Bien acquis avant mariage.

En l'absence de donation au dernier vivant, l'époux survivant héritera de 1/4 des biens du défunt. Ce 1/4 reviendra uniquement à ses propres enfants, ce qui les "favorise".

Des testaments, un chacun, privant le conjoint de ses droits ou lui léguant l'usufruit au conjoint survivant permettraient de poursuivre votre objectif. Il est possible de "panacher" en léguant par exemple aux enfants le bien en question et l'usufruit du reste à l'époux survivant. À étudier avec le notaire selon vos souhaits. 

A toutes fins utiles, je vous précise qu'une donation au dernier vivant offre au conjoint survivant une possibilité entre 3 options. Si le survivant ne choisit pas l'option "totalité en usufruit", votre objectif ne sera pas atteint. D'où la nécessité de testaments.

Par contre, des testaments olographes déposés chez un notaire sont moins coûteux et suffisants, par rapport à des testaments authentiques. À moins d'un autre paramètre que j'ignore et qui ferait que 'et notaire ne vous propose pas cette faculté.