Commission d'intervention intempestives

Marine - 31 déc. 2010 à 20:46
 Pierre27 - 1 janv. 2011 à 11:02
Bonjour,
Suite à une hospitalisation, où je n'ai pu acceder à mon compte celui-ci est passé dans le rouge au delà de mon découvert autorisé (je venais de déménager et devais simplement basculer de l'argent d'un compte à un autre). Ma banquière l'a vu, mais contrairement à avant où je n'avais pas de rentrée d'argent fixe et qu'elle me harcelait au moindre euro de trop, elle ne m'a pas prévenu, ni basculé mon argent d'un compte à l'autre comme elle le faisait avant (j'avais de l'argent de côté...) afin, je pense de prendre des com d'interventions et autres réjouissances. Je pense cela car depuis que mon compagnon s'est joint au compte et a donc sa paie qui arrive dessus, elle est tout simplement devenue une banquière fantôme... Comme elle le dit elle même "depuis que votre compagnon à rejoint le compte, c'est mieux", on comprend pour qui. Depuis mon hospitalisation, c'est la galère. Alors on est dans le rouge et la banque nous prend facilement 200 euros de comission d'intervention par mois, voire plus...donc on galère encore plus le mois suivant, et du coup ils prennent encore plus, et on re galère, et ils re prennent plus, et ainsi de suite... Et on fini par ne plus joindre les deux bouts. Je ne reçois plus jamais aucun courrier, ni aucun appel téléphonique, et pas moyen d'avoir de rendez vous, elle n'est tout simplement jamais là. Alors que quand j'étais seule sur le compte je recevais des courriers au moindre euro comme je le disais, c'est étrange que depuis qu'il y a une rentrée fixe, on ne reçoit plus rien, mais on constate des retraits intempestifs. J'aurais voulu savoir si ce genre de pratique est légale? Sachant que 3 à 4 fois par semaine c'est mini 9 euros de frais qu'ils prennent?
Avec leurs retraits on ne s'en sort plus, et avons l'impression de travailler pour la banque...

1 réponse

Vous avez parfaitement compris la logique de la commission d'intervention !
Il s'agit d'un choix pour le décideur entre payer et rejeter lorsque l'opération qui se présente se heurte à une provision insuffisante.
Le rejet est pénalisant pour le client, tant par les frais de rejet (plus élevés que ceux des commotions d'intervention), que par la suite des relations entre ce client et le donneur d'ordre (EDF, GDF, impôts, crédits etc...).
Donc, lorsque ce décideur sait qu'il y a des rentrées d'argent régulières il préfère payer.

On touche là, à la fois, l'éternelle discussion des forums quant à la prétendue « illégalité » ou illicéité de ces commissions d'intervention et l'effet pervers des facturations bancaires sur des comptes à la limite du découvert qui « plongent » véritablement suite à l'application de ces facturations.

Faut il interdire les commissions d'intervention (on n'en prend pas le chemin actuellement), puis faut-il interdire les facturations sur les comptes déjà débiteurs ou les limiter... ?
Vaste sujet pour lequel la réponse semble évidente, mais elle dépend du législateur.
Et encore faudrait-il que celui-ci soit mu par une véritable action des intervenants concernés plutôt aphasiques jusqu'ici.
Mais 2011 est une autre année !
Bonne année !
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