Patron toxico et alcoolique

Alain - 3 oct. 2011 à 09:18
pilas31 Messages postés 1825 Date d'inscription vendredi 5 septembre 2008 Statut Contributeur Dernière intervention 24 avril 2020 - 3 oct. 2011 à 11:56
Bonjour,
Mon patron a repris depuis plus de 6 mois la consommation excessive de stupéfiants et d'alcool après une période de 2 années de "sevrage" dûes à un traitement contre l'hépatite C. Même si auparavant, il n'était pas à cheval sur la législation du travail (licenciements abusifs en chaine et harcèlement moral fréquent auprès de l'ensemble de son personnel), il est devenu impossible à gérer et multiplie les marques d'irrespect envers son personnel et dans une moindre mesure avec sa nouvelle direction, sa société ayant été rachetée en ce début d'année. Il garde néanmoins le contrôle pour le moment sur les recrutements et le management de son équipe et continue à enfreindre les règles en matière de droit du travail. Nous n'osons pas nous mobiliser pour tenter une actions contre lui (et son épouse qui a été propulsée DAF) par peur de mesures de rétorsion. L'un comme l'autre ont su instaurer un climat de délation montant chacun contre l'autre, se faisant tantôt faussement généreux et tantôt menaçants vis à vis de celles ou ceux qu'ils souhaitent maintenir sous leur coupe. Le climat est pesant et malfaisant. Nous ne savons pas quoi faire pour nous défendre. Nous en parlons entre nous mais le chacun pour soi reprend toujours le dessus. La situation est devenue indescriptible à l'extérieur tant elle est devenue ubuesque.
Cette rechute dans la consommation de drogue et d'alcool n'a fait qu'accentuer la situation. Sur les 18 salariés, plus de la moitié dit se préparer au départ mais n'a pas la force de se libérer de l'emprise (horaires de travail dépassant les horaires légaux sans compensation de salaire, week-ends travaillés mais non rémunérés, salaires plus bas que les salaires moyens du secteur, augmentations promises mais jamais mises en oeuvre, avenants non concrétisés par écrit...). Une seule personne a osé braver cette direction dernièrement et a exigé une rupture conventionnelle Devons-nous en passer par là c'est à dire renoncer à nos droits pour sortir de là ou dans le meilleur des cas trouver le puiser d'énergie qu'il nous reste pour trouver un job ailleurs?
Un patron peut-il rester impuni quand une partie de ses exactions sont causées pour partie par la prise régulière d'alcools et de stupéfiants ?

1 réponse

pilas31 Messages postés 1825 Date d'inscription vendredi 5 septembre 2008 Statut Contributeur Dernière intervention 24 avril 2020 58
Modifié par pilas31 le 3/10/2011 à 10:37
Bonjour,

Un patron toxico et alcoolique, qui ne respecte pas le droit dut travail, qui nomme sa femme comme DAF, ... Cela veut dire que la société est en peril.
Ceci m'interpelle :
"sa société ayant été rachetée en ce début d'année"
Je ne sais pas si c'est possible concrétement mais il me semble urgent d'informer les repreneurs. Vous devriez chercher un contact avec eux car leur investissement est en péril et il ne le savent peut-être pas

A+

Cordialement,
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Les repreneurs ne sont pas dupes et connaissent le personnage excentrique pour le pratiquer régulièrement. Ils ont été avertis aussi des risques qu'ils encourraient en termes de pertes de part de marchés à maintenir la situation, l'équipe sur le fil du rasoir peut leur claquer entre les doigts à chaque instant mettant ainsi en péril les projets en cours de réalisation. Concernant la drogue, j'ignore si la nouvelle direction en a eu vent (pour l'alcool ils savent). Ils ont choisi pour le moment de fermer les yeux, peut-être attendent-il un certain délai pour l'éjecter. En attendant, il continue lui et son épouse à causer beaucoup de torts à chacun, et ce avec la bénédiction de son tout jeune directeur associé qui n'a de cesse de se faire bien voir (ambition oblige).
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pilas31 Messages postés 1825 Date d'inscription vendredi 5 septembre 2008 Statut Contributeur Dernière intervention 24 avril 2020 58
Modifié par pilas31 le 3/10/2011 à 11:58
J'ai pensé a cette solution car j'ai vécu il y a quelques année une situation un peu analogue. Une boite avec 16 salariés dont le patron (jusqu'alors un patron ordinaire) était entré dans une secte. Puis s'est mis à recruter les nouveaux salariés cadres dans la secte. A cette époque l'entreprise était en danger, j'ai fédéré les salariés, j'ai établi un contact direct avec les actionnaires. L'affaire s'est réglée "en douceur". Nous avons repris l'activité avec l'aval des actionnaires.
Je suis d'accord la solution n'est peut-être pas comparable? En tout cas, je pense qu'il faut d'une manière ou d'une autre féderer un maximum de salariés car en bloc on est plus forts.
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