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3 réponses
9 mars 2023 à 06:56
Bonjour
Je ne comprends pas le contexte .
Je ne comprends pas les points suivant dans ce que vous décrivez :
," lui demande de répondre à des questions sur ses parents," lesquelles ?
"demande son silence quant à sa démarche" de qui ? qu'a dit votre fils ?
Pour le reste avant de dire que c'est la parole de votre enfant contre celle du professeur, il faut en savoir plus sur le contexte ( vous n'êtes pas en classe)
Vous pouvez prendre rendez vous avec celui ci pour avoir sa version .
9 mars 2023 à 19:05
" Rendez vous avec la direction et non l'enseignant " : en effet.
Là pour le moment, vous n'avez qu'un son de cloche, celui de votre enfant de 8 / 9 ans, auquel vous êtes tout naturellement prêt à accorder tout crédit.
En déposant votre interrogation à la direction de l'école, vous engagez une procédure qui saura sans aucun doute établir les faits, rien que les faits.
Et leur prolongement éventuel.
Il est vrai que cela reste parole contre parole....
Merci pour votre réponse,
Je n'accorde pas naturellement tout crédit à mon enfant, c'est un avis personnel que vous livrez là.
Aussi, je doute obtenir les faits et rien que les faits, cause de l'esprit de corps de l'institution que j'ai en vis-à-vis... ce searait bien naïf de ma part.
J'userais au mieux de mon droit de rappel à certaines limites, au cas où, pour protéger un jeune mineur dont je suis au premier chef tuteur légal.
Pour conclure, vos impressions et ce temps de partage auront permis un début de raisonnement utile, y compris sur mon enfant.
Merci encore, cdt.
9 mars 2023 à 20:15
Bonjour
"Enfin, le contexte est, je le reformule, le suivant: un enseignant interroge un enfant sur les mœurs de ses parents et au sein de sa famille pendant le temps de classe en lui demandant de ne rien dire à personne sous peine qu'il va se défendre (dixit), retient l'enfant afin qu'il rattrape le temps de travail perdu pendant la récréation. En fin de journée, retient l'enfant et lui demande un câlin."
Vous avouerez que reformulé, on n'est pas du tout dans le postulat de départ : ce n'est pas intrusif, c'est malsain ; il faut veiller à être claire quand vous serez avec la direction/rectorat ( en étant factuel et en développant notamment les questions posées)
Je ne suis jamais très optimiste quand il s'agit de faire remonter des choses et que cela bouge à l'EN, le tout sans que vous ayez vous même des problèmes par rapport à l'obligation scolaire .
J'y rajouterai en copie la mairie ( qui peut vous proposer une dérogation... cela s'est vu).
Je vous conseille de trouver rapidement un pédo psychiatre qui pourra suivre votre enfant, verbaliser les choses : assez utile si on met sa parole en doute .
Je vous conseille d'alerter les représentants des parents d'élèves s'il y en a : on peut clairement imaginer qu'il pourrait y avoir eu des antécédents .
Malheureusement pour la plainte, je comprends l'idée, mais elle risque d'être classée sans suite avec ces seuls éléments, car je ne vois pas de délit ... même si on peut clairement imaginer qu'il pourrait y en avoir .
Vous risquez un retour de bâton avec une plainte pour dénonciation calomnieuse .
Dans certaines situations, la seule solution est le changement d'établissement pour protéger votre enfant ...
Bonjour,
Et merci beaucoup pour votre réponse. Je sais que pour la plainte, les risques dépassent les bénéfices...
J'ai rendez vous avec un pedopsychiatre lundi...
Je vois la direction aujourd'hui à laquelle je vais faire part des dires de mon enfant et demander ce qu'elle compte faire avant tout autre recours...
Suivant votre conseil, je me rapproche des parents d'élève.
Merci pour votre aide, bonne continuation.
Cdt.
La législation juridique et financière évolue en permanence...
9 mars 2023 à 18:03
Bonjour et merci,
Pour rèpondre à vos demandes d'éclaircissement:
D'abord, il s'agit de questions d'ordre privé concernant ce que font, ce que disent et comment se comportent ses parents de l'enseignant à l'enfant. Exemple: Est-ce que tu sens l'amour de ton papa quand il te fait un câlin ? Pour les autres, je ne veux les étaler sur un forum.
Ensuite, mon fils n'a rien dit, il a obéi, sauf au silence que lui a demandé son professeur concernant son interrogatoire...
Enfin, le contexte est, je le reformule, le suivant: un enseignant interroge un enfant sur les mœurs de ses parents et au sein de sa famille pendant le temps de classe en lui demandant de ne rien dire à personne sous peine qu'il va se défendre (dixit), retient l'enfant afin qu'il rattrape le temps de travail perdu pendant la récréation. En fin de journée, retient l'enfant et lui demande un câlin.
(Et c'est bien parce que l'enseignant se ménage du temps seul avec mon enfant que je dis et maintiens ce que c'est parole contre parole. Et si vous ne trouvez rien de choquant dans ce récit, dans ou hors du contexte, rien à dire avant ni après.
Mon fils reste choqué en revanche, je sors de chez le médecin et il refuse de retourner en classe...
Alors voilà, pour les personnes que ça intéresse, le conseil que je suis allé chercher à la maison de la justice depuis:
Rendez vous avec la direction et non l'enseignant. Si pas de réaction, poser une réclamation au rectorat. Dernier recours, faire entendre l'enfant voire déposer plainte. Bref, rien de bien engageant.
En tout cas, l'enseignant n'a pas le droit de procéder à un questionnaire pareil. Les enfants ont tous droit à des tiers-temps. Un câlin demandé par l'enseignant à un enfant de 9ans est intrusif.
Cdt.