Impact sur le démembrement de la holding en SAS
Pierre_ZH -
Bonjour,
Je détiens 60 % des actions de la holding constituée sous forme de SAS, et mon épouse en détient 40 %. Le capital social est de 2 000 €.
C'est une holding vide aujourd'hui, nous avons l'intention de procéder à un démembrement de propriété au profit de nos deux enfants (âgés de 10 et 12 ans).
Par la suite, je créerai une société de consulting et de freelance, également sous forme de SAS, dont 90 % des actions seront détenues par la holding et 10 % par moi-même.
Quels seront les impacts du démembrement de la holding ?
La holding pourra-t-elle contracter des emprunts bancaires pour financer d’autres projets, notamment dans sa filiale telle qu’une SCI ? Dans ce cas, faudra-t-il obtenir l’autorisation du juge des tutelles en raison de la présence de nos deux enfants mineurs ?
Merci d'avance,
Carl,
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4 réponses
Bonjour,
Non, en principe, il n’y a pas besoin de recourir au juge des tutelles pour la souscription de l’emprunt, car c’est la holding qui emprunte.
En revanche, l’autorisation du juge devient nécessaire si les titres sont nantis ou en cas de cautionnement.
Cordialement,
Bonjour,
1/ De toutes façons dans une SAS, la responsabilité des associés est limitée à leurs apports (= on peut pas venir vous chercher pour payer les dettes avec votre argent perso), donc peu importe qui sont les actionnaires, ça n’a pas d’impact sur la capacité d’emprunt. La seule chose qui compte c’est la santé financière de la société en tant que telle.
2/ les décisions sont en général prises par le Président ou les organes prévus dans les statuts pour tous les cas que vous citez. À vérifier que c’est bien le cas en lisant les statuts. Donc pas besoin d’autorisation du juge des tutelles.
Bonjour Arrow,
Merci.
Dans ce cas, peut-on attribuer 5 % des actions (en pleine propriété) à chaque enfant pour quelqu'un n'a pas encore constitué la holding en SAS, sans que cela pose de problème ?
Ou bien le fisc risque-t-il de requalifier l’opération en s’interrogeant sur l’origine des 100 € apportés par chaque enfant, si le capital de la SAS est fixé à 2 000 € ?
Carl,
Merci à tous!
J'ai un ami, qui m'a recommandé de reporter le projet de démembrement des parts de la holding au profit de nos deux enfants quand les deux enfants seront majeurs, car c'est très compliqué (autorisation de tutelles etc) quand on mettra les enfants mineur dans les nues propriétés.
Laissera la holding détenir 90% de sa filiale, la société de consulting, qui permettra de constituer progressivement notre patrimoine.
Lorsque les enfants auront plus de 18 ans, nous procéderons alors au démembrement en suivant les deux étapes :
Évaluation : Faire évaluer la holding et ses filiales par un commissaire aux apports
Démembrement : Donation de la nue-propriété au profit de nos deux enfants
Ma question est la suivante : ces opérations ne risquent elles pas d'être trop lourdes à mettre en œuvre dans 5 ou 6 ans ?
La question c’est surtout la taxation, si on imagine que dans 6 ans la holding vaut plusieurs centaines de milliers d’euros voire davantage, on dépasserait les plafonds et il y aurait des droits de donation à payer
D’après l’article 384 du Code civil il faut demander au juge des tutelles de désigner un administrateur ad hoc qui acceptera la donation au nom des enfants, puisque ça peut pas être les parents représentants légaux car ils sont déjà donateurs. Mais c’est pas plus compliqué que ça.
Pour simplifier le problème de gestion et éviter à demander l'autorisation du juge pour certains points critique, les parents choisissent ils de ne démembrer qu’une partie du capital (par exemple 49,9 % les deux enfants), tout en conservant 51,1 % en pleine propriété, afin de simplifier la gestion quotidienne et éviter des lourdeurs de gouvernance ?
Ainsi, si le couple chacun 1 % des actions en pleine propriété, et que les deux enfants mineurs détiennent la nue-propriété du reste (49 % chacun), faudra-t-il déclarer uniquement les enfants comme bénéficiaires effectifs lors de la mise à jour sur l’INPI, ou également les usufruitiers ?
La question se pose notamment au regard du droit de vote : l’article 1844, alinéa 3 du Code civil attribue en principe le droit de vote au nu-propriétaire (sauf pour l’affectation des bénéfices), avec la possibilité de prévoir conventionnellement un droit de vote élargi au profit de l’usufruitier. Dans une holding familiale, les parents étant représentants légaux des enfants mineurs, comment cela se traduit-il en pratique ?
On est d’accord