Dangereux schizophrène et inaction des urgences
desespoir
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Bonjour,
Depuis quelques mois un nouveau voisin est venu s’installer dans notre résidence : il s’agit d’un schizophrène en rupture de traitement. C’est sa mère qui est propriétaire et qui l’a mis là pour avoir la paix. Quant à nous nous vivons un enfer, il hurle, détruit l’appartement en pleine nuit, délire dans les parties communes, vient sonner chez les voisins pour leur expliquer que des gens contrôlent ses pensées, que sa femme l’a ensorcelé, qu’il a des pouvoirs magiques, etc. Hier soir il est venu sonner chez moi pour me dire qu’il allait me tuer si je n’arrêtais pas de faire du bruit alors que j’étais en train de lire en silence. Bien sûr je n'ai pas ouvert.
Nous (les habitants de la résidence) appelons régulièrement les urgences qui interviennent pour le calmer mais ne donnent pas suite en nous disant clairement et sans honte qu’il faut un drame pour pouvoir l’hospitaliser (véritable agression, violence sur autrui, passage à l'acte…) et qu’ils ne peuvent rien faire de plus à leur niveau. Nos plaintes ne servent à rien, au pire il a des amendes et c'est maman qui paie ou alors un ridicule rappel à la loi. Il parait qu'en France un schizophrène est libre de ne pas prendre son traitement et qu'on ne peut pas l'hospitaliser avant un passage à l'acte. C'est inadmissible. Le syndic prétend que ce n’est pas son travail de gérer la maladie mentale, il a simplement mis une amende à la mère de ce fou qui est la propriétaire pour « nuisances au sein de la copropriété ».
Ce psychotique vit avec une femme qu’il violente régulièrement (viol, violence physique et psychologique… nous entendons) mais elle est sous emprise et ne souhaite pas s’en sortir ni porter plainte, ce n'est pas elle qui va faire quelque chose, elle part se cacher dans sa voiture quand il est en crise.
Que pouvons nous faire pour éloigner ce dangereux psychotique de notre résidence et protéger nos enfants AVANT qu’il ne se passe un drame ? Il me semble que quand une femme meurt sous les coups de son conjoint alors qu'elle a déposé plusieurs plaintes auparavant, la police est remise en cause. Lorsque un psychotique tue quelqu'un dans un délire alors que les voisins alertent les services d'urgence depuis des mois sur ses agissements et son état mental, qui est responsable ?
Merci de m'avoir lu et pour l'aide que vous pourrez nous apporter.
Depuis quelques mois un nouveau voisin est venu s’installer dans notre résidence : il s’agit d’un schizophrène en rupture de traitement. C’est sa mère qui est propriétaire et qui l’a mis là pour avoir la paix. Quant à nous nous vivons un enfer, il hurle, détruit l’appartement en pleine nuit, délire dans les parties communes, vient sonner chez les voisins pour leur expliquer que des gens contrôlent ses pensées, que sa femme l’a ensorcelé, qu’il a des pouvoirs magiques, etc. Hier soir il est venu sonner chez moi pour me dire qu’il allait me tuer si je n’arrêtais pas de faire du bruit alors que j’étais en train de lire en silence. Bien sûr je n'ai pas ouvert.
Nous (les habitants de la résidence) appelons régulièrement les urgences qui interviennent pour le calmer mais ne donnent pas suite en nous disant clairement et sans honte qu’il faut un drame pour pouvoir l’hospitaliser (véritable agression, violence sur autrui, passage à l'acte…) et qu’ils ne peuvent rien faire de plus à leur niveau. Nos plaintes ne servent à rien, au pire il a des amendes et c'est maman qui paie ou alors un ridicule rappel à la loi. Il parait qu'en France un schizophrène est libre de ne pas prendre son traitement et qu'on ne peut pas l'hospitaliser avant un passage à l'acte. C'est inadmissible. Le syndic prétend que ce n’est pas son travail de gérer la maladie mentale, il a simplement mis une amende à la mère de ce fou qui est la propriétaire pour « nuisances au sein de la copropriété ».
Ce psychotique vit avec une femme qu’il violente régulièrement (viol, violence physique et psychologique… nous entendons) mais elle est sous emprise et ne souhaite pas s’en sortir ni porter plainte, ce n'est pas elle qui va faire quelque chose, elle part se cacher dans sa voiture quand il est en crise.
Que pouvons nous faire pour éloigner ce dangereux psychotique de notre résidence et protéger nos enfants AVANT qu’il ne se passe un drame ? Il me semble que quand une femme meurt sous les coups de son conjoint alors qu'elle a déposé plusieurs plaintes auparavant, la police est remise en cause. Lorsque un psychotique tue quelqu'un dans un délire alors que les voisins alertent les services d'urgence depuis des mois sur ses agissements et son état mental, qui est responsable ?
Merci de m'avoir lu et pour l'aide que vous pourrez nous apporter.
