Surendettement liée à la bipolarité
RésoluDe-passage - 11 mars 2024 à 06:03
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6 réponses
10 mars 2024 à 16:27
Bonjour,
Merci pour ces renseignements. Oui je n’étais plus sous curatelle (c’était une curatelle renforcée). Mais pour la levée, cela a été très simple je n’ai eu qu’à prendre un RDV avec un médecin expert qui ne me connaissait pas et étant en phase d’hypomanie, je lui ai dit ce qu’il avait besoin d’entendre pour lever la curatelle, j’ai caché la levée de la mesure à mon psychiatre ainsi qu’à ma famille afin qu’il ne s’y opposent pas. Ce qui a empêché que ce soit encore pire c’est aussi que mon père (en allant relever mon courrier durant mon hospitalisation) a ouvert un courrier en voyant que cela venait de Sofinco, il a du coup tout de suite appelé mon médecin et cela m’a fait sortir de ma crise car j’ai dû (avec l’aide d’une assistante sociale) faire mes comptes. C’est là que je me suis rendu compte que j’étais obligé de faire une demande de dossier de surendettement. Raison aussi pour laquelle j’ai fais une demande de remise sous curatelle. Mais je me dis, après réflexion, que quand même que le processus de levée était tout de même assez léger, raison pour laquelle j’ai demandé dans mon courrier au juge que mes parents soient informés si jamais je demandais à nouveau une levée de la mesure.
Bonjour
.
Si le délai de recours (pour les créanciers et la personne surendettée) est passé, il n'est plus possible de revenir en arrière, sauf situation nouvelle, sur le plan de remboursement arrêté par la Banque de France.
Et votre état de santé vous était connu au moment de l'étude de votre dossier par la Commission de surendettement.
Modifié le 10 mars 2024 à 14:51
Bonjour
Vous avez fait demander l’arrêt de la curatelle ( simple ? renforcée?) au moment de la séparation,auprès du juge de la protection avec, je suppose des éléments probants prouvant que vous aviez les capacités à gérer vos intérêts et donc faire des actes de dispositions comme des prêts .
Ce qui a été prise en compte , sinon le juge n'aurait pas accepté l'arret de la curatelle .
La maladie mentale peut être une raison pour laquelle un jugement peut être altéré et nuire à la protection de vos intérêts financiers : et peut être pas, si on fait reconnaitre qu'on est apte à gérer ses intérêts .
NB : Quand vraiment votre jugement est incompatible avec la gestion de vos intérêts, les médecins, d'eux même demande une mesure de sauvegarde, qui est une mesure d'urgence avant l'audience .
Et pas sur le simple diagnostic d'une maladie mentale .
Bonjour
Pour obtenir un réaménagement du plan de surendettement, la première chose à faire, c'est d'envoyer une lettre à la Banque de France, demandant le réexamen de votre situation financière et expliquant les raisons qui pourraient le justifier.
Par contre, je ne sais pas trop votre dossier actuel, si la commission à déjà fait des gestes en votre faveur, ou pas (style ôter des intérêts) ...
Peut être qu'à minima, ils pourraient rallonger la durée et baisser les mensualités, sans frais supplémentaires, annuler des dettes c'est excessivement rare je pense, ... mais bon, ça coute rien de l'évoquer avec délicatesse
En tous les cas, je pense que leur faire un tableau : "revenus/ dépenses contraintes, reste à vivre" qui démontrerait que la situation est + que bancale pour le foyer, joint au courrier, ça pourrait faire bouger les choses positivement.
à savoir quand même, que le plan ne peut pas dépasser 7 ans, même s'il fait l'objet d'une révision ou d'un renouvellement, si vous êtes déjà au plafond, donc ça serait donc rien, ou annulation de tout ou partie de la dette.
2000 réelle absolument tout compris à 3, si 900 en moins, reste 1100 si un loyer élevé ensuite, c'est vrai que ça peut fondre assez vite ...
Vous pouvez leur préciser que vous retrouvez grosso modo comme une personne au RSA, mais au final en pire, car pas d'APL et peut être des aides connexes aussi petites soient elles, aussi en moins (CSS, cheque énergie ? ) le signaler si le cas.
J'espère quand même que dans "les crédits" il n'y a pas eu QUE des futilités, qu'il en reste un petit peu pour du mieux vivre réel.
Bon courage, et bonne santé, je vous souhaite de trouver "stabilité"
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Posez votre question10 mars 2024 à 18:30
Merci pour votre réponse, je vais revoir les choses avec le conseiller de la banque de France.
non malheureusement j’ai tout dépensé dans des futilités et il ne reste rien.
merci pour vos conseils
De rien.
Après il y a "futilités" de diverses natures, moins douloureuses ou regrettables.
Si par exemple ça paye des restos gastronomiques, ou voyages, ça peut faire des souvenirs + sympathiques, que si de l'argent parti dans des casinos ou autres genres "d'arnaques", et/ou d’addiction, à part doses d'adrénalines là, c'est souvent moins glorieux et de la futilité on dira "extrême".
Sinon, dommage s'il ne reste plus rien de rien d'utile, ou de "revendable", ou d'objets de plaisirs, ou de confort, y compris pour les petiot(e)s.
Si jamais il y avait des crédits style "révolving", dans le lot, pas moi qui pleurerait sur eux, si on annulait vos dettes, car je pense que ça ne devrait même plus exister depuis des lustres ... ça fait trop de dégâts.
10 mars 2024 à 17:37
Pas sûr que vous savez de quoi vous parlez, ni de la bipolarité, ni de comment se passe une levée de curatelle apparemment. Merci pour la leçon de morale c’est très constructif.
Je n’ai pas « feinté » comme vous dites. Il y a une liste de psychiatres agréé et mon psychiatre n’en fait pas parti donc forcément j’ai eu à faire à quelqu’un qui ne me connaissait pas, ce n’était donc pas non plus « délibérément » un choix. Je n’ai pas fait jouer les « sentiments » non plus comme vous dites, je n’ai rien dit, c’est différent. Et non la curatrice de l’UDAF n’a pas fait barrage à cette levée.
Bref votre commentaire remue bien le couteau dans la plaie, si vous saviez ce que je vie à cause de la bipolarité, quand on reprend ses esprits on se sent moins que rien, malhonnête etc… donc si vous connaissiez la maladie vous ne répondriez pas ça. Si c’est pour avoir des personnes qui n’y connaisse rien comme vous qui répondent je pense que les questions sur le forum n’ont pas beaucoup d’intérêt
10 mars 2024 à 16:46
Normalement le curateur ou la curatrice doit être quand même partie dans cette demande de levée de la mesure : c'est le curateur ou la curatrice qui a été " léger".
A ce que je comprends la mesure de curatelle renforcée n’était pas adaptée puisqu'il n'est pas qu'une question de gérer son budget : vous avez réussi à avoir une certificat médical circonstancié en choisissant délibérément un psychiatre qui ne vous connait pas , dans une période d'hypomanie .
Le fait que ce soit par des proches, que vous avez réussi à feinter en jouant avec leurs sentiments surement, non plus , car pour une levée de curatelle, on a aussi besoin de leur point de vue .
Ils auraient du exiger que vous voyez le même medecin et relever cette problématique .
Vous vous dirigez vers une mesure de tutelle avec les arguments que vous donnez , ou du moins vers une curatelle renforcée gérée par un MJPM.
J'espère que vous en avez conscience .