Après 8 mois ....
Résolu
pupuce
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17 févr. 2012 à 10:12
BarbieTM Messages postés 13892 Date d'inscription lundi 5 juillet 2010 Statut Contributeur Dernière intervention 20 juin 2014 - 20 févr. 2012 à 11:52
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BarbieTM
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17 févr. 2012 à 11:25
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Bonjour,
S'il s'agit bien d'un bail pour résidence principale vide, le bailleur ne peut pas vous donner congé en cours de bail. Il ne peut le faire qu'à la fin d chaque période de bail, soit tous les 3 ans, et en respectant un formalisme précis (envoi par courrier reco A/R ou huissier), et uniquement pour vendre ou habiter le logement.
S'il s'agit bien d'un bail pour résidence principale vide, le bailleur ne peut pas vous donner congé en cours de bail. Il ne peut le faire qu'à la fin d chaque période de bail, soit tous les 3 ans, et en respectant un formalisme précis (envoi par courrier reco A/R ou huissier), et uniquement pour vendre ou habiter le logement.
Foyer
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Modifié par Foyer le 17/02/2012 à 15:48
Modifié par Foyer le 17/02/2012 à 15:48
Bonjour jenny ,
Vous faites erreur dans votre reponse ! Il faut que l'information de non renouvellement du bail parvienne au locataire au moins 6 mois avant la fin du bail.
Ce qui veux dire que le courrier justifiant le non renouvellement du bail peut lui parvenir dés maintenant. Ce qui ne lui interdit pas d'aller jusqu'a la fin du bail sans demenager.
Le locataire peut donc, des reception, chercher un relogement et se trouve dispensé de tout preavis.
La seule "contrainte" sera de fixer une date, avec le proprio, pour etablissement de l'etat des lieux de sortie.
Vous faites erreur dans votre reponse ! Il faut que l'information de non renouvellement du bail parvienne au locataire au moins 6 mois avant la fin du bail.
Ce qui veux dire que le courrier justifiant le non renouvellement du bail peut lui parvenir dés maintenant. Ce qui ne lui interdit pas d'aller jusqu'a la fin du bail sans demenager.
Le locataire peut donc, des reception, chercher un relogement et se trouve dispensé de tout preavis.
La seule "contrainte" sera de fixer une date, avec le proprio, pour etablissement de l'etat des lieux de sortie.
pupuce1976
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17 févr. 2012 à 16:08
17 févr. 2012 à 16:08
merci à tous pour vos réponses je ne pensais pas ce site aussi sérieux. Nous attendons de recevoir le courrier en recommandé... nous comptons tout de même profiter de cet appartement car nous y avons investi côté décoration et aménagement en vain ( avec accord de notre propriétaire qui cherchait des locataires long terme soit disant)..... le temps aussi pour nous de nous refaire une santé financière et passer propriétaire pour ne plus rencontrer ce genre de problème.
encore merci
encore merci
Foyer
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17 févr. 2012 à 17:55
17 févr. 2012 à 17:55
Re ,
Logiquement, le proprio devrait vous faire une proposition (prioritaire) d'achat de la maison.
Vous aurez 1 mois a compter de la reception ecrite de l'offre pour lui faire connaitre votre reponse.
Pendant ce temps, il n'a pas le droit de proposer a quelqu'un d'autre. Si la vente se faisait avant l'echeance du mois accordé, vous seriez en droit de la faire annuler, aux frais du vendeur et de "l'acquereur prevu".
Logiquement, le proprio devrait vous faire une proposition (prioritaire) d'achat de la maison.
Vous aurez 1 mois a compter de la reception ecrite de l'offre pour lui faire connaitre votre reponse.
