A voir également:
- Motif de placement en famille d'accueil
- Bébé placé en famille d'accueil - Meilleures réponses
- Enfant placé en famille d'accueil - Meilleures réponses
- Placement en famille d'accueil jusqu'à quel âge ✓ - Forum garde d'enfants
- Convocation police sans motif - forum - Forum Justice
- Lettre de demande de placement en foyer - Forum Mariage
- Simulation caf famille recomposée - Forum CAF
- Motif de virement - Forum Banque et Crédit
23 réponses
Bonjour, je ne veux pas entrer dans une polémique, ni juger aucune d'entre vous dont je ne connais ni le vécu, ni l'histoire. Je voudrais juste vous parler de ce que vous appelez les "familles d'accuil" car dans vos courriers vous semblez en parler très péjorativement. Ne croyez pas que leur rôle soit facile et sans elles tous les enfants placés, à tord ou à raison, je ne discuterai pas cela, se retrouveraient dans des foyers où je pense, ils bénéficieraient de moins d'attention et de moins d'affection. Quand, comme moi, on s'engage dans ce métier, on sait que cela veut dire que les enfants qui viendront chez nous y arriveront avec un vécu parfois très difficile, une famille avec qui il faudra composer, des habitudes et parfois une culture différente qu'il faudra respecter. On sait aussi qu'il ne sera pas possible de ne pas s'attacher à ces enfants qui nous quitteront un jour et qui parfois refusent toute affection et tout contact.
Le problème des "familles d'accueil", c'est qu'elles sont ressenties par les parents comme une punition et comme faisant partie de "la machine judiciaire" qui leur enlève leurs enfants, alors que ce n'est pas du tout cela.
Nous ne prenons aucune décision sur les placements ni sur leur durée. Nous sommes des employés, pas des participants.
En plus les parents nous ressentent comme des étrangers voulant prendre leur place, comme des concurrents, là aussi, ils ont tout faux. Nous ne sommes pas là pour les remplacer mais pour les suppléer à un moment ou pour une raison ou pour une autre, ils ne peuvent ( a tord ou a raison) assumer leur rôle. Nous sommes là pour apporter à leurs enfants tout ce dont ils ont besoin pendant ce moment de carence. Sur le plan matériel ou sur le plan affectif, car c'est un moment ou l'enfant a besoin de beaucoup d'affection et de chaleur humaine, l'enfant aime ses parents et il est très malheureux, il a besoin de voir qu'on comprend son chagrin et que quelqu'un essaie de l'aider et de le consoler un peu. Le fait d'être au sein d'une famille qui va l'entourer peut lui procurer un peu d'apaisement et le rassurer.
Nous ne sommes pas les ennemis des parents contrairement à ce qu'ils croient trop souvent parce qu'ils nous amalgament au système judiciaire. Nous sommes juste là pour aider leurs enfants. Pas pour les juger eux, ni pour prendre partie.
Le problème des "familles d'accueil", c'est qu'elles sont ressenties par les parents comme une punition et comme faisant partie de "la machine judiciaire" qui leur enlève leurs enfants, alors que ce n'est pas du tout cela.
Nous ne prenons aucune décision sur les placements ni sur leur durée. Nous sommes des employés, pas des participants.
En plus les parents nous ressentent comme des étrangers voulant prendre leur place, comme des concurrents, là aussi, ils ont tout faux. Nous ne sommes pas là pour les remplacer mais pour les suppléer à un moment ou pour une raison ou pour une autre, ils ne peuvent ( a tord ou a raison) assumer leur rôle. Nous sommes là pour apporter à leurs enfants tout ce dont ils ont besoin pendant ce moment de carence. Sur le plan matériel ou sur le plan affectif, car c'est un moment ou l'enfant a besoin de beaucoup d'affection et de chaleur humaine, l'enfant aime ses parents et il est très malheureux, il a besoin de voir qu'on comprend son chagrin et que quelqu'un essaie de l'aider et de le consoler un peu. Le fait d'être au sein d'une famille qui va l'entourer peut lui procurer un peu d'apaisement et le rassurer.
Nous ne sommes pas les ennemis des parents contrairement à ce qu'ils croient trop souvent parce qu'ils nous amalgament au système judiciaire. Nous sommes juste là pour aider leurs enfants. Pas pour les juger eux, ni pour prendre partie.
15 févr. 2018 à 00:03