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3 réponses
Mais de rien et repassez donner des nouvelles ou si autre question et pour une demande de soins à la demande d'un tiers, le préfet n’intervient pas mais :
L'hospitalisation d'office dite « d'urgence » : elle est décidée par le maire ou le commissaire de police lorsque la personne semble être un danger pour l'ordre public, et peut se passer de certificat médical si les autorités jugent que le danger que présente la personne est critique
L'hospitalisation d'office dite « d'urgence » : elle est décidée par le maire ou le commissaire de police lorsque la personne semble être un danger pour l'ordre public, et peut se passer de certificat médical si les autorités jugent que le danger que présente la personne est critique
desespoir
La police estime qu'il ne représente pas un danger immédiat pour l'ordre public malgré tous les faits que j'ai cité. Vous trouvez ça normal ? Nous allons tenter d'écrire au maire, dernière chose que nous n'avons pas essayé. Merci pour l'info.
Bonjour et bienvenue sur ce forum ,
Voir ici :
https://www.ch-marchant.fr/web/Gerard_Marchant/82-l-hospitalisation-a-la-demande-d-un-tiers.php
Voir ici :
https://www.ch-marchant.fr/web/Gerard_Marchant/82-l-hospitalisation-a-la-demande-d-un-tiers.php
Bonjour,
Merci d’avoir répondu. En tant que voisins je ne crois pas que nous puissions faire une demande d’hospitalisation sous contrainte et surtout nous ne voulons pas prendre cette responsabilité car nous craignons les représailles. Sa femme refuse de le faire car elle a peur de lui et sa mère craint son suicide. C’est donc au samu ou à la police de le conduire aux urgences psychiatriques pour qu’il soit examiné par plusieurs médecins et hospitalisé avec l’accord du préfet, non ? Et ça sans "attendre un passage à l'acte" ?
Merci d’avoir répondu. En tant que voisins je ne crois pas que nous puissions faire une demande d’hospitalisation sous contrainte et surtout nous ne voulons pas prendre cette responsabilité car nous craignons les représailles. Sa femme refuse de le faire car elle a peur de lui et sa mère craint son suicide. C’est donc au samu ou à la police de le conduire aux urgences psychiatriques pour qu’il soit examiné par plusieurs médecins et hospitalisé avec l’accord du préfet, non ? Et ça sans "attendre un passage à l'acte" ?
C'est encore une chance que les urgences veuillent encore intervenir.
Le syndic ne met pas d'amende, il peut facturer les dégâts, il ne connait pas le locataire, il peut rien faire de plus que d'écrire au propriétaire de l'appartement en lui demandant de prendre des mesures pour remédier aux nuisances.
Il n'y a pas d'autres choix, que de prendre vos responsabilités, il faut des éléments de preuves de son comportement. Il faut noter les jours heures date des faits, des interventions police urgences.
S'il est schizophrène, il doit être sous tutelle, si la mère est tutrice, elle doit agir, si elle n'en est pas capable, ce qui se comprend aussi, il faut la signaler et la remplacer.
Aller à plusieurs, voir les services sociaux à la mairie, leur communiquer les cordonnées de la mère aussi, mais ce sera très long.
Appeler la police systématiquement, au moment ou il est en crise à errer dans les parties communes, à casser chez lui ou des moments de violence avec la copine se réfugie dans la voiture.
Appeler le 3919 pour signaler que la copine est en danger.
Le syndic ne met pas d'amende, il peut facturer les dégâts, il ne connait pas le locataire, il peut rien faire de plus que d'écrire au propriétaire de l'appartement en lui demandant de prendre des mesures pour remédier aux nuisances.
Il n'y a pas d'autres choix, que de prendre vos responsabilités, il faut des éléments de preuves de son comportement. Il faut noter les jours heures date des faits, des interventions police urgences.
S'il est schizophrène, il doit être sous tutelle, si la mère est tutrice, elle doit agir, si elle n'en est pas capable, ce qui se comprend aussi, il faut la signaler et la remplacer.
Aller à plusieurs, voir les services sociaux à la mairie, leur communiquer les cordonnées de la mère aussi, mais ce sera très long.
Appeler la police systématiquement, au moment ou il est en crise à errer dans les parties communes, à casser chez lui ou des moments de violence avec la copine se réfugie dans la voiture.
Appeler le 3919 pour signaler que la copine est en danger.
Nous avons des preuves, des témoignages, des plaintes, des vidéos et toute une liste d'intervention des secours. Il n'est pas sous tutelle mais ce n'est pas à nous d'en faire la demande, nous pouvons simplement signaler, c'est fait mais rien ne se passe. La mère refuse de nous transmettre ses coordonnées. 3919 c'est déjà fait mais selon eux c'est à cette femme de faire la démarche de porter plainte ou de s'enfuir dans un centre d'hebergement et nous nous ne pouvons rien faire d'autre que d'appeler la police, elle est protégée pour la nuit parfois et elle revient le lendemain, refuse de porter plainte. Les services sociaux nous redirigent vers le samu et la police, le samu nous redirige vers la police, la police nous redirige vers le médecin du samu. Nous assumons nos responsabilités ! C'est ce système qui ne les assume pas.