Pendant ce temps, il n'a pas le droit de proposer a quelqu'un d'autre. Si la vente se faisait avant l'echeance du mois accordé, vous seriez en droit de la faire annuler, aux frais du vendeur et de "l'acquereur prevu".
maylin27
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Modifié par maylin27 le 20/02/2012 à 11:40
Modifié par maylin27 le 20/02/2012 à 11:40
Bonjour,
Validité et effets du congé du bailleur donné par anticipation
Cass. Civ III : 13.6.06 et 19.9.06
Rien n'interdit à un bailleur de délivrer un congé à une date largement antérieure à la date d'expiration du bail : le congé délivré pour une date prématurée n'est pas nul, mais prend effet à la date pour laquelle il aurait dû être donné. Par ces deux arrêts, la Cour réitère ses positions sur la validité et les effets d'un congé délivré prématurément.
Dans la première espèce, un bailleur personne physique consent un bail de trois ans, puis vend le bien loué à une personne morale, de sorte que le bail du locataire maintenu dans les lieux s'était reconduit tacitement à l'issue de la période initiale de trois ans pour une durée de six ans. Le nouveau bailleur, ignorant que le bail s'était reconduit pour six ans, délivre un congé prématuré pour une date de fin de bail erronée (trois ans avant la fin du second bail).
La Cour de cassation censure l'arrêt d'appel pour avoir annulé ce congé prématuré : ses effets doivent simplement être reportés à l'expiration de la période de six ans en cours (Cass. Civ III : 13.6.06).
Le second arrêt illustre les difficultés d'application de la règle du report des effets d'un congé délivré prématurément, lorsque le motif est la vente du logement. Le congé pour vente est particulier dans la mesure où il fait courir divers délais, et notamment le délai pendant lequel le locataire peut exercer son droit de préemption.
La question posée est celle du point de départ du délai de deux mois imparti au locataire pour réagir à l'offre de vente signifiée dans le cadre d'un congé anticipé.
En l'espèce, le bail arrivait à son terme le 1er septembre 2002. Un congé pour vente est délivré par le bailleur le 6 septembre 2001, soit un an avant la fin du bail. Quatre mois après la signification de ce congé, les locataires acceptent l'offre de vente (le 14 janvier 2002) et obtiennent un prêt le 25 juin 2002, soit plus de quatre mois après le délai autorisé par la loi pour réaliser la vente en cas de recours à un crédit (loi du 6.7.89 : art. 15).
Le bailleur conteste la validité de l'acceptation de l'offre de vente et obtient gain de cause devant les juges du fond qui estiment que l'acceptation de l'offre de vente et l'obtention du prêt par les locataires sont intervenues trop tardivement au regard des délais légaux.
Mais la Cour de cassation refuse de faire produire des effets au congé délivré prématurément avant la date pour laquelle ce congé aurait dû être donné, c'est-à-dire avant le 1er mars 2002. Les locataires pouvaient donc préempter jusqu'au 1er mai 2002 et, indiquant recourir à un prêt, devaient réaliser la vente au plus tard le 1er septembre 2002.
Par conséquent, ni la date de l'acceptation de l'offre de vente (14 janvier 2002), ni celle de l'obtention du prêt par les locataires (25 juin 2002) n'étaient tardives puisque le point de départ des délais doit toujours être calculé en fonction de la date d'expiration du bail.
Donc, c'est uniquement durant les 6 derniers mois que tout s'applique.
cordialement
"la betise se cultive et certains ont la main verte !!!!"
Validité et effets du congé du bailleur donné par anticipation
Cass. Civ III : 13.6.06 et 19.9.06
Rien n'interdit à un bailleur de délivrer un congé à une date largement antérieure à la date d'expiration du bail : le congé délivré pour une date prématurée n'est pas nul, mais prend effet à la date pour laquelle il aurait dû être donné. Par ces deux arrêts, la Cour réitère ses positions sur la validité et les effets d'un congé délivré prématurément.
Dans la première espèce, un bailleur personne physique consent un bail de trois ans, puis vend le bien loué à une personne morale, de sorte que le bail du locataire maintenu dans les lieux s'était reconduit tacitement à l'issue de la période initiale de trois ans pour une durée de six ans. Le nouveau bailleur, ignorant que le bail s'était reconduit pour six ans, délivre un congé prématuré pour une date de fin de bail erronée (trois ans avant la fin du second bail).
