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6 réponses
Bonjour,
Si j'ai tout compris, vous souhaitiez vendre votre bien afin de vous installez dans une habitation que vous faîtes construire.
Votre acquéreur a eu un premier refus de prêt, il avait par conséquent la possibilité de ne plus acquérir le refus de prêt faisant parti des conditions suspensives de la promesse de vente. Néanmoins votre acquéreur a souhaité continuer l'acquisition et a réussi à obtenir un prêt auprès d'une autre banque.
Entre temps la mairie vous a signifié son intention d'acquérir à la place de votre acquéreur à un prix moins élevé.
Pour répondre à votre interrogation, le droit de préemption de la commune (= droit d'acquérir à la place de votre acquéreur) est indépendant de la volonté de l'agence immobilière ou de votre notaire. Ce droit peut être instauré sur tout ou partie de la commune par le maire. Il s'exerce dès que vous vendez un bien si votre bien rempli certains critères (droit de préemption simple ou renforcé). Le but de ce droit de préemption est de permettre à la commune d'acquérir des biens afin par exemple de construire une crêche, installer un complexe sportif, créer des logements sociaux...
Dans votre cas, votre notaire devait proposer à la commune d'acquérir votre bien puisqu'il existait un droit de préemption.
La commune pouvait décider d'acquérir votre bien au prix indiqué dans la promesse de vente ou à un prix inférieur.
Si vous ne souhaitiez pas vendre moins cher, vous pouviez demander au juge de l'expropriation d'évaluer le bien (ce dernier aurait déterminé le prix de vente: en principe quand une mairie décide d'acquérir, vous ne faites pas de plus-value).
Ce n'est par conséqent ni la faute de votre agence immobilière ni la faute de votre notaire si vous avez vendu moins cher que prévu.
Même si votre acquéreur avait obtenu immédiatement une offre de prêt, votre notaire n'aurait pas pu régulariser la vente, la mairie exerçant son droit de préemption.
Cependant, votre agent immobilier aurait dû vous expliquer tout celà lors de la signature de la promesse de vente puisque la condition suspensive de non préemption de la commune est stipulée dans le contrat.
Si j'ai tout compris, vous souhaitiez vendre votre bien afin de vous installez dans une habitation que vous faîtes construire.
Votre acquéreur a eu un premier refus de prêt, il avait par conséquent la possibilité de ne plus acquérir le refus de prêt faisant parti des conditions suspensives de la promesse de vente. Néanmoins votre acquéreur a souhaité continuer l'acquisition et a réussi à obtenir un prêt auprès d'une autre banque.
Entre temps la mairie vous a signifié son intention d'acquérir à la place de votre acquéreur à un prix moins élevé.
Pour répondre à votre interrogation, le droit de préemption de la commune (= droit d'acquérir à la place de votre acquéreur) est indépendant de la volonté de l'agence immobilière ou de votre notaire. Ce droit peut être instauré sur tout ou partie de la commune par le maire. Il s'exerce dès que vous vendez un bien si votre bien rempli certains critères (droit de préemption simple ou renforcé). Le but de ce droit de préemption est de permettre à la commune d'acquérir des biens afin par exemple de construire une crêche, installer un complexe sportif, créer des logements sociaux...
Dans votre cas, votre notaire devait proposer à la commune d'acquérir votre bien puisqu'il existait un droit de préemption.
La commune pouvait décider d'acquérir votre bien au prix indiqué dans la promesse de vente ou à un prix inférieur.
Si vous ne souhaitiez pas vendre moins cher, vous pouviez demander au juge de l'expropriation d'évaluer le bien (ce dernier aurait déterminé le prix de vente: en principe quand une mairie décide d'acquérir, vous ne faites pas de plus-value).
Ce n'est par conséqent ni la faute de votre agence immobilière ni la faute de votre notaire si vous avez vendu moins cher que prévu.
Même si votre acquéreur avait obtenu immédiatement une offre de prêt, votre notaire n'aurait pas pu régulariser la vente, la mairie exerçant son droit de préemption.
Cependant, votre agent immobilier aurait dû vous expliquer tout celà lors de la signature de la promesse de vente puisque la condition suspensive de non préemption de la commune est stipulée dans le contrat.
4 juin 2008 à 18:15
5 juil. 2008 à 11:11
Avez vous vérifié le décision de préemtion de la commune : il doit y figurer une motivation justifiant de la péemption.
Deux cas possibles :
1. Absence de motivation : la vente est annulé sur ce motif par le Tribunal Administratif.
2. Il y a une motivation dans la délibération : c'est mieux mais cela ne suffit pas.
En effet la commune doit justifier d'une délibération antérieure à l'arrivée de la DIA en Maire, délibération dans laquelle
elle avait déjà mis ce projet à l'ordre du jour.
Si pas de délib antérieure, alors annulation par le juge au TA
Bien vérifier que les délibérations ont fait l'objet d'une transmission au controle de légalité (sous prefecture ou prefecture) préce du cachet dateur du controle de légalité. Vérifier que le texte est conforme au registre des délibérations.
Vérifier les dates : 15 jours maxi entre délibération et sous pref.
la décision vous à t'elle été notifiée avec vois et delais de recours.
Cherchez bien, et bon courage, n'hesitez pas à me contacter si besoin est.
Cordialement.
JMH