'adresser la parole, son comportement a changé lorsque celle-ci a embauché une employée et elle a tout d'un coup commencé à me parler . Finalement ça s'est également mal passé avec cette employée car mon patron l'a littéralement envoyer valser car elle avait une fois de plus pris l'initiative d'ouvrir le frigo du bureau afin de faire à manger à tout le monde (avec les courses des patrons) ce qui était devenu une habitude. Mais tout d'un coup pour lui cela était inadmissible et mal élevé de se servir comme ça. Sauf que ceci vient d'un "malentendu" puisque dès notre arrivée à toutes les deux ce dernier avait mentionné que les repas seraient soient pris à l'extérieur soient commandés au bureau, ce qui pour nous, sous-entendait que les repas seraient à leurs frais. Mais non ! Finalement cette employée est partie car une meilleure place s'offrait à elle.
Son départ coïncide avec une erreur de ma part. En effet j'ai répondu à un appel téléphonique au bureau provenant d'un collègue de la femme de mon patron qui voulait la joindre. J'ai révélé l'endroit où cette dernière était partie en déplacement professionnel, sauf que je ne devais absolument pas révéler ça sauf que je n'étais pas au courant... Ceci a eut des conséquences assez lourdes sur le travail de la femme de mon patron. Et vu que c'était de ma faute notre relation s'est de nouveau retrouvé comme au départ. Bonjour/au revoir plutôt froids et basta. Étant vraiment timide je n'ai jamais osé venir lui parler pour m'excuser, ce qui n'a pas arrangé les choses. Cette timidité est un réel handicap et peut prendre une tournure ridicule et me discréditer, notamment lorsque lors de notre premier repas au restaurant avec mon patron je n'ai pas réussi à lui dire merci de par ma gêne ... Et vu que je n'ai pas réussi la 1ère fois, je ne l'ai pas fait toutes les fois d'après ... (ce qui m'a bien sûr était reproché par la suite).
Après ça durant l'été le bureau connait une période creuse, ce qui est normal dans les jardins. J'ai donc peu de travail et passe donc beaucoup de temps à attendre que mon patron rentre des chantiers pour faire le point sur ce qu'il y a à faire, et ce temps je le passe sur internet ...
2ème coup dur: Je pensais que tout allait bien jusqu'au soir du 31 juillet (jour de paie) où mon patron m'appelle pour faire le point. Ce dernier m'annonce que la veille il a fait venir un informaticien et qu'il a sorti tout mon historique internet qu'il a compté et qu'il y en a pour une 60aine d'heures en 2 mois. Il m'a donc mis un avertissement avec les motifs suivant : utilisation intensive d'internet, divulgation de données personnelles (l'histoire de sa femme + des données envoyées depuis mon pc qui était en fait un photomontage totalement non reconnaissable, que j'avais envoyé à l'ancienne employée, qui m'avait proposé son aide puisque je n'arrivais pas à l'effet escompté) et usage abusif du portable (ce qui est totalement faux puisque je ne l'utilisais que lors de mes pauses et que je ne répondais aux rares appels que lorsque j'étais en heures supplémentaires). Et puisque pour lui les 37 heures supplémentaires que je lui ai déclarées sont passées sur internet, il refuse de me les payer. J'ai failli m'évanouir lors de son annonce ... Pourquoi ne pas m'avoir tout simplement demandé de ralentir internet ? Pour lui je n'étais qu'une criminelle qui avait fait ça dans le but de lui nuire et c'est ainsi qu'il me traite. Sur le coup je prends ça mal et je reviens vers lui le lendemain pour avoir une discussion honnête (un mot qu'il ne doit pas connaitre), une grosse remise en question avec notamment le reproche sur ma "politesse" et toujours pour lui un manque d'investissement ... Je prend mon courage à deux mains pour parler à sa femme afin de m'excuser du tord que je lui ai involontairement fait et tout s'arrange, nous discutons tous les 3 et mangeons à nouveau ensemble le midi. Je me tiens désormais à carreau avec internet car ce qu'il m'a fait m'a servi de leçon et que de toute manière l'informaticien a bloqué la plupart des sites, ce qui m'handicape d'ailleurs dans mon travail car lors de mes recherches, la plupart des sites sont inaccessibles ! Et je termine le mois avec des dettes envers des gens puisque j'ai un loyer à payer et que j'avais prévu un week-end avec des amis qui m'a couté de l'argent, je n'ai évidemment pas pu me payer le week-end dont je rêvais, mais tant pis !
3ème coup dur: En rentrant de week-end je vois que je n'ai désormais plus accès à Google et qu'un autre moteur de recherche a été installé, je ne m'y fie pas et continu ma semaine, jusqu'à ce que j'ai besoin de me servir d'un logiciel 3D qui utilise une bibliothèque d'objet hébergée sous Google auquel je n'ai donc plus accès. J'en parle à mon patron qui m'annonce que de nouvelles restrictions ont été mises en place la semaine d'avant car le rapport de surveillance des sites internet de mon pc disaient qu'il y avait de très nombreuses tentatives d'accès à des sites interdits, notamment Facebook. Sauf que depuis les nouvelles restrictions je n'y ai pas accès ... donc je lui rétorque que je n'ai aucun intérêt à essayer de me connecter à un site inaccessible, il me fait comprendre qu'il me prend pour une crack en informatique et que pour lui j'arrivais à détourner ces restrictions. Je lui certifie que c'est faux et il me dit qu'il me croit, sauf qu'il ne change rien aux restrictions et me laisse donc dans l'incapacité d'utiliser ce logiciel. Je dois désormais m'installer quelques minutes sur son ordinateur afin de récupérer les données dont j'ai besoin et retourner sur mon pc, ce qui n'est réalisable que lorsqu'il est présent, puisqu'en son absence il éteint toujours son ordinateur.
4ème coup dur et début de la fin: Un vendredi où je suis censée terminer à 12h, je commence à demander à mon patron vers les 16h si je peux disposer ou s'il y a encore quelque chose à faire, il me rétorque que non et que je peux y aller. Je rentre donc chez moi et reçoit un texto de mon patron me disant qu'il est 17h et qu'il est dans l'embarras car il ne peut pas envoyer un dossier que j'avais commencé à constituer, à un client car ce dernier est incomplet. En effet nous n'avions fait aucun point dessus et il ne m'avait pas prévenu qu'il devait l'envoyer ce jour-ci. Il espérait que je redescende au bureau à 1/2h de route pour venir finir ce dossier ... Je lui ai dis que je ne pouvais pas, c'est surtout que je ne voulais pas d'autant vu la manière dont cela m'a été demandé ... Je m'attendais pertinemment à recevoir ses foudres dès le lundi et je n'ai pas été déçue, le lundi soir il m'a tenu un monologue d'une 1/2h dans lequel il me faisait comprendre que je n'étais qu'une incapable, que je ne lui faisais que perdre son temps et qu'il me remplaçait quand il voulait. Je décide de ne rien rétorquer, de ravaler ma fierté et de ne lui adresser la parole que le strict minimum. Je n'ai heureusement eut que 2 jours à tenir car le mercredi soir il m'apprend qu'il ferme le bureau et que je dois choisir entre 2 jours de congés payés ou 2 jours sans soldes. De retour le lundi, je commence mon travail en entamant mon 1er croquis depuis celui qui ne l'avait pas satisfait, c'est en effet ce qu'il m'a demandé de faire le mercredi précédent. Il arrive une heure plus tard, j'étais déjà en pause car j'ai désormais les nerfs à vif et ai besoin de plus de cigarettes que d'habitude, et il me demande si j'ai réalisé un plan sur ordinateur, je lui répond que non puisque je suis arrivée il y a seulement une heure et que je me suis attelée à autre chose, il me répond très sèchement que si je suis arrivée il y a heure je n'ai pas à être déjà en pause. La semaine commence donc très bien ! Et je ne peux désormais plus faire le moindre pas vers lui ! Le lendemain matin lorsque j'arrive au bureau je m'aperçois qu'il a débranché et embarqué notre serveur informatique qui héberge tout nos dossiers et sans lequel je ne peux rien faire ! Je lui envois un texto lui demandant comment est ce que je peux faire sans serveur, mais pas de réponse. Je continue à m'atteler à mon croquis malgré que la veille, suite à son "agression" matinale, je lui ai dit que je ne voulais pas le faire puisque je savais pertinemment que cela ne lui conviendrait pas et que c'était donc une perte de temps. Et mon patron rentre en début d'après-midi et m'adresse un "bonjour" qui semble lui arracher la bouche, et pour ma part je n'arrive même plus à lui répondre, il est ensuite venu par dessus mon épaule me demandant qu'est ce que je faisais, je lui ai dis que ça se voyait très bien puisque j'étais en train de dessiner et là j'ai craqué je lui ai dit que je ne voulais plus être gentille avec lui, qu'il m'avait littéralement assommée avec son discours du lundi précédent, que je pleure tous les soirs et que c'en est fini de mes efforts. Suite à cela il s'est mis à me hurler dessus et à se moquer de moi en me demandant par exemple si je ne voulais pas qu'il m'offre des roses lorsqu'il a quelque chose à me reprocher et puis encore des reproches sur mon incompétence ... Il me dit qu'il ne peut pas accepter mon manque de courtoisie et que je dois partir, je lui dis que j'ai un contrat à honorer et qu'il n'a qu'à me virer par lui même mais il ne veut pas. Il réussit même à me faire m'excuser pour le fait que je n'ai pas répondu à son bonjour et je lui dis "je m'excuse" mais là encore il en rajoute une couche et me dit qu'on ne dit pas "je m'excuse" car c'est s'excuser soi-même et qu'on dit "excusez-moi". La discussion s'est terminée ainsi. Il est ensuite revenu le soir et m'a demandé de lui rendre les clefs du bureau, je lui demande donc si je suis virée mais il me dit que non, qu'il viendra m'ouvrir et que je n'ai plus à avoir les clefs. Je lui redemande donc pourquoi est-ce qu'il a enlevé le serveur informatique et il me répond que je n'ai plus à avoir accès aux dossiers. Je lui dis que c'est incroyable que j'ai l'impression d'être traitée comme une voleuse et il a esquivé la conversation et est parti. Nous terminons la semaine avec "courtoisie" et je pense même une fois de plus que ça pourrait peut être s'arrangeait, que le problème ne vient que de moi et qu'il faut que je fasse encore des efforts.
Sauf que cet après-midi je reçois chez ma mère un recommandé avec AR, je me déplace donc à 35 minutes de chez moi pour aller le récupérer et aller à la poste. Et j'imaginais tout sauf ça : un nouvel avertissement avec pour motif le résumé de notre engueulade et des choses inventées ou totalement amplifiées.
Je suis désormais démunie, je ne sais pas quoi faire, hormis pleurer. Et je ne sais plus quoi penser, il réussit à me faire culpabiliser et à me dire que tout est de ma faute, que je suis sûrement nulle comme employée, que je préférerais avoir un accident de la route que de retourner au boulot ...
Si vous pouviez m'aider, je pense aller aux prud'hommes déjà pour harcèlement moral, car pour moi c'est ce que je subis ...
Je m'excuse pour mes qualités narratives mais je vous ai retranscrit ça comme ça me venait pour ne rien oublier ....
tania57
Messages postés36155Date d'inscriptionsamedi 22 mai 2010StatutMembreDernière intervention12 mai 20248 449 17 nov. 2012 à 05:24
bonjour
je vais faire court le harcèlement moral est très peu reconnu dnc abandonnez ce projet
maintenant vous allez lui faire un recommandé intitulé
contestation d'avertissement et vous contestez tout ses points
je vous encourage à trouver du travail ailleurs
19 nov. 2012 à 08:59