La Cour de cassation censure l'arrêt d'appel pour avoir annulé ce congé prématuré : ses effets doivent simplement être reportés à l'expiration de la période de six ans en cours (Cass. Civ III : 13.6.06).
Le second arrêt illustre les difficultés d'application de la règle du report des effets d'un congé délivré prématurément, lorsque le motif est la vente du logement. Le congé pour vente est particulier dans la mesure où il fait courir divers délais, et notamment le délai pendant lequel le locataire peut exercer son droit de préemption.
La question posée est celle du point de départ du délai de deux mois imparti au locataire pour réagir à l'offre de vente signifiée dans le cadre d'un congé anticipé.
En l'espèce, le bail arrivait à son terme le 1er septembre 2002. Un congé pour vente est délivré par le bailleur le 6 septembre 2001, soit un an avant la fin du bail. Quatre mois après la signification de ce congé, les locataires acceptent l'offre de vente (le 14 janvier 2002) et obtiennent un prêt le 25 juin 2002, soit plus de quatre mois après le délai autorisé par la loi pour réaliser la vente en cas de recours à un crédit (loi du 6.7.89 : art. 15).
Le bailleur conteste la validité de l'acceptation de l'offre de vente et obtient gain de cause devant les juges du fond qui estiment que l'acceptation de l'offre de vente et l'obtention du prêt par les locataires sont intervenues trop tardivement au regard des délais légaux.
Mais la Cour de cassation refuse de faire produire des effets au congé délivré prématurément avant la date pour laquelle ce congé aurait dû être donné, c'est-à-dire avant le 1er mars 2002. Les locataires pouvaient donc préempter jusqu'au 1er mai 2002 et, indiquant recourir à un prêt, devaient réaliser la vente au plus tard le 1er septembre 2002.
Par conséquent, ni la date de l'acceptation de l'offre de vente (14 janvier 2002), ni celle de l'obtention du prêt par les locataires (25 juin 2002) n'étaient tardives puisque le point de départ des délais doit toujours être calculé en fonction de la date d'expiration du bail.
Donc, c'est uniquement durant les 6 derniers mois que tout s'applique.
cordialement
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BarbieTM
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20 févr. 2012 à 11:41
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Ah bah la voilà la JP !
;-) Tu as du la chercher longtemps
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maylin27
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20 févr. 2012 à 11:50
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je t'en parle meme pas....... Mais, j'lai eue.....
BarbieTM
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20 févr. 2012 à 11:52
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Merci !
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Jennydu88
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17 févr. 2012 à 10:15
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Bonjour,
Tout d'abords qu'elle est la date de fin de bail ?
Pour vous donner congé, elle doit vous envoyez 6 mois avant la date de fin bail, une lettre recommandé avec accusé de réception.
Tout d'abords qu'elle est la date de fin de bail ?
Pour vous donner congé, elle doit vous envoyez 6 mois avant la date de fin bail, une lettre recommandé avec accusé de réception.
maylin27
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Modifié par maylin27 le 17/02/2012 à 15:12
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Date limite pour quitter le logement : date de fin de bail sans préavis après EDL de sortie et remise des cles, et uniquement si le congé est donné dans les temps et dans les formes de la loi de juillet 89.
Cordialement
Cordialement
maylin27
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17 févr. 2012 à 15:35
17 févr. 2012 à 15:35
juste une précision pupuce, vous ne pouvez partir sans préavis que durant les 6 mois précédent la fin du bail.......
pupuce1976
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17 févr. 2012 à 15:41
17 févr. 2012 à 15:41
merci pour cette précision....nous serons vigilants pour faire les choses en bonne et due forme...
17 févr. 2012 à 15:03
20 févr. 2012 à 09:21
https://www.legifrance.gouv.fr/loda/article_lc/LEGIARTI000024025816/2012-02-20/