Résiliation difficile auprès de Canalsat

licorne87 - 25 déc. 2009 à 20:58
 Utilisateur anonyme - 26 déc. 2009 à 18:23
Bonsoir,
Je viens de lire quelques courriers qui sont très éloquents. J'ai résilié mon abonnement Canalsat en janv 2009, j'ai continué canalplus jusqu'à juin 2009, le tout est fini, pas de prélèvements à l'horizon. J'ai même rendu l'appareil. Mais curieusement, une dette est apparue de 119.40 €. Je leur ai écris pour demander le pourquoi de cette somme. Aucune réponse de leur part, mais je viens de recevoir une relance et une menace d'avoir affaire à un office de recouvrement. Quand, j'ai téléphoné et expliqué mon cas, on m'as répondu que je devais écrire, je l'ai fait et pas de réponse.

Et maintenant? Je pense commencé les menaces de mon côté, des idées à me proposer?

1 réponse

Utilisateur anonyme
26 déc. 2009 à 18:23
Vous ne faites rien et vous ne donnez absolument aucune suite aux courriers de ce prétendu "office de recouvrement"
Il faut savoir que ces gens ne sont que des "boutiquiers" (au sens péjoratif du terme) et qu'ils n'ont aucun droit ni aucun pouvoir pour agir, ceci pour une raison fort simple : en droit français, "nul ne plaide par procureur".
Cela veut dire que si un créancier (ici canal+) n'est pas content, il n'y a que lui et lui seul qui peut engager contre vous des poursuites et encore uniquement par la voie judicaire.
Le reste n'existe pas. Donc ne vous laissez pas intimider par ces intermédiaires avec qui vous n'avez, par ailleurs, aucun lien de droit.
Ces derniers peuvent vous menacer de tout et de n'importe quoi (par exemple en vous facturant les frais des courriers en RAR qu'il vous adresse), cela n'a aucune importance car c'est complètement illégal.
Je suis intervenu, concernant canal+, auprès d'un "truc" basé à Lyon qui s'appelle pompeusement "intrum justicia" (cela ne s'invente pas).
Ces gens adressent des courriers dont une partie est rédigée en gras (au cas ou le destinataire aurait besoin de lunettes), le dernier étant "dernier rappel amiable avant procédure judiciaire a votre encontre".
J'ai demandé, des précisions sur l'évolution du Droit français qui les autorisaient à me menacer d'assignation et dont, en ma qualité de professionnel du Droit, je n'aurais pas eu connaissance : depuis 2007, j'attends toujours leur réponse.
Cordialement
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