PaulPREDAUT
Messages postés1Date d'inscriptionjeudi 13 mai 2021StatutMembreDernière intervention13 mai 2021
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Modifié le 13 mai 2021 à 11:02
Utilisateur anonyme -
13 mai 2021 à 10:18
Bonjour,
Cadre dans un grand groupe de distribution, j'ai subi un accident de la vie au 2eme trim 2020 qui a entrainé un arret maladie de presque 3 mois avec antibiotherapie très intense (KO complet).
C etait mon 1er arret maladie et j'ai vite compris que c'était très mal perçu par ma direction (coups de fils incessants sur les dossiers, convoqué par mail à des entretiens d'évaluation pendant mon arret ...) bref, j'ai fini par insister pour que le chirurgien me libère au plus vite (arret prévu 4 mois et demie, retour effectif a 2 et demie). Le manager m a probablement senti diminué et m a mis la pression dès mon retour, enchainant les croc en jambe pour géner mes actions tout en demandant des resultats datés, assez classique.
Il n'a pas eu aucun mal à dire que j'étais moins performant qu'avant (3 ans d'ancienneté sur le poste sans aucune difficulté auparavant) car j'étais encore très diminué (ces traitements vous affaiblissent durablement en fait), et notamment j'appréhendais les déplacements, état de fatigue et difficulté de concentration ....
A noter que mon retour a été annoncé dans les formes mais qu'ils ont "oublié" de me faire passer la visite de reprise obligatoire (pour plus de 10 semaines d'arret).
Il a formalisé en Septembre un entretien trimestriel (monologue) en fait ou il a empilé des noms de dossiers qualifiés de "en retard" ou "mal gérés" (l'année du Covid on en trouvait sur tous les bureaux) avec pas mal de hargne et sans aucune retenue (tous les collaborateurs du plateau m'ont entendu prendre un savon et des menaces très claires), puis j'ai été licencié en Novembre pour "manque de résultat, non réalisation des objectifs", ils ont rajouté une faute grossière que j'ai immédiatement contestée mais les salariés en poste font face à une ambiance pourrie et ne voulaient pas témoigner (sur quelquechose de pourtant parfaitement simple et connu), et les témoignages parfaitement explicites qui annulent completement le volet "faute" ne me sont parvenus qu'après mon licenciement sans préavis.
Il me semble au vu de ce que je lis (je vous précise que l'employeur refuse de négocier une transac sur la base d'un an de salaire + remboursement des 3 mois de préavis dus à PE) que j'ai tout interet à demander la nullité de mon licenciement, y compris avec demande de réintégration puisqu'à présent je vais mieux, et que le lien entre ma baisse de performance et mon état de santé avant consolidation (puisqu'elle n'est intervenue que 3 mois après mon licenciement) ne sera pas très dur à établir je pense (concommitance baisse de perf + avis d'experts medicaux sur les suites de ce traitement medicamenteux).
Je ne trouve pas de jurisprudence qui combinent :
le retour de maladie sans visite de reprise puis licenciement pour manque de resultat,
Rien non plus sur cette façon de licencier sur des objectifs annuels alors même que c'est un arret maladie qui m'a fait m'absenter presque 3 mois (et donc mis en retard sur des tas de choses) sans parler du retour en état de fatigue puisqu'il n'a pas été constaté par la médecine du travail.