Renouvellement contrat récupéré par propagande mensongère

catvy Messages postés 1 Date d'inscription jeudi 11 mars 2010 Statut Membre Dernière intervention 20 juillet 2024 - 20 juil. 2024 à 13:09
_lael_ Messages postés 4980 Date d'inscription dimanche 2 février 2020 Statut Membre Dernière intervention 12 octobre 2024 - 21 juil. 2024 à 13:37

Bonjour,

Nous rencontrons une problématique par rapport à notre AG du 11 juin dernier.

A cette AG, un nouveau syndic a été proposé mais malheureusement en vain. Citya a littéralement « acheté » les copropriétaires en leur faisant croire que sur un gros dossier travaux pour 1 million d’euros avec surcoûts de 67340 € (dus à une mauvaise gestion de Citya + un maitre-d’oeuvre « **** ») et des malfaçons sur tous les chantiers, elle prendrait les frais d’avocat à sa charge.

Nous venons de réceptionner le PV. Il y avait 2 résolutions :

1) Une résolution pour «Autorisation d’ester en justice pour les malfaçons.»

=> Là, Citya a bien rajouté la phrase : « La prise en charge financière de la procédure concernant cette autorisation d’ester en justice est prise en charge par l’organisme Citya ».

2) Une résolution pour «Autorisation d’ester en justice en ce qui concerne les dépassements de facturation.»

=> Mais là, la phrase n’y est pas !!! Citya a donc récupérer son renouvellement de contrat par une "propagande mensongère" !

Quels recours pouvons-nous avoir ?[/b] Bien sûr, il était impossible d’enregistrer l’AG pour aujourd’hui avoir un enregistrement qui prouvent ces paroles. Néanmoins, elles ont été entendues de tous.

Sachant également qu’à la base, les convocations pour l’AG du mardi 11 juin 2024 ont été reçu pour certains (dont moi) le mercredi 22 mai 2024. Le délai des 21 jours me semble non respecté ? Ce délai des 21 jours non respectés peut nous servir pour attaquer en demandant l'annulation de la résolution me semble-t-il ?

Merci d'avance pour votre aide.

A voir également:

2 réponses

_lael_ Messages postés 4980 Date d'inscription dimanche 2 février 2020 Statut Membre Dernière intervention 12 octobre 2024 2 358
20 juil. 2024 à 22:22

Malheureusement il n'y a pas vraiment de recours contre les baratineurs professionnels.

Il faut s'assurer que tous les engagements soient bien écrits et ne pas hésiter à demander à être désigné scrutateur pour y veiller ou demander aux scrutateurs et président de séance de vérifier la rédaction du PV.



"Sachant également qu’à la base, les convocations pour l’AG du mardi 11 juin 2024 ont été reçu pour certains (dont moi) le mercredi 22 mai 2024. "

Il faut qu'il y ait 21 jours à compter du lendemain de la première présentation de la LRAR de convocation en accord avec l'article 64 du décret de 1967.

Par contre pour contester il faut le faire dans les conditions de l'article 42 de la loi de 1965, à savoir en assignant le SDC dans les 2 mois de la notification du PV d'AG.

La contestation portant sur la désignation d'un syndic, il faudra également demander la désignation d'un administrateur provisoire aux fins de faire désigner un nouveau syndic.

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Lael, il m'est déjà arrivé d'être scrutateur refusant de signer car en désaccord sur un truc non inscrit et les PV ont quand-même été envoyés sans ma signature donc ...

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_lael_ Messages postés 4980 Date d'inscription dimanche 2 février 2020 Statut Membre Dernière intervention 12 octobre 2024 2 358 > Catvy
21 juil. 2024 à 13:25

Cela arrive malheureusement et la jurisprudence tend à déclarer une AG valide tant qu'il y a la signature du président de séance.

Par contre il ne faut pas refuser de signer mais plutôt indiquer des réserves telles que des engagements pris mais non indiqués.

Ça donnera déjà un peu plus de poids à une contestation ultérieure contrairement au simple refus de signer.

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rambouillet41 Messages postés 9489 Date d'inscription mercredi 27 janvier 2016 Statut Membre Dernière intervention 11 octobre 2024 3 504
21 juil. 2024 à 08:31

et il semble que la jurisprudence désormais demande à ce que celui qui assigne n'ait pas assisté à l'AG ..... 

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Rambouillet41, avez-vous les sources SVP ? Car ce n'est pas parce que l'on est présent à l'AG que l'on peut éviter toutes les magouilles ....

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_lael_ Messages postés 4980 Date d'inscription dimanche 2 février 2020 Statut Membre Dernière intervention 12 octobre 2024 2 358
Modifié le 21 juil. 2024 à 13:40

Ce qui n'est pas forcément incohérent, car les jurisprudences ont tendance à considérer qu'il faut démontrer un grief causé par une irrégularité pour remettre en cause l'acte correspondant.

Sauf à ce que la nullité soit expressément prévue par la loi.
 

En l'occurrence, le délai de 21 jours a pour but de permettre aux copropriétaires de s'organiser pour être présent à l'AG, donc si malgré le non respect des 21 jours la personne a quand même pu être présente, il n'y a pas de grief.

Et l'article 9 du décret de 1967 ne prévoit pas de nullité systématique si le délai n'est pas respecté, ce qui laisse la voie à interprétation par le tribunal.
 

A voir ce que disent précisément les dernières jurisprudences sur le sujet